vendredi 28 avril 2023

Paradox Hotel de Rob HART

Je crains d’être passée complètement à côté de ce roman. Je n’ai éprouvé aucune empathie pour January Cole. Je n’ai pas réussi à la suivre dans tous ses voyages temporels.
Je me suis ennuyée pendant les deux tiers de ma lecture…et surprise, j’ai davantage accroché dans les derniers chapitres.

Pour avoir un avis positif, je vous propose de lire l'avis de Laurence  ICI

Quatrième de couverture :

Vous rêvez de vous extraire de la réalité ? De côtoyer Mozart, Cléopâtre ou les dinosaures du jurassique ? Vous rêvez de voyager dans le temps ? Bienvenue au Paradox Hotel.
Responsable de la sécurité de ce lieu unique au luxe inouï, January Cole est une femme de caractère qui sait répondre aux moindres désirs des ultra-VIP pressés de faire l’expérience. Et January sait aussi que voyager dans le temps a un coût qui n’est pas que financier. Chaque passage altère le cerveau ; elle-même en fait les frais. Désormais, sa conscience est capable de dériver vers l’avenir et de voir, par exemple, le cadavre de cet homme qui sera bientôt assassiné.
Mais une menace plus terrifiante encore plane sur le Paradox Hotel : l’appétit de certains milliardaires, prêts à tout pour acquérir cette nouvelle manne du tourisme spatio-temporel. Et réécrire l’Histoire…
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Laurent Bury

Rob Hart
Photo source Babelio

jeudi 20 avril 2023

L'envol du moineau d' Amy BELDING BROWN


C’est de la véritable histoire de Mary Rowlandson qu’ Amy Belding Brown s’inspire pour nous offrir cette belle aventure. Élevée, puis mariée dans un milieu très religieux, Mary est soumise à un mari pasteur, et même si parfois elle étouffe, elle désobéit, elle accepte cette autorité qui sans doute dans son éducation puritaine, coule de source.
Aussi étrange que cela puisse paraitre, c’est après avoir été enlevée, et être devenue esclave, qu’elle découvre la liberté.
En trois mois seulement (durée de sa captivité) elle comprend qu’une femme peut diriger, qu’une femme peut être autoritaire, que l’éducation d’un enfant peut se faire sans violence… C’est une femme intelligente, elle sait s’adapter et elle apprend très vite.
Le retour dans son monde puritain ne sera pas simple à gérer, mais elle aura gagné une indépendance que nul ne lui enlèvera. Elle ne sera plus jamais une femme soumise.

Quatrième de couverture

Baie du Massachusetts, 1672. Bonne mère, bonne épouse, Mary Rowlandson vit dans une communauté de puritains venus d’Angleterre. Lorsque son village est attaqué par des indiens, elle est capturée et mise au service d’une femme puissante de la tribu. Séparée de ses enfants, réduite en esclavage, souffrant du froid et de la faim, Mary va pourtant découvrir peu à peu des coutumes et une liberté qui vont faire vaciller le socle rigide sur lequel reposait son univers corseté
Traduit de l’ anglais (États-Unis) par Cindy Colin Kapen.

Mary Rowlandson 
née Mary White à Somerset en 1635 
Décédée le 5 janvier 1711 à Wethersfield
Image Source Wikipédia


lundi 17 avril 2023

Écoute mon cœur de Janine TEISSON

C’est sur les conseils de mon petit-fils Antony que j’ai découvert ce joli petit roman.
Initié à la langue des signes pendant ses deux dernières années de primaire, il a hélas trop de travail avec son entrée en sixième et ses activités pour poursuivre.
Le récit se passe en Camargue, et les noms des lieux me sont très familiers.
C’est un très joli roman où la surdité et ses problèmes d’intégration sont abordés avec délicatesse.
Le coté historique est également parfaitement traité, avec les erreurs, pour ne pas dire les horreurs, commises par les instituts.
Un roman jeunesse bouleversant à donner à lire aussi aux adultes !

Quatrième de couverture

À travers l’alternance de deux récits, Janine Teisson nous offre un très beau texte sur la condition des sourds et son évaluation depuis le siècle dernier.. Bouleversant.

Depuis qu'une autoroute a été construite à proximité, la maison du vieux Paulou est invendable. Paulou a l'idée de la faire visiter à une famille de sourds, qui tombe aussitôt sous le charme de la jolie demeure camarguaise. Peu à peu, le vieil homme s'attache à ceux qu'au village on désigne comme "ces gens-là"…

Un siècle plus tôt, Jean Peyre, un jeune sourd, écrit à ses parents pour leur raconter sa vie dans l'institut où il a été placé. Élève brillant, il voit pourtant son avenir menacé. L'État encourage les "oralistes" à éliminer la langue des signes, qui est pour les sourds l'unique moyen de communiquer et de s'instruire…

L'abbé de l'épée 1712/1789

L'avis de Laurence 

dimanche 16 avril 2023

Dahlia de Delphine BERTHOLON

Lettie, devenue maman, se souvient de ses 14 ans, de ses années collège avec cette « popularité » si importante pour s’intégrer.
Lettie a pour seule famille Annie, sa maman, elle vit dans un mobil home. Elle est heureuse et bien intégrée au collège, elle fait partie des « populaires ». Alors quand Dahlia arrive, si différente, semblant si indifférente aux commérages, Lettie a envie de la connaitre.
Dahlia fait des confidences, et Lettie ne sait pas garder pour elle le douloureux secret qui lui est confié. Elle en parle à sa mère.
Mais Annie, la maman de Lettie a elle aussi un « douloureux secret ».
Pour se construire, Lettie a besoin de comprendre, de savoir d’où elle vient.

