samedi 31 décembre 2016

Une bonne année





À vous, qui avez la gentillesse de venir me lire,
à vous qui laissez des commentaires, 
qui me font plaisir, m'enrichissent, et me donnent envie de continuer,
à toutes les personnes, anonymes qui passent, sans faire de bruit,
je souhaite une bonne année, de belles lectures, et beaucoup de tendresse.

vendredi 30 décembre 2016

Le souffleur de rêves

AQUILA


Pour cette lecture commune, Partage Lecture a proposé une lecture interactive.

En accord avec un auteur non encore édité de la communauté: http://www.co-libr-e.com/
mais dont le livre est finalisé. 
Nous avons lu et commenté au fur et à mesure de notre lecture "Le souffleur de rêves" de Aquila.

L'auteur est passé pour lire et répondre à nos commentaires.
Je dois dire que j'ai trouvé ce jeune auteur courageux d'accepter ainsi les critiques et de s'exposer.
Bravo donc à Aquila pour sa participation. Merci pour ses réponses et son fair-play!

J'ai trouvé sympathique de vouloir réunir une petite fille, Alice, à un vieil homme, Léon.
Elle n'a plus son papa, n'a pas de frère, ni de grand-père. Seule sa maman est là et s'occupe d'elle! Elle n'a aucun référent masculin, et personne ne peut lui parler du passé, d'un autrefois si nécessaire à la construction.
Léon n'a pas d'enfant, à qui expliquer d'où il vient, pourquoi et comment il est devenu souffleur de verre, et qu'à travers son souffle, il sculpte les rêves.

De très jolies descriptions de l'univers de Léon, du vécu d' Alice, de leur rencontre.

Mais tellement d'anachronismes, d'erreurs sûr une époque que l'auteur ne connait que par ouïe dire… 
c'est dommage…Si les échographies avaient existé, Simone aurait peut-être eu son enfant…les euros pas encore en cours, les voitures…L'auteur doit, s'il veut parler d'une époque qui n'est pas la sienne se documenter, faire des recherches, s'imprégner de l'époque…qu'elle que soit l'époque. 

Lecture commune novembre-décembre 2016

samedi 17 décembre 2016

Un dernier tour

Frank THILLIEZ


Quatrième de couverture

Des cadavres sont découverts en montagne : un homme, une femme puis une jeune fille.
Paul Mourier, de la police criminelle grenobloise, est mis sur l'enquête. Amnésique et handicapé suite à un incendie qui s'est déclaré chez lui quatre mois auparavant, il est aussi un peu alcoolique.
Les corps et les indices retrouvés sur les victimes permettent à Mourier de faire le lien avec L'Alpe d'Huez et le Galibier et donc avec le Tour de France.
Son enquête le mène à Rémy Van Hassen, un jeune coureur cycliste belge.
La confrontation entre les deux hommes va permettre à Mourier de reconstituer son histoire…


Elle ne fait que 13 pages, c'est une toute petite nouvelle…
L'inspecteur Mourier est "un peu" alcoolique, mais dans la littérature policière, ce n'est pas rare, handicapé, l'inspecteur Cormoran Strike imaginé par Robert Galbraith, pour ne citer que lui, l'est!
Mais amnésique et travaillant à la police criminelle de Grenoble… (!!?!!)
Une histoire plutôt originale, où les cadavres se suivent et guident Moutier vers le tueur et surtout ses souvenirs.



jeudi 15 décembre 2016

Un parfum d'herbe coupée

Nicolas DELESALLE

Quatrième de couverture
Le jour où mon père a débarqué avec son sourire conquérant et la GTS, j'ai fait la gueule. Mais j'ai ravalé ma grimace comme on cache à ses parents l'odeur de sa première clope. J'ai dit « ouais », j'ai dit « super », la mort dans l'âme, même si j'avais compris que la GTS pour la GTX, c'était déjà le sixième grand renoncement, après la petite souris, les cloches de Pâques, le père Noël, Mathilde, la plus jolie fille de la maternelle, et ma carrière de footballeur professionnel.
N. D.
À travers des instantanés de vie, Kolia convoque les figures, les mots, les paysages qui ont compté. Des petits riens qui seront tout. Remarquable et universel.


Beaucoup de plaisir en lisant ces souvenirs d'enfance…
"Il ne s'est rien passé dans mon enfance. J'ai été aimé. Je n'ai pas connu la guerre, la faim, la violence, la pauvreté, l'alcool, la délinquance, je n'ai pas été violé. Je n'ai aucune revanche à prendre sur cette enfance-là, je n'ai aucun coup de boule à donner. Il faut croire que même les enfances en mousse s'enfoncent en nous."
J'ai aimé le regard de l'auteur sur son enfance, j'ai apprécié la façon dont il s'est ouvert à la vie, suivre son chemin vers le monde adulte. Ses découvertes, ses peurs, ses chagrins et ses rires.
Lecture commune novembre-décembre 2016

dimanche 11 décembre 2016

Triumvirat

BOUFFANGES

Quatrième de couverture

Jacques Leroux, surdoué des mathématiques combinatoires, prépare sa thèse. Passionné d’un jeu dérivé des échecs et mondialement populaire, le triumvirat, il participe à un tournoi en ligne qui le qualifiera pour le tournoi professionnel de Baltimore.
Ce jeu dans lequel les joueurs doivent collaborer avant de se trahir l’emmènera bien plus loin qu’il n’aurait cru, les limites du jeu semblant dépasser largement les bords de l’échiquier…


