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mercredi 17 août 2022

Le lièvre de Vatanen d' Arto PAASILINNA

 

C’est un couple peu banal, puisque le compagnon de route de Vatanen est un lièvre. Ensembles, ils vont traverser la Finlande.
Journaliste sans grand intérêt pour son métier, un couple sans enfants, que l’amour a déserté, Vatanen à la suite d’un accident va soigner, puis apprivoiser un lièvre. Il quitte emploi et épouse et part à l’aventure.
Le roman date de 1975, je lui ai trouvé un côté écologique qui m’a plu.
Le respect de la nature, des animaux qui ne sont tués que pour manger. Obligé aussi de se défendre contre quelques bêtes ou oiseaux particulièrement vindicatifs.
Au cours de son périple, Vatanen se transforme, intellectuellement et surtout physiquement.
J’aime les « romans route ». Ils sont l’occasion pour le héros de faire des rencontres, de partager, mais aussi parfois de mal tomber et de se faire agresser. 
En revanche, j’ai eu beaucoup de mal avec le style et l’écriture. 

Quatrième de couverture :

Vatanen est journaliste à Helsinki. Alors qu'il revient de la campagne, un dimanche soir de juin, avec un ami, ce dernier heurte un lièvre sur la route. Vatanen descend de voiture et s'enfonce dans les fourrés. Il récupère le lièvre blessé, lui fabrique une grossière attelle et s'enfonce délibérément dans la nature.
Ce roman-culte dans les pays nordiques conte les multiples et extravagantes aventures de Vatanen remontant au fil des saisons vers le cercle polaire avec son lièvre fétiche en guise de sésame. Il invente un genre : le roman d'humour écologique.
Traduit du finnois par Anne Colin du Terrail
Titre original : Jäniksen vuosi (1975)
Photo source Pinterest
http://au-pays-des-lapins.blogspot.fr/2012/08/livre-le-lievre-de-vatanen.html
Illustration de Fabrice Backès
  

Mes lectures de Paasilinna

mardi 30 juin 2020

Sur les chemins noirs de Sylvain TESSON


Quatrième de couverture :

     Il m'aura fallu courir le monde et tomber d'un toit pour saisir que je disposais là, sous mes yeux, dans un pays si proche dont j'ignorais les replis, d'un réseau de chemins campagnards ouverts sur le mystère, baignés de pur silence, miraculeusement vides. 
     La vie me laissait une chance, il était donc grand temps de traverser la France à pied sur mes chemins noirs. 
     Là, personne ne vous indique ni comment vous tenir, ni quoi penser, ni même la direction à prendre.
Sylvain Tesson.

Mon avis : 

Une chute de 8 mètres de haut, une vie qui bascule. 
Notre baroudeur, celui de "L'éternel retour", écrivain de talent Tesson ne peut se résoudre à rester dans les clous. Sa rééducation il la gérera seul, en traversant ce pays dont il ignore "les recoins", ce pays qui est le sien, mais auquel il a préféré les contrées lointaines.
C'est avec tout son talent que Tesson nous raconte sa traversée de la France, du 24 août au 8 novembre, de Nice au Sémaphore de la Hague, en suivant "ses chemins noirs".
Parfois seul, il fait quelques rencontres étonnantes et intéressantes, dormant dans des gîtes, des hôtels, ou à la belle étoile.
Il marche seul, parfois rejoint par des amis, sa soeur cadette aussi, n'écoutant jamais son corps, il marche, sans doute parce que sa vie en dépend! 
J'ai aimé ce récit. Jamais Sylvain Tesson ne s'apitoie sur son sort.

Un peu du récit :

"On m'avait ramassé. J'étais revenu à la vie. Mort, je n'aurais même pas eu la grâce de voir ma mère au Ciel." 
"Perdre du poids en marche, c'est laisser un peu de soi à la route."

Mes lectures de Tesson

dimanche 15 décembre 2019

À l' école du Grand Nord de Mike HORN


Quatrième de couverture :

Mike Horn est un aventurier. De ses nombreuses expéditions il a tiré des leçons de vie. Et ce sont ces enseignements qu'il veut faire découvrir à ses filles. 
À ses yeux un père doit jouer le rôle de passeur, et quel meilleur endroit que ce Grand Nord où chaque geste compte, où solidarité et chaleur humaine combattent toutes les tempêtes ?
Annika et Jessica se retrouvent donc sur la glace de l'île de Bylot, où elles franchissent crevasses et ponts de neige, gravissent des sommets, montent le campement, établissent les itinéraires. Mike veille, mais il leur laisse l'initiative.
Un apprentissage universel qui aide à devenir un meilleur adulte.
Inclus un cahier photos.

Mon avis:

Je n'ai été ni envoutée, ni séduite par ce récit. Certes l'aventure est belle pour la famille, l'expérience plutôt saine. Un belle façon de partager une passion avec ses enfants.
C'est le choix des équipements et la longue liste des sponsors.
Les fillettes et leur jolie maman marchent avec entrain.
Ce sont aussi les secours qui arrivent très vite (heureusement) en cas de problèmes.
Mais c'est une histoire de famille. Le narrateur n'a pas su me faire partager ses joies, ses difficultés, ses peurs aussi.
Je suis restée sur le quai. Je n'ai pas fait le voyage.

