lundi 15 décembre 2014

Les chevaux de Troie - Le châtiment de Niobé

Jordan LETO
Couverture : Victoria P. sur Fotolia

Quatrième de couverture

« D’ici quelques jours, vous allez recevoir un courrier de votre banque. Il ne s’agit pas d’une erreur. Ne les appelez pas pour le vérifier. Ne faites rien. Sinon reprendre le cours normal de votre vie. » Ce mail est signé Diane. Pas de nom de famille. Juste Diane. À travers tous les États-Unis, des milliers de personnes, surendettées par la crise des subprimes, voient leur dette purement et simplement effacée. Bientôt, on découvre que le phénomène est mondial. Les banques semblent désarmées devant ces attaques sur leurs systèmes informatiques, pourtant hyper-sécurisés. La section cyber-criminalité du FBI est aussitôt saisie de l’affaire. Le jeune agent spécial Xander Kelly, fraîchement diplômé du MIT, prend la tête d’une cellule atypique, constituée de hackers « repentis ». Leroy « King » Baraka, un compteur de cartes surdoué qui a piraté les principaux sites de poker en ligne. Oscar Galopin, un prêtre qui a « nettoyé » certains comptes sulfureux de la Banque du Vatican. Et Ping, dont on ne sait pas grand’ chose sinon qu’il a réussi à pénétrer les serveurs de la NSA, qu’il est chinois, et qu’il a fait la Légion Étrangère. L’opinion publique prend fait et cause pour le pirate informatique. Journalistes, banquiers, FBI, bien sûr, tous se posent la même question. Qui est donc ce hacker qui se prend pour Robin des Bois ? Qui est Diane ? Et comment peut-il espérer que les banques vont se laisser faire sans réagir ? Mais peut-être que Diane n’est pas le seul à vouloir renverser les ordres établis…


J’ai lu ce livre dans le cadre de la lecture commune de « Novembre-Décembre  2014 » du forum « Partage lecture ». Le livre a été offert par « Rokh éditions ». Un grand MERCI à tous les intervenants.
Je suis entrée de plein pied dans ce triller, me passionnant pour Diane, en espérant qu’ aussi sympathiques qu’ils puissent être, Xander Kelly et son équipe n’allaient pas remonter jusqu’au délinquant. C’est si rare qu’on donne aux plus pauvres d’entre-nous…!
Ce ne serait qu’un roman comme un autre, si au-delà de l’histoire, l’auteur n’avait eu la superbe idée d’ entrecouper l’enquète par des sujets graves. Lorsque Alexander Kelly enquête, il rencontre toujours des spécialistes dans divers domaines. Ainsi il va nous détailler certains points économiques dont nous avons entendu vaguement parler, ou davantage selon notre intérêt. Il nous parle du sommeil, des rêves, … etc.  Chaque fois bien sûr pour avancer dans l’histoire.
Chaque fois que je suis revenue à la fiction, j’ai pris plaisir à voir évoluer les personnages, tout en ayant appris pas mal de choses sur des sujets variés. Mais alors, et je n’en dirai pas plus pour ne pas nuire à la lecture en dévoilant trop l’intrigue, j’ai trouvé l’implantation des chevaux de Troie dans « nos vies » tellement machiavélique qu’elle pourrait être vraie, mais ce serait sans compter sur le facteur H.
Je pense aussi qu’il est très important de lire la note de l’auteur.
En résumé, une lecture agréable et enrichissante.


Conte de Noël

Charles DICKENS


Ebenezer Scrooge, notre héros se satisfait de peu, ou plutôt de beaucoup, à condition qu'il s'agisse d'argent. Rien ne le satisfait davantage que de ne pas dépenser, même pour lui et d'entasser son "or".
Noël ne représente rien pour lui, si ce n'est d'être obligé de donner un jour de congé à son employé.
Seul, évidemment, le soir de Noël, il reçoit la visite de son associé décédé Jacob Marley. Du même acabit que notre héros, Marley revient de l'au delà, sans doute dans un espoir de rédemption, pour donner à Strogge la possibilité de, sinon changer son destin, au moins de voir à quoi ressemble sa vie.
Vont alors se succéder les "Trois esprits de Noël", la passé, le présent et le futur.
C'est un roman, un conte de 189 pages, partagé en cinq parties. Il est facile à lire, et empreint de l'esprit de Noël.
C'est un conte qu'on lit aux enfants pour leur faire comprendre que le partage et la compassion, c'est mieux que l'égoïsme et l'avarice.
Dickens (1812-1870) est considéré comme un des plus grand écrivain de son époque.

dimanche 14 décembre 2014

L'incolore Tsukuru Tazaki et ses années de pèlerinage

Haruki MURAKAMI
Couverture, graphisme: Atelier Dominique Toutain

Quatrième de couverture 

   Depuis le mois de juillet de sa deuxième année d’université jusqu’au mois de janvier de l’année suivante, Tsukuru Tazaki vécut en pensant presque exclusivement à la mort.

   À Nagoya, ils étaient cinq amis inséparables. L’un, Akamatsu, était surnommé Rouge ; Ômi était Bleu ; Shirane était Blanche et Kurono, Noire. Tsukuru Tazaki, lui, était sans couleur.

   Tsukuru est parti à Tokyo pour ses études ; les autres sont restés.

   Un jour, ils lui ont signifié qu’ils ne voulaient plus jamais le voir. Sans aucune explication. Lui-même n’en a pas cherché.

   Pendant seize ans, Tsukuru a vécu comme Jonas dans le ventre de la baleine, comme un mort qui n’aurait pas encore compris qu’il était mort.

   Il est devenu architecte, il dessine des gares.

   Et puis Sara est entrée dans sa vie. Tsukuru l’intrigue mais elle le sent hors d’atteinte, comme séparé du monde par une frontière invisible.

   Vivre sans amour n’est pas vivre. Alors, Tsukuru Tazaki va entamer son pèlerinage. À Nagoya. Et en Finlande. Pour confronter le passé et tenter de comprendre ce qui a brisé le cercle.
Traduit du japonais parHélène Morita

Parce qu'il est introverti, Tsukuru n'a posé aucune question. Sans explication on l'a rejeté, il accepte ce rejet sans comprendre. Il va presque se laisser mourir, quittant brusquement l'adolescence et leurs rêves à eux cinq, groupe dont il est désormais exclu. Six mois où tout son corps va se transformer pour devenir adulte. Jamais il ne cherchera à prendre contact avec ses anciens amis, accomplira son destin, mais gardera le traumatisme de cet inexplicable rejet.
Il rencontrera Haida, avec qui il se liera d'amitié, et qui disparaîtra de sa vie lui aussi sans explications.
Jusqu'au jour où, seize ans plus tard, il croise Sara. Pour elle il partira à la recherche de ses quatre amis, pour pouvoir peut-être construire enfin une relation sérieuse.
Les démons sont là, les rêves si réalistes qu'ils sont peut-être hallucinations, ou réalités. Accompagné dans son pèlerinage dans le passé par le piano et la musique de Liszt, "Les années de pèlerinage" et plus particulièrement "Le mal du pays".
Je regrette que