Le titre laisse penser à un roman historique, il n'est question ni de Crassus, ni de Pompée ni de César. La couverture laisse imaginer une œuvre mathématique, et si le héros est un thésard en mathématiques combinatoires, on ne parle pas math, mais de jeux, de stratégies et de compétitions.
Jacques Leroux, parallèlement à sa thèse est passionné par un jeu, dérivé des échecs, et se qualifie pour un tournoi prestigieux. Les passions sont souvent dévastatrices, rien d'autre ne compte que le jeu…Alors, mentir, tricher pour participer, ne pas se soucier des conséquences, ou si peu…
J'ai bien aimé le passage entre le monde sincère des amateurs et le monde sournois des professionnels. Les trahisons semblent faire partie du jeu, mais aussi des participants… 
Parfois notre héros parait bien naïf, un candide dans un monde de brute, et parfois il est cynique, laissant un ami se faire passer pour lui, tant il est sûr de sa valeur.
Le jeu n'existe pas, mais le monde des professionnels est bien décrit. Je ne l'imagine pas autrement, chacun tirant la couverture à soi, se souciant peu des conséquences.
La description des parties est réaliste, on se prend à suivre les stratégies. Il y a les joueurs qu'on aime bien, ceux qui nous agacent et ceux qu'on voudrait voir perdre. 
J'ai bien aimé les échanges de mails qui nous ramènent à la réalité. Mais j'ai trouvé que Jeanne était bien accommodante, et Martin super sympa… Un retour au quotidien, aux rêves d'un futur, loin des projecteurs et des paillettes.
Une lecture assez prenante …Que va-t-il gagner? Que va-t-il perdre?

Je remercie Partage Lecture et l'auteur pour ce partenariat.


dimanche 4 décembre 2016

Le cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates

Mary Ann SHAFFER & Annie BARROWS


Quatrième de couverture

Janvier 1946. Tandis que Londres se relève douloureusement de la guerre, Juliet, jeune écrivain, cherche un sujet de roman. Comment pourrait-elle imaginer que la lettre d'un inconnu, natif de l'ile de Guernesey, va le lui fournir ? Au fil des lettres qu'elle échange avec son nouveau correspondant, Juliet pénètre son monde et celui de ses amis : un étrange club de lecture inventé pour tromper l'occupant allemand, le « Cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates ». De lettre en lettre, Juliet découvre l'histoire d'une petite communauté débordante de charme, d'humour et d'humanité. Et puis vient le jour où, à son tour, elle se rend à Guernesey…
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Aline Azoulay.

Je regardais les différents présentoirs, rien de bien luxueux, les "jeudis de Nîmes" offrent à nos yeux des amas de jouets, vestiges souvent d'une autre époque, des vieux cd, ou vinyles peut-être cultes, des fèves, des trésors pour les collectionneurs de tous horizons, beaucoup de livres aussi.
Je l'ai vu, tout seul, comme mis de côté, comme s'il m'attendait. J'en avais entendu parlé… J'ai tendu la main, observé le livre en détail, souri au vendeur et deux euros  plus tard je partais avec ce roman.

Des conversations comme on peut uniquement en avoir par écrit, par courrier, aller jusqu'au bout de ce qu'on a à transmettre sans être interrompu. Lire et être obligé de bien structurer une réponse, ne pas couper la parole et imaginer celui qui écrit, celui qui lit…
J'aime parfois me plonger dans des correspondances. Ces conversations entre deux, ou plusieurs personnes, comme ici, ont une autre dimension. Les correspondant finissent toujours par se livrer, mais avec une touche de pudeur.

vendredi 2 décembre 2016

13 à table! 2017

Françoise Bourdin – Maxime Chattam 
François d'Epenoux – Caryl Frey 
Karine Giébel – Alexandra Lapierre 
Agnès Ledig – Marc Levy 
Agnès Martin-Lugand – Bernard Minier 
Romain Puértolas – Yann Quéffelec 
Franck Thilliez


Couverture de Jean-Charles de Castelbajac

Les plus grands auteurs de la littérature contemporaine ont pris leur plus belle plume pour la troisième année consécutive afin de vous concocter un délicieux recueil de nouvelles autour d'un thème : l'anniversaire. 

Le joyeux, le sinistre, le raté, celui qui finit dans les larmes ou le sang, l'apothéose de la fête et les éclats de rire, tout y est, comme dans la vie. 

Treize bougies à souffler sans modération. 

Ils ont de nouveau mis leur talent au service des restaurants du coeur, je dois dire que j'ai de pris un réel plaisir en lisant ces nouvelles.
Je ne ferai pas de critique pour chacune des nouvelles. Je les ai lu dans l'ordre alphabétique des auteurs, parce que c'est ainsi qu'elles sont présentées.
Ne mettez pas ce petit livre de côté, n'hésitez pas à le lire, comme moi peut-être découvrirez-vous certains auteurs, peut-être serez-vous heureux de retrouver vos favoris, et ne serez-vous pas mécontent de relire certains "boudés".