Mon petit plus:


J'ai fait cette lecture dans le cadre des 
"Lectures Communes de novembre/décembre 2019" 

Lecture commune novembre/décembre 2019

samedi 9 novembre 2019

La panthère des neiges de Sylvain TESSON


Quatrième de couverture : 

    – Tesson ! Je poursuis une bête depuis six ans, dit Munier. Elle se cache sur les plateaux du Tibet. J'y retourne cet hiver, je t'emmène.
    – Qui est-ce ?
    – La panthère des neiges. Une ombre magique!
    – Je pensais qu'elle avait disparu, dis-je.
    – C'est ce qu'elle fait croire.

Mon avis: 

Séduite par la promo de l'auteur, je n'ai pas résisté à lire ce récit d'aventure. 
C'est très bien écrit. 
On attend, on espère nous aussi voir apparaître ce félin.
Je l'imagine blanche, se confondant dans la neige.
Il fait si froid que l'encre des stylos gèle.
C'est magique, c'est beau!

Mon petit en plus:


J'ai pris une photo de la photo de Vincent Munier
Vous voyez la panthère?

L'avis de mon mari:               
              ICI

mardi 13 août 2019

La course des rats d' Antonio MANZINI


Quatrième de couverture:

Quatre délinquants, véritables bras cassés romains, montent un braquage qu’ils plantent de façon magistrale. Le moins malin de tous, René, se fait rattraper par une bande rivale déguisée en carabiniers et bien décidée à se saisir du magot. 
Parallèlement, Diego, le frère de René, employé à la caisse de retraite locale, est sollicité dans le plus grand secret par un de ses chefs : le gouvernement veut mettre en place l’opération «An Zéro» et compte sur lui pour faire disparaître activement tout retraité, ces derniers coûtant trop cher à la société ! 
Les deux frères pas bien dégourdis vont devoir se serrer les coudes s’ils veulent sortir entiers de ces situations pour le moins inattendues.
Traduit de l'italien par Samuel Sfez.

Mon avis:

J'ai beaucoup aimé ce roman complètement déjanté, surréaliste ou trop réaliste… 
Gangsters ou politiques, tous des corrompus.
Un beau moment de lecture!
"Dites, et si c'était vrai?"


Ma petite anecdote:
En essayant de faire une critique de ce roman, il me vient à l'esprit un texte de Brel "Les singes".
Rien n'y fait…
Ce refrain revient lancinant,  
"Et c'est depuis lors qu'ils sont civilisés
Les singes les singes les singes de mon quartier
Les singes les singes les singes de mon quartier."
Rien à voir, et pourtant!

C'est ma troisième lecture de Manzini…

samedi 24 mars 2018

La guerre du feu de ROSNY Aîné J.H.


Présentation de l'éditeur

Il y a peut-être cent mille ans... Depuis des générations, la tribu des Oulhamrs vit dans le confort que lui donne le Feu. Mais s'ils savent le conserver, ils sont incapables de l'allumer. Et quand un jour, au cours d'un affrontement, les cages sont détruites, c'est la catastrophe: ils seront de nouveau les proies du froid et de la nuit. Le chef Faouhm promet alors sa nièce Gammla et le commandement de la tribu à celui qui ramènera le Feu. Naoh, fils du léopard, part en chasse avec Nam et Gaw, jeunes guerriers lestes et rapides ; ils devront affronter le Lion Géant et l'Ours Gris, combattre les Dévoreurs d'Hommes et les Nains-Rouges, se lier avec les Mammouths et les Hommes-sans-épaules, et surtout compter avec la convoitise et la haine de Aghoo le Velu et ses frères…

Mon avis

J'ai été très surprise en lisant ce roman. Il pourrait être très contemporain, se situer dans un univers parallèle, où la nature, la faune, la flore règneraient en maître. 
L'homme doit lutter  pour survivre, et surtout conserver le feu. C'est une longue marche pour reconquérir cette étincelle magique, ces braises indispensables. 
J'ai pensé malgré moi à l'Odyssée où Pénélope serai Gammla…
De très belles descriptions d'une nature splendide, des luttes entre les animaux, entre les hommes aussi. 
Il reste quand même cette sensation que le pire ennemi de l'homme, c'est l'homme!
Une jolie découverte! 

Pourquoi ce choix:

Je connaissais bien sûr le film de Jean-Jacques Annaud, sorti en 1981. En revanche, jamais je n'ai eu l'idée de chercher à lire le roman. C'est en lisant une critique (Pandora sur le forum Partage Lecture)  j'ai eu envie de découvrir cette oeuvre. J'ai découvert un auteur qui a su allier l'histoire, la préhistoire et l'aventure avec un grand talent.

lundi 16 octobre 2017

ZYKË L'aventure

Thierry PONCET

Quatrième de couverture

Au fond d'un PMU de la rue du Faubourg-Saint-Martin, je tends le texte d'une de mes nouvelles à l'aventurier de la mine d'or. Il lit les premières lignes et déclare : « C'est toi » comme il cracherait deux écorces de graines de tournesol. Il aurait pu dire : « Je viens de décider de t'emmener avec moi, aussi ton destin va-t-il basculer dans les minutes qui suivent, tu vas connaître le monde entier, les grandes ivresses, le sexe, l'amour et le danger, et tu vas devenir écrivain d'une manière que tu n'aurais jamais imaginé. » Mais non. Juste : « C'est toi. »
L'incroyable odyssée autour du monde, au sommet du succès littéraire et au cœur de l'amitié de deux hommes que tout oppose. Un récit trépidant et truculent, dur et drôle, invraisemblable et vrai : inlâchable.




