vendredi 24 mai 2019

Romulus et Rémus, les fils de la louve d' Évelyne BRISOU-PELLEN


Quatrième de couverture:

Le roi Amulius est terrorisé à l'idée que les jumeaux de sa nièce lui reprennent un jour le pouvoir. Aussi ordonne-t-il de jeter les nouveau-nés dans les eaux grises et tumultueuses du Tibre. 
Mais le destin qui attend Romulus et Rémus n'est pas de périr noyés

Mon avis:

Quel bonheur pour moi que de me plonger dans cette légende, me souvenir de la création de Rome, cette histoire apprise alors que j'étais à peine plus âgée que ma petite Justine à qui ce roman est destiné!

Mon petit plus:

C'est grâce à mes petits-enfants que j'ai découvert Évelyne Brisou-Pellen,
Une lecture jeunesse accessible aux adultes!

mercredi 22 mai 2019

Mémoires d'un âne de la Comtesse de SÉGUR


Quatrième de couverture:

L'âne Cadichon a eu une vie mouvementée. Malmené par une fermière qui le charge trop lourdement pour le conduire au marché, il s'enfuit. Après avoir sauvé d'un incendie une petite fille malade, il est recueilli dans un château où il devient le compagnon de jeu des enfants. Il sera aussi âne savant et débusquera des voleurs… 
Qui pourrait encore, en lisant ses mémoires, dire «bête comme un âne»?

Mon avis:

Je suis perplexe après la lecture de ce roman. 
Cadichon, un âne plus intelligent que la moyenne raconte ses mémoires. Parfois maltraité, il s'échappe, vit seul dans un bois, puis est de nouveau adopté. Les maîtres plus ou moins bons se succèdent, jusqu'à ce qu'enfin il trouve refuge au château d'une Grand-mère, qui reçoit souvent ses petits-enfants et ressemble  à notre comtesse écrivain.
Rancunier, méchant et mesquin, c'est ainsi que je qualifierai notre ami Cadichon. 
Bien sûr, la morale est sauve, et la fin voit notre ami devenir gentil et agréable.

Un petit plus:

Ce roman ira dans la bibliothèque de Justine. J'espère qu'elle me dira son impression après l'avoir lu.

La couverture est réalisée par Pénélope Bagieu, auteur de "Culottées 1 et 2", bandes dessinées que Justine pourra trouver dans la bibliothèque de Lisa!

Parce que toutes les femmes "peuvent tout"!
 

dimanche 19 mai 2019

Atom [ka] de Franck THILLIEZ


Quatrième de couverture:

URSS, 1986. Hommes, terres, bêtes… l’atome a tout ravagé. Mais de Tchernobyl vient de s’échapper un mal plus terrible encore…
Paris, vingt-six ans plus tard. La scène de crime n’est pas banale : un journaliste mort de froid, enfermé dans son congélateur. À quoi travaillait-il ? Franck Sharko et Lucie Henebelle, de la Crim’, remontent la piste… Elle les mènera au cœur de l’enfer, là où, au nom de la science, l’avenir s’écrit en lettres de sang.

Mon avis:

Une enquête très radio-active menée tambour battant par Sharko et Henebelle. De la catastrophe nucléaire de Tchernobyl (26 avril 1986) à certaines expériences malsaines en 2012.
Thilliez est comme toujours très bien documenté, parfois trop. J'ai trouvé que toutes ces informations nuisaient à l'ensemble.
J'ai beaucoup aimé la deuxième moitié du roman, Thilliez va crescendo sûr le harcèlement dont est victime Sharko. C'est intense, anxiogène … Un vrai régal!

Après cette lecture, une discussion avec ma fille: 


Nous avons évoqué la vie de Sharko et celle de Henebelle comme si nous parlions de connaissances… Nous souvenant de certains évènements… et espérant que leur "père" leur accorde un peu de bonheur dans l'avenir… Pas sûr… la suite aux prochaines lectures!

mardi 14 mai 2019

Une catastrophe n'arrive jamais seule de Laura NORTON


Quatrième de couverture:

La vie de Béa est une vraie catastrophe. Elle vient de perdre son boulot et son futur mari s'affiche dans tous les médias au bras d'une présentatrice télé. Forcément, leurs relations se sont quelque peu refroidies... Pour retrouver un semblant de paix, Béa se réfugie chez ses parents. 

Sa mère a un don pour faire passer la tristesse à grands coups de liqueur artisanale. Mais, cette fois-ci, sa famille démultiplie au contraire ses problèmes. Béa se retrouve à devoir gérer la dépression existentielle de son neveu, la carrière ratée de sa soeur et les tentations de divorce de ses parents. 

Comme si ce n'était pas suffisant, elle tombe amoureuse d'un homme qui n'a pas l'air franchement intéressé. Sa vie est devenir un vrai ouragan. Mais après tout, c'est du chaos que naissent les plus belles histoires…
Traduit de l'espagnol par Paola Appelius et Camille Cosson.

Mon avis:

Je suis très dubitative après la lecture de ce roman. Dans un premier temps, Béa la narratrice m'a épuisée avec ses hurlements. Les colères, les cris, l'absence de prise de recul…Elle m'est apparue très vite insupportable, catégorique… et ce n'est pas seulement un défaut de jeunesse.
Une héroïne immature, égoïste, insupportable et pourtant...
Certains éléments du roman sont intéressants, l'acceptation de la différence, le respect des autres, les erreurs dramatiques et qu'avec un peu d'humour, beaucoup d'amour et de tendresse on arrive à aplanir. 

Ma conclusion:

La vie de Béa n'est pas une catastrophe… Béa gère très mal les aléas de la vie.

mercredi 8 mai 2019

L'inconnue de l'équation de Xavier MASSÉ.