C’est un joli roman sur le questionnement des adolescents, sur les mensonges, sur les secrets de famille, sur l’amitié et sur la trahison.
Une lecture prenante et très agréable.

Quatrième de couverture 

Début des années 1990, dans le sud de la France. Lettie, quatorze ans, vit avec sa mère dans un mobile home et brûle secrètement d'être quelqu'un d'autre. Quand survient Dahlia, une fille un peu étrange, une ardente amitié se noue entre ces adolescentes que tout semble opposer. Cette dernière a deux jeunes frères, des parents généreux, et Lettie voit dans le père de son amie l'homme idéal, celui qui lui a toujours manqué. Chacune envie l'autre ; qui sa tranquillité, qui la chaleur de son foyer. 

Mais le jour où Dahlia lui confie un secret inavouable, Lettie ne parvient pas à le garder. La famille de son amie vole en éclats. Au milieu du chaos, le doute : et si Dahlia avait menti ? 

Delphine Bertholon
Photo source Babelio 

lundi 3 avril 2023

C'est toi que j'attendais de Kristan HIGGINS

Quand rien ne va plus, quand autour de vous tout semble s’étioler, se faner. Quand l’eau manque et que le vent souffle. Quand même un carré de chocolat ne vous donne plus du baume au cœur. Quand vous trouvez fade une soirée entre amis et qu’une nuit étoilée ne vous fait plus rêver, alors il est grand temps de retrouver les romances, et plus particulièrement Kristan Higgins.
Un mauvais garçon, mais tellement beau que seule la plus belle fille du lycée a su le conquérir…Emma, si douce, si belle et si gentille… ils s’enfuient ensemble loin, si loin…
Quand il revient, il est veuf et l’heureux papa d’une Nicole ado pas toujours très facile à vivre.
Une jeune femme, brocanteuse, adoptée par une famille aimante et parfois trop envahissante se souvient des années où elle était en admiration devant Liam.
Une jolie palette de personnages divers et variés, de bons sentiments, un roman qui fait du bien !

Quatrième de couverture 

    « Comment veux-tu trouver un homme digne de ce nom, ma fille ? Tu vis dans un dépôt de ferrailles ! »     Poppy a bien un boy-friend, mais chut, c'est le propriétaire du resto italien qui concurrence la brasserie de ses parents... Un amoureux pas très empressé, il faut l'avouer. Mais elle aurait grand tort de se plaindre : elle dirige sa propre entreprise de récupération de matériaux, vit entourée d'une famille décalée mais aimante, ainsi que d'une smala d'amis farfelus et de petits protégés qui remplissent son quotidien de rires et de tendresse. Elle a même le projet d'acquérir les Prés Fleuris, la sublime demeure victorienne de Vivian, espiègle vieille dame avec qui elle s'est liée d'amitié. 
    Que demander de plus ? 
    Un jour, resurgit Liam, le bad boy du lycée qui lui a brisé le cœur quinze ans auparavant. Toujours aussi craquant. Voilà qui risque de bouleverser cette joyeuse harmonie... Pas question ! Poppy s'est juré que jamais plus elle ne se laisserait prendre au charme de Liam. 
    Pourtant, n'est-il pas celui qu'elle attendait ?
Traduit de l'anglais (États-Unis) par  Sophie Dalle.

Mes lectures de Kristan Higgins

dimanche 2 avril 2023

La pierre du remord d' Arnaldur INDRIDASON

Comme j’ai aimé lire ce roman venu du froid. Reykjavik ne semble pas connaitre le soleil. Konrad, ancien policier parait ne jamais sourire, désabusé et triste.
Il refuse d’aider Valgor, cette femme effacée et sans histoire qui lui demande de retrouver son fils, abandonné quelques cinquante ans plus tôt.
Parce qu’elle découvre le numéro de Konrad sur les lieux d’un crime, celui de Valgor, Martha, le contacte. Si elle n’apprécie pas que son ancien collègue empiète sur ses enquêtes, elle accepte volontiers son aide.
Pris d’un étrange remord, Konrad va mettre un point d’honneur à découvrir l’histoire de Valgor. Cette femme triste et presque insignifiante. Retrouver l’enfant, devenu adulte, mais aussi les conditions qui ont poussé Valgor à le mettre au monde, puis à l’abandonner. La vie d’une femme effacée et sans histoire devient alors un vrai drame.
Konrad s’entend bien avec son fils et ses petits-enfants. Pourtant il voudrait aussi découvrir qui a assassiné son père, cet homme odieux qui avec un ami Eyborg, médium, profitait de le naïveté des gens pour les escroquer. Avec Eyglo, la fille d’ Eyborg, (elle aussi médium) il essaie de découvrir la vérité.
Tous les personnages sont dépeints avec minutie. 
Une aventure de Konrad que j'ai appréciée.

Quatrième de couverture

Une vieille femme est assassinée chez elle. Sur son bureau, on découvre le numéro de téléphone de Konrad, ancien policier. Elle l’avait récemment contacté en le suppliant de retrouver l’enfant qu’elle avait abandonné à la naissance cinquante ans plus tôt. Accablé de remords pour lui avoir refusé son aide, Konrad va s’employer à réparer son erreur. Alors qu’il enquête, se dessine peu à peu l’ampleur d’une tragédie insoupçonnée…
Traduit de l'islandais par Éric Boury

Arnaldur Indridason
17 avril 2022
Photo source "Benzine"

Mes lectures d' Indridason