Ce n’est pas rien de partir à l’aventure avec Thierry Poncet. Haig, personnage haut en couleur, sûrement inspiré de l’auteur, de sa vie, gagne toute notre sympathie…Alors j'étais impatiente de découvrir Zykë … "D'après une histoire vraie".
Cizia Zykë est l’ami, le maître de Thierry Poncet … . J’avoue que sans « Monsieur Poncet » je ne connaitrais pas cet « écrivain-aventurier » dont les  récits ont passionné des lecteurs en quête d’exotisme. De sa rencontre avec ce personnage haut en couleur et atypique Thierry Poncet saura prendre le meilleur, apprendre et grandir.
Au delà de cette expérience d’écrivain, parfois même de « forçat » de l’écriture,  Poncet se dévoile un peu. (Très peu !)
De sa découverte des femmes aux amours tarifées à son magnifique amour pour Indra… prostituée juste parce qu’elle est née là,  sans d’autres issues possibles. Il part avec les notes de la vie d’Indra dont elle lui a fait cadeau.
Et s’ils fréquentent plutôt les bas-fonds et les mauvais garçons, pas de jugement, et une générosité présente mais jamais ostentatoire.
J’ai adoré la vision hyper réaliste du « Paris Dakar ». Je regrette que la photo des latrines publiques n’ai pas été publiée, ainsi d’ailleurs que toutes les magouilles de l’époque.
J’ai aimé cette lecture, cette découverte des origines de l’auteur. J’ai apprécié sa loyauté, et celle de Zykë aussi… Je sors de cette lecture "enrichie". 
Merci aux éditions Taurnada et à Joël Maïssa pour ce partenariat.

Le blog de l'auteur Thierry Poncet. 

vendredi 14 avril 2017

Le cercle celtique

Björn LARSSON

Quatrième de couverture

Un voilier vogue au large de l'Écosse. Bravant les rigueurs de la mer du Nord en plein hiver, ses deux passagers se dirigent vers des périls sans nom. Car plus effrayants que la nature déchaînée sont les dangers dont les hommes les menacent. Poursuivis sur les mers par des inconnus, volés, espionnés, ils n'en sont pas moins déterminés à découvrir la clef de la malédiction qui pèse sur MacDuff et Mary, amoureux en fuite. A découvrir surtout le secret du Cercle celtique, avec ses mystérieux rites meurtriers. 
Du Danemark aux îles Hébrides, de tempête en bourrasque, de surprise en révélation, les deux aventuriers de la mer vont accomplir un étonnant voyage et mettre au jour quelques sinistres vérités…
Traduit du suédois par Christine Hammarstrand.

C'est un voyage très particulier que j'ai fait à bord du Rustica. Avec moi, pour lutter contre les éléments déchainés, Ulf marin chevronné et son ami de toujours Torben. Torben, s'il ne connait pas la navigation a de grandes connaissances sûr les coutumes celtes, et il apprend vite!
Comment faire autrement quand les éléments se déchainent?
Parce que c'est au mois de janvier que Ulf décide de suivre le carnet de bord que Pekka lui a remis. C'est comme une promesse… Partir du Danemark pour aller en Ecosse en respectant les escales mentionnées par Pekka pour comprendre, se protéger des poursuivants, craindre les déferlantes, se méfier des humains mais aussi des ouragans de l'hiver…
Je n'aurai pas qualifié ce roman de policier, mais plutôt d'aventure.  Aventure, amour, trahison…
C'est un roman très bien écrit, agréable à lire, mais qui sans doute intéressera davantage les amateurs de voile, tant la navigation est détaillée!

"À terre, disait MacDuff, on s’imagine toujours être plus important que ce que l’on est en réalité. On essaie de laisser des marques, aussi bien dans l’esprit des autres que devant l’éternité. Sur mer, on sait que cela ne sert à rien. Une fois que la traîne derrière le bateau a disparu, c’est comme si rien ne s’était jamais produit." 

J'ai lu ce roman dans le cadre de la lecture commune Mars-avril 2017 du forum "Partage Lecture".

lundi 21 novembre 2016

Haig — Le Sang des sirènes

Thierry PONCET


Quatrième de couverture

Je ne suis guère qu'un gosse parti pour l'aventure. Quand les douaniers marocains me laissent franchir leur barrière, je me dis que j'ai du bol. Quand le salopard en cavale monte à mon bord, je crois lui offrir sa chance. Quand la ferme isolée apparaît dans nos phares, je pense que la bonne fortune nous a trouvé un refuge. Je me trompe sur toute la ligne. Un gamin, c'est fait pour se gourer. Et apprendre…