Présentation de l'éditeur: 

Quatre heures. La police n'a que quatre heures pour démêler ce qui ne semblait être au départ qu'un simple drame familial : un couple, Juliette et François, retrouvé carbonisé, leur fils, Julien, gisant au sol.
Deux salles d'interrogatoires, deux témoins de la tragédie : la mère de François et une flic déjà présente sur les lieux. Deux versions, deux visions différentes.
Accident, meurtre, ou vengeance ?
Une toile d'araignée va se tisser peu à peu et d'une simple énigme va surgir une équation… aux multiples inconnues.


Mon avis:

Que s'est-il passé dans la vie de Juliette et François pour qu'ils se retrouvent, par cette triste nuit du premier août 2013, face à face, se menaçant d'une arme… et que suit, après la tuerie, une explosion que laissera peu de chance au petit Julien. Après avoir vécu l'enfer, ils avaient tout pour être heureux…l'amour, l'argent.
Les policiers ont quatre heures, c'est la durée légale pour prendre les témoignages avant une éventuelle inculpation.
Quatre heures et deux témoins…
Mireille, la mère François et grand-mère de Julien, et Binger, une inspectrice contactée par François seront séparées et interrogées. Chacune livrera son point de vue sur le couple.

Une lecture à perdre haleine!
Je dois dire que j'ai été scotchée par ce roman. Sans avoir l'air de rien, l'auteur nous promène dans les méandres d'un cerveau hors norme. C'est un roman que j'ai eu du mal à quitter, tant je voulais savoir, comprendre, tant j'avais envie que Migue, Dida et Brossard découvrent la vérité pour qu'enfin je respire.
Je ne sais même pas si j'ai repris mon souffle tant la fin est étonnante.
Rien n'est vraiment moral dans cette histoire.
Je n'ai pas l'impression qu'on voit le bout du tunnel (ref.: la bande annonce!),
mais j'ai aimé!

Merci aux éditions Taurnada et à Joël Maïssa pour ce partenariat.

Un mot de plus:

J'ai du résoudre des équations à une, puis deux et même trois inconnues Mais "l'inconnue de l'équation" c'est une énigme, un vrai labyrinthe où notre cerveau se perd!
(Écrit le 8/4/2019).

mardi 7 mai 2019

Digital Way of Life 2 - Virtualité réelle d'Estelle THARREAU


Présentation de l'éditeur

« La liberté virtuelle est la clé d’une réalité apaisée », telle est la devise de la cité dans laquelle vivent Betty et Christopher. Comme tous les habitants, ils travaillent à programmer cette ville où la pollution et le crime ont disparu. La nuit, ils vivent dans le monde virtuel qu’ils se sont créé. Un monde exutoire où tout est possible, où tout est permis. Mais, si un jour, cette liberté virtuelle s’achevait brutalement…

Mon avis:

Comme il est étrange ce monde trop parfait, ce monde sans peur et sans reproche, où les gens apprennent à coder dès la petite enfance… Heureux le jour de vivre dans cet univers aseptisé, enfouissant leurs rêves, leurs désirs et affichant une perfection nauséabonde…car on sent malgré tout poindre leur réalité virtuelle, celles qu'ils programment la nuit, derrière leurs masques… 
Alors le jour où la machine casse, le chaos n'est pas loin… et l'écriture d'Estelle Tharreau, rapide, incisive ne laisse pas le lecteur indifférent… 

Un petit clin d'oeil à Estelle Tharreau:

"Mode de vie numérique 1 - Pathologique" est une excellente nouvelle.

"Mode de vie numérique 2- Virtualité réelle" 
qui lui succède est tout aussi excellente.

Mes lectures d'Estelle Tharreau

J'ai découvert cette petite nouvelle 
en me connectant sur le site Taurnada .

lundi 6 mai 2019

Sous les branches de l'udala de Chinelo OKPARANTA


Quatrième de couverture: 

1968. Le Nigeria et la jeune république du Biafra se déchirent, les conflits interethniques sont chaque jour plus meurtriers, la population sombre peu à peu dans le désespoir. 

Au coeur de cet océan de violence, la jeune Ijeoma tombe amoureuse d'Amina.

La relation des deux adolescentes est rapidement découverte et tous, mères, pères, voisins, amis, se chargent de leur rappeler qu'aux yeux de Dieu et de la loi, leur amour est criminel.

Pour Ijeoma, un choix se dessine alors : se cacher et suivre ses désirs ; ou s'oublier et jouer le rôle que la société lui impose.

Une existence prisonnière du mensonge, est-ce la seule issue qui s'offre à Ijeoma ?


Traduit de l'anglais (Nigéria) par Carine Chichereau.

Mon avis:

C'est avec une grande douceur que l'auteur nous raconte Ijeoma. 
La guerre, la famine puis la mort…Cette mort si présente autour d'elle, cette guerre fratricide qui lui volera son père. L'abandon incompréhensible de sa mère. 
Puis l'adolescence et la découverte de l'amour, de son corps, du désir, du plaisir.
Retrouver sa mère qui veut "exorciser" le mal, à grands coups de versets de bibles. Ne pas toujours comprendre cet acharnement.
Rentrer dans le rang, devenir mère… 
Puis enfin vivre pleinement ce qu'elle est, et pouvoir de nouveau aimer sa fille, aimer sa mère.

C'est un roman qui raconte sans haine et sans violence tout le drame de l'homosexualité.

Une petite question:

J'ai cherché, en vain, j'ai même tenté avec "OU" mais je n'ai pas trouvé de représentation, de photo ou de dessin de "l'udala".
Si vous êtes plus perspicaces que moi, merci de me diriger, de me faire découvrir l' Udala.