Le voilà enfin, ce troisième volet tant attendu des aventures de Haig! C'est presqu'une onomatopée ce nom que tout jeune il s'est choisi.
Ce n'est pas une aventure ordinaire, c'est la naissance du héros, sa genèse, ses premiers pas vers ce qu'il pense être la liberté.
Comme toujours avec T. Poncet, j'ai un mouvement de recul, puis je souris, évidemment le langage cru correspond au milieu et aux héros choisis. Son style me plait, j'aime ses phrases courtes, parfois sans verbe, j'aime les descriptions si vivantes des humains, si réalistes des paysages.
C'est donc la toute première aventure de Haig. Il y a trois mois seulement il était choyé par sa mère, une femme dure au labeur mais qui l'obligeait à aller à l'école et lui lisait les contes de Grimm. Le voilà orphelin à à peine seize ans et demi, c'est si important "demi" à cet âge là!
Il part à l'aventure avec dans ses bagages un livre dérobé, "Les misérables" de Hugo…Hugo a toujours été du côté des faibles, des fragiles, des opprimés et des petites gens…On ne condamnera pas un être pour le vol des misérables!
Mais pourquoi ne réagit-il pas? Qu'arrive-t-il à mon héros? Comment peut-il laisser faire ça…et chaque fois je réalise qu'il n'est encore qu'un très jeune homme, encore un enfant, qu'il pleure encore la mort de sa maman. C'est bien vu, bien raconté, on ne nait pas homme, on le devient!

Merci aux éditions Taurnada et à Joël Maïssa pour ce partenariat.


jeudi 13 octobre 2016

Entre les mondes Tome 1- Le passage

Maëlle ANDALS

Couverture: Rachel Berthelot.

Quatrième de couverture

Embarquée dans une chasse au traître inédite pour aider la communauté des vampires, Néva va rencontrer par accident Adrian. Il est chevalier dans un royaume en guerre dans un monde où la magie est partout. Des mondes différents… Mais le sont-ils vraiment ? Malgré ce qui les séparent, ils vont découvrir un lien inexplicable, qui les aidera pour mener à bout leurs missions respectives.
Une plongée dans deux vies éloignées l’une de l’autre. Pourquoi se rencontrent-ils ? Quel est le lien entre eux ? Que seront-ils prêts à sacrifier pour atteindre leurs objectifs ?


C'est tout à fait par hasard que Néva rencontre Adrian. Ils ne sont pas du même univers, celui de Néva semble être le notre, celui d'Adrian semble appartenir à un passé qui n'a laissé aucune trace dans nos bases de données.
Deux mondes différents, et pourtant si proches…Il semble que les forces du mal soit les mêmes chez nos deux protagonistes. 
Pas forcément amatrice du genre, j'ai pourtant adhéré à l'histoire. L'auteur sait ménager le suspense.
Les personnages sont bien décrits et ne manquent pas de caractère, les situations sont crédibles et les histoires d'amour ne manquent pas d'intérêt!
Pour amateurs de fantastique et d'aventure! et pour curieux (comme moi!)!

vendredi 22 juillet 2016

Haig — Les guerriers perdus

Thierry PONCET

Quatrième de couverture

Haig, cette fois, se retrouve embringué dans une sale histoire de serment, une histoire de vengeance qui va déraper aux quatre coins de la planète... La vengeance est un plat qui se mange froid, mais encore faut-il apprécier ce qu'il y a au menu 
"La belle Vanda nous l'avait mis profond. Elle avait fait exploser la mine d'or, mis le feu à notre campement et s'était enfuie avec l'argent. Le grand Carlo nous a fait promettre de la retrouver et de nous venger. Tous les sept, on a juré. Et je vais vous dire un truc : on n'aurait pas dû. Parce que des États-Unis à l'Afrique, des Balkans au Mexique, il nous a coûté salement cher, le serment !"

Retrouver la plume de Thierry Poncet, son univers, ses descriptions, et de nouveau partager une aventure avec Haig. Partir avec cet aventurier, parcourir la planète à la recherche des sept survivants pour enfin se venger de Vanda! Je n'ai pas boudé mon plaisir.
C'est une aventure de jeunesse, c'est presque un gamin lorsque lui et ses compagnons d'infortune se font piéger par la trop belle, trop sensuelle et trop envoutante Vanda.
"Cliché!"- me direz-vous, mais dans toutes les histoires d'aventure, on la retrouve, cette femme sublime, qui ne transpire jamais, et de son seul regard impose respect et admiration…amour aussi pour mieux trahir!
Nous allons avec notre héros traverser bien des contrées pour former de nouveau cette équipe et enfin pouvoir se venger de notre trop belle aventurière.
Je dois bien avouer que je suis subjuguée par les descriptions de l'auteur. Chaque personnage est décrit avec minutie et peut sans problème être dessiné. Chaque paysage, envoutant et réaliste. Mais pour moi, encore un plus avec l'Albanie, l'Albanie du vingtième siècle, sa misère, son repli imposé par la dictature. Encore une fois, c'est l'écriture qui fait ressortir la vraie misère, le désespoir…
C'est cru parfois, mais tellement vibrant aussi.
Un roman d'aventure, mais aussi et surtout un regard acéré et réaliste sûr le monde traversé.

Et puis, il y a l'Irlande, et cette vieille tante qui laisse un héritage…Bizarre! J'ai vraiment envie d'en savoir plus sûr elle, elle a peut-être laissé une malle cachée,  dans une pièce dissimulée…

Merci aux éditions Taurnada et à Joël Maïssa pour ce partenariat.



lundi 11 avril 2016

Les enfants de l'eau noire

Joe R. LANSDALE

Quatrième de couverture

Texas, années 1930. Élevée dans la misère au bord de la Sabine, qui s’écoule jusqu’aux bayous de Louisiane, May Linn, jolie fille de seize ans, rêve de devenir star de cinéma. Un songe qui s’achève brutalement lorsqu’on repêche dans le fleuve son cadavre mutilé. Ses jeunes amis Sue Ellen, Terry et Jinx, en rupture familiale, décident alors de l’incinérer et d’emporter ses cendres à Hollywood. May Linn ne sera jamais une star, mais au moins elle reposera à l’endroit de ses rêves…
Volant un radeau mais surtout le magot d’un hold-up, la singulière équipe s’embarque dans une périlleuse descente du fleuve, le diable aux trousses. Car non seulement l’agent Sy, flic violent et corrompu, les pourchasse, mais Skunk, un monstre sorti de l’enfer, cherche à leur faire la peau. Quand vous décidez de faire vôtres les rêves d’un autre, ses pires cauchemars peuvent aussi profiter du voyage…

Traduit de l'anglais (États-Unis) par Bernard Blanc.

Dès les premières pages, nous plongeons dans un univers sordide, qui fait peu de cas de la vie humaine, où les femmes battues n'ont plus la force de se battre, où les hommes ne sont que des brutes sanguinaires, où de jeunes ados, s'ils veulent un avenir n'ont d'autre choix que la fuite. 
Sue Ellen, la narratrice fuit, pour ne plus avoir à dormir avec une buche, au cas où son père…pour ne plus avoir le spectacle de sa mère, se réfugiant dans la drogue pour ne plus vivre sa vie. Terry fuit, un beau-père terrorisant sa mère, fuit un village où, parce que trop beau, trop délicat, une réputation d'homosexuel lui colle à la peau, Jinx, jeune noire n'a d'autre espoir que de servir les blancs, sous-payée et maltraitée. Alors, réaliser, par delà la mort, le rêve de leur amie, c'est aussi choisir une autre vie.
Je ne classerai pas ce roman dans les policiers ou thrillers, mais dans les romans d'aventures. Nos jeunes héros vont en effet, avec la maman de Sue Ellen, naviguer sûr la Sabine, devant échapper à leurs poursuivants, (ils ont tout de même récupéré l'argent d'un hold up) mais aussi au terrible Skunk. 
J'ai de suite aimé la narratrice, ses doutes, ses peurs, sa largesse d'esprit et sa force de caractère. 
"—Une fille de couleur et un pédé… Tu traînes décidément avec des gens bizarres.
  —La seule chose de bizarre, c'est qu'il y ait des gens pour penser que ça l'est."
Je crois que cet extrait d'un dialogue entre Terry et Sue Ellen résume bien la personnalité de la narratrice.
Une lecture rapide, agréable et qui parfois fait froid dans le dos!

vendredi 19 février 2016

Corto Maltese — La ballade de la mer salée —

Hugo PRATT
Couverture: dessin d'Hugo Pratt. (1980)

Quatrième de couverture 

De sa célèbre bande dessinée "La Ballade de la mer salée", prélude aux vingt-neuf épisodes de la saga de Corto Maltese, Hugo Pratt, peu avant sa mort, avait décidé de faire un roman. Naviguant dans les mers du Sud au milieu des tempêtes, des naufrages et des îles perdues, pirates et aventuriers farouches font souffler un vent de violence extrême tempéré de soudaines bouffées de tendresse. Tous les ingrédients qui ont porté les aventures du Maltais à la dimension d'une légende sont ici réunis pour que le romantique marin nous entraîne une fois encore dans son univers magique, sous la plume d'un auteur dont on découvre que le génie tenait aussi à ses dons d'écrivains.
Traduit de l'italien par Fanchita Gonzalez Battle.

Je ne lis pas de B.D., pourtant je connaissais "Corto Maltese" et son auteur Hugo Pratt. Leur notoriété était telle, que même moi, hermétique aux bandes dessinées, j'en avais entendu parler, j'en connaissais quelques dessins. La tentation était grande alors de lire ce roman. 
Je n'ai pas été déçue, loin de là. 
On découvre un peu, un tout petit peu de l'enfance de Corto, et de la surprenante façon dont il décide de se créer une ligne "chance"… Puis nous le retrouvons naufragé, sauvé, sauveur, élégant, sobre, beau, pirate mais honnête…Bref le héros parfait en cette période de première guerre mondiale.
Dans cet océan pacifique saupoudré par des îles plus ou moins grandes, par cette nature qui fait rêver,  par cette mer tantôt d'huile, tantôt furie, implacable mer! nous allons faire avec Corto d'étranges rencontres… des ados naufragés, des déserteurs de tous les coins du monde devenus pirates, des mélanésiens se sentant spoliés, un moine qui semble éternel, des légendes et des croyances. Entre les héros, suspicion, amitié, méfiance.
Une belle ballade, sûr les traces de Bougainville et de La Pérouse!

mardi 26 janvier 2016

Louis et les esprits de Banie

Jean-Thierry TANAKAS


Quatrième de couverture



Embarquer à la conquête du Pacifique En son temps inconnu et désormais dans l'oubli, comme des milliers d'autres bougres, assoiffé de curiosités et de découvertes, un homme tenta, un peu malgré lui, l'aventure qu'offraient tous ces mondes, qui, aux yeux de la vieille Europe, paraissaient bien nouveaux. Il s'embarqua un jour sur un navire qui promettait les merveilles de l'Orient, les perles du Pacifique et l'Eldorado. Le temps d'une épopée, il se tint dans l'ombre de son capitaine, qui se fit seul une place dans l'histoire. Comme ces illustres hommes, il ne voulait point conquérir. Il espérait mettre l'Homme en contact avec l'Homme. Il voulait rencontrer ses congénères, il voulait comprendre les autres, il désirait savoir. Aujourd'hui comme hier, on se souvient des massacres perpétrés par les Européens au nom de la foi et de l'or. Puisse demain, se souvenir aussi de ces hommes des premiers contacts, car eux n'avaient qu'une seule ambition : la connaissance.Un roman historique et exotique hors du commun.

"A-t-on des nouvelles de La Pérouse ?" seraient les derniers mots prononcés par Louis XVI, montant sur l'échafaud. Le roi était à l'origine de l'expédition de La Pérouse, visant à compléter la cartographie de la planète, à établir de nouveaux comptoirs commerciaux, à découvrir…
Le premier août 1785, La Boussole et l'Astrolabe, plus de 200 hommes à leur bord, quittent le port de Brest. Antoine de Clairet est parmi les marins.
"Et s'il n'en reste qu'un, je veux qu'il vienne me raconter…"aurait dit le roi.
J'ai aimé que l'auteur imagine, après le naufrage, ce qu'il advint de l'équipage, des hommes rescapés, du corps même de La Pérouse qu' encore aujourd'hui certains passionnés recherchent.
J'ai aimé lire le voyage d'Antoine, parti de Banie (Vanikoro) avec quelques rescapés, prenant plusieurs identités, son opiniâtreté à poursuivre, coûte que coûte, s'investissant dans cette mission surprenante, aller raconter au roi.
Les dialogues entre le roi et le compagnon sont étonnants, presque du théâtre!
J'ai trouvé les descriptions très réalistes, j'ai aimé le style.
Entre histoire et aventure, sans monstres mais avec des hommes, tantôt veules, tantôt courageux. Des îles, parfois nues, parfois luxuriantes à l'excès.

Je vous remercie Monsieur Tanakas de m'avoir offert ce livre. Vous ne pouviez pas savoir que j'avais passé quelques années sûr les bancs d'un lycée "La Pérouse", que les îles sauvages du Pacifique et leur barrière de corail étaient pour moi de doux souvenirs. C'est sans doute pour cette raison que j'ai accepté cette aventure.

EXTRAIT
"(Bateau?)Lorsqu'il vit au loin la silhouette de l'imposant navire, il referma les yeux et l'ignora. Il crut à un autre de ses fantasmes.? (Bateau.)Il rouvrit un ?il face au soleil aveuglant. Sa joue se décolla de la peau de son avant-bras dans un bruit de déchirure, il releva la tête et posa un coude sur le sable.? (Bateau?!)? Bateau??Il se pétrit le visage et plaça sa main sur son front en guise de visière. Il fronça les sourcils, se frotta les yeux. Il se toucha?; se pinça, comme pour s'assurer que ce n'était point un mirage, et se leva. Le simple spectacle d'un navire qui passait lui paraissait parfaitement irrationnel. Il lui fallait réfléchir."


"Louis et les esprits de Banie" de Jean Thierry TANAKAS

dimanche 17 janvier 2016

HAIG - Le secret des monts rouges

Thierry PONCET

Quatrième de couverture

Des tronçonneuses et de l'alcool. Voilà ce que vend l'aventurier Haig, sur sa péniche la Marie-Barjo, à travers la jungle, dans le Cambodge tout juste libéré de la guerre, depuis le fleuve Mékong jusqu'au pied des mystérieux Monts Rouges. Mais quel est cet être qui semble répandre la mort devant lui ? Qui est cette Espagnole trop sexy pour ce far-west des camps forestiers cambodgiens ? Pourquoi a-t-elle absolument voulu le suivre ?

J'ai lu les premières pages du roman, et je n'ai plus eu qu'une envie, embarquer à bord de la Marie-Barjo.
La péniche part de Phnom Pen, remonte le Mékong, puis la rivière Lon-Stung faisant du cabotage jusqu'au pied des Monts Rouges.
J'ai fait la connaissance de Haig, son propriétaire, son patron, son capitaine. J'ai apprécié chez cet aventurier le respect, pour ne pas dire la tendresse, qu'il éprouve pour son équipage. Kim, jeune orphelin cambodgien, élevé en France, écologiste pur et dur, revenu dans son pays natal pour lutter contre la déforestation. Bozo, jeune délinquant français, doué en mécanique, venu sous ces latitudes pour oublier que sa vie sera beaucoup trop courte. Bang, un colosse cambodgien au catogan et son vieux chien jaune. C'est un équipage d'hommes, une histoire d'hommes...
Alors pourquoi finit-il par accepter à son bord la superbe Marisol?

Nous allons, au fil de la rivière rencontrer des parias, ces oubliés que différents régimes politiques ont jeté dans la misère et abandonné à leur sort. Des moines essayant de recréer la sérénité du bouddhisme dans des monastères pillés et détruits. Un médecin, tentant de soulager la détresse de tout un peuple pillé de sa culture. Haig vend aux uns, donne aux autres... Un peuple qui semble ne plus exister, un peuple qui doit se reconstruire, se retrouver.

Et derrière ces rives, parfois dangereuses, parfois paradisiaques rode l'ombre du "géant". Ce méchant, ce meurtrier qui assassine et terrorise. Existe-t-il vraiment ou est-ce une légende, a-t-il une tête de tigre?
J'ai découvert cette partie de la terre que je ne connais que par les reportages, et sans doute très mal. Au delà de l'intrigue, j'ai surtout apprécié cette découverte d'un pays, d'un peuple. 

Merci aux éditions Taurnada et à Joël Maïssa pour ce partenariat.



mercredi 6 janvier 2016

L'appel de la forêt

Jack LONDON
Couverture: Alain Boyer
Quatrième de couverture

Comment survivre dans le froid hostile du Grand Nord quand on n’a jamais vu la neige ? Voilà le défi lancé à Buck, vendu comme chien de traîneau. Tandis que l’animal découvre la souffrance et la force, la violence et la joie, la haine et l’amour, un appel retentit, venu du fond des âges… 
Le goût pour l’aventure ne suffit pas à expliquer l’immense succès de ce roman. C’est l’appel des terres primitives et sauvages résonnant au fil des pages qui assura la renommée de Jack London. Cet appel vibre encore en nous aujourd’hui...
Traduit de l'américain par Frédéric Klein.

Il vivait heureux, au moins le pensait-il, dans un domaine du sud. C'est une belle bête, un beau chien bien traité, saint-bernard par son père, berger écossais par sa mère. La cupidité des hommes va l'enlever à sa vie paisible. Enfermé, attaché, battu (parce que c'est ainsi qu'on dresse les chiens de traineau!), il apprendra la dure loi du gourdin et des crocs.  Mais au fond de lui, Buck est un chef de meute, il saura, par la ruse et la force s'imposer. 
L'écriture est belle, magnifique. London décrit des paysages, des hommes, des animaux et des combats de façon magistrale. J'ai vécu le froid intense de l'antarctique,. Mais même superbement écrit, j'ai trouvé dans ce roman une immense violence. Je ne l'aurai pas donné à lire à un enfant 12 ans. 
Pourtant Théo l'a lu avant moi, lecture de cinquième au collège. Il me dit ne pas avoir aimé. Les chapitres sont trop longs "J'aurai préféré le double de chapitres mais plus courts". Il l'a trouvé violent, "c'est comme un enfant qu'on enlève et qu'on bat, mais il y a quand même une superbe histoire d'amour, mais bon...J'ai préféré l'oeil du loup de Pennac et de loin."
Et comme je lui faisais remarquer "On dirait que l'auteur est un chien tellement c'est réaliste -- Oh oui grand-mère, on dirait vraiment!" 
J'ai aussi préféré "l'oeil du loup".

lundi 20 avril 2015

Six fourmis blanches

Sandrine COLLETTE
Graphisme: Stanislas Zygart
Quatrième de couverture

Le mal rôde toujours dans ces montagnes maudites. 
Parviendront-ils à lui échapper?
Dressé sur un sommet aride et glacé, un homme à la haute stature s’apprête pour la cérémonie du sacrifice. Très loin au-dessous de lui, le village entier retient son souffle en le contemplant.
À des kilomètres de là, partie pour trois jours de trek intense, Lou contemple les silhouettes qui marchent devant elle, ployées par l’effort. Leur cordée a l’air si fragile dans ce paysage vertigineux. On dirait six fourmis blanches… 

Lou l’ignore encore, mais dès demain ils ne seront plus que cinq. Égarés dans une effroyable tempête, terrifiés par la mort de leur compagnon, c’est pour leur propre survie qu’ils vont devoir lutter.

Quel monde étrange que ces montagnes d'Albanie, où se côtoient notre XXI ième siècle et les superstitions ancestrales.
Sandrine Collette a choisi deux narrateurs, et tout au long du roman nous allons passer de Mathias à Lou.
Mathias, s'il est conscient de notre époque, internet et communications modernes n'ont pas de secret pour lui, exerce le surprenant métier de "sacrificateur". Pour conjurer le mauvais sort, pour éloigner le mal, les habitants des montagnes d'Albanie font appel à lui. Il choisit puis sacrifie des chèvres, il lance aussi des osselets et en interprète les différentes positions.
Lou est une jeune parisienne, paysagiste, elle vit avec Elias. Ils ont eu la chance de gagner un séjour pour ouvrir une nouvelle voie aux touristes en recherche d'émotions fortes. Avec un autre couple et deux hommes ils vont partir pour cette aventure. Vigan sera leur guide.
L' histoire se passe en fin d'hiver, et le froid va accompagner tout le récit de Lou. Le froid mais aussi ses peurs, et le courage pour les surmonter et continuer d'avancer. Le froid et la neige nous les retrouvons aussi dans le récit de Mathias. Il faudra bien qu'à un moment nos deux narrateurs se retrouvent.
Sandrine Collette utilise le ton juste. C'est simple, bien écrit, et tellement "vrai".



jeudi 5 février 2015

Amazonia

James ROLLINS

Quatrième de couverture:

Dans la forêt amazonienne, un Américain est retrouvé mourant aux abords d'un village. C'est l'un des membres d'une expédition scientifique partie étudier le savoir des chamans et disparue quatre ans plus tôt. Seul Nathan Rand, le fils du savant qui la dirigeait, n'a jamais perdu espoir de les retrouver vivants.
Et c'est ce fol espoir que le Dr Kelly O'Brien et son frère ravivent en lui proposant de rejoindre l'équipe de secours organisée par le gouvernement des États-Unis. Seulement, la jungle et ses enjeux pharmaceutiques attisent bien des convoitises. Des mercenaires se lancent à leur poursuite...
À mesure que le groupe progresse, l'aventure tourne au cauchemar : attaques de fourmis géantes, assaut de piranhas hypertrophiés, prolifération de sauterelles carnivores. La malédiction des Ban-ali rôderait-elle ? Mais est-elle vraiment la seule explication à ces terrifiantes mutations génétiques ?
Amazonia : quand la nature reprend ses droits…


Que dire d'un roman qu'on a pas aimé, que dire d'un livre lorsqu'on s'est ennuyé en le lisant. J'avoue que je préfère parler, écrire sur les textes qui me plaisent ou m'émeuvent.
Tout semblait bien parti pour me séduire, la jungle d' Amazonie, avec ses mystères, ses peuples loin de nous, des héros sympathiques…Mais voilà, je n'ai rien trouvé d'un tant soit peu crédible…Ok me dis-je, continue en le lisant comme si tu regardais un "Indianna Jones". Les héros sont surhumains, le matériel malgré toutes les épreuves est le plus souvent sauvegardés, les méchants sont vraiment très très méchants, et les gentils sont très très gentils, à la limite niais…Je n'ai pas davantage aimé le style de l'auteur.
Partage-lecture 2014/2015

mercredi 15 octobre 2014

Les ténébreuses (tome II) : du sang sur la Néva

Gaston LEROUX

Quatrième de couverture

À la cour du tsar Nicolas II, Raspoutine est considéré comme un homme extraordinaire. Il a des dons de guérisseur qu'il a démontrés, et conscient de l'ascendant qu'il a sur les femmes de la cour, il compte bien obtenir leur rédemption, en les incitant à pécher avec lui, et à se purifier au cours de messes secrètes. Le grand duc Ivan n'est pas dupe de l'imposture de Raspoutine. Poussé par la curiosité, il veut assister à l'une de ses messes noires. Mais, horreur, il est découvert, pourchassé par les femmes en furie, parmi lesquelles sa propre mère. Il est alors contraint de fuir le palais impérial. C'est avec l'aide de la danseuse Hélène, qui organise sa fuite, emmenant avec lui Prisca, une jeune fille de condition modeste dont il est amoureux...

Quel plaisir de retrouver l'écriture de Gaston Leroux dans ce roman que j'ai un peu de mal à classer: Amour? Aventure? sûrement les deux.
Ayant séjourné en Russie en 1905, et étant contemporain de Nicolas II et de Raspoutine, Leroux nous décrit avec justesse une Russie où la révolte est sous-jacente.
Le grand duc Ivan (alias Pierre) fuit à travers le pays pour vivre avec Prisca, une jeune française.
C'est une course folle, des cachettes et des trahisons, des enlèvements et des meurtres, quitter ce pays ou personne jamais ne peut faire confiance à personne.
Les personnages sont tous excessifs, passionnés, pas de demi-mesure, c'est soit la haine à mort, soit l'amour à "en mourir". L'auteur ne nous laisse pas reprendre notre souffle.
Gaston Leroux profite de ce roman et nous explique les monastères russes, d'hommes ou de femmes (couvents?) et de leurs excès de violence, incompréhensibles pour nous. Dans l'épilogue, il fait expliquer à Pierre, le dernier des "Romanoff" son point de vue plein de bon sens sur le futur de la Russie.

mercredi 27 juin 2012

Parti de Liverpool...

Edouard Peisson



Avant d'être une lecture, ce livre a une histoire.
Il a été offert à un petit garçon de dix ans.
Ce petit garçon allait subir une importante intervention chirurgicale à l'hôpital du Tondu à Bordeaux.
Il est dédicacé:
    "Toulouse le 1er 2-65 
    Avec toute notre affection  
    Agnès, Jean-Paul, Monique, Thierry"
Des petits cousins et cousines qui s'étaient cotisés.
Et le petit garçon est devenu un grand-père.
Si pendant son séjour à l'hôpital il a beaucoup lu, en revanche il n'avait jamais lu celui là.
Il était surement trop beau, une édition originale, numérotée et tirée sur alfa Exemplaire N° 482 G.

Il était temps que ce livre trouve un lecteur!

C'est un magnifique roman sur la mer.
"L' étoile des mers" est un superbe bateau.
Très vite on comprend que ce paquebot va connaitre le sort du Titanic.
On va suivre la vie de l'équipage jusqu'au dénouement fatal.
Contrairement au Titanic il ne manque pas de canots de sauvetages.
Cinquante-cinq passagers sont noyés...Trois femmes meurent de froid ou de peur...
Deux télégraphistes, Gérard un lieutenant, Haynes le second et Davis le commandant ont disparu.

La première édition date de 1932.

 Et j'engage fortement ce grand-père à redevenir, le temps de lire cet ouvrage, un petit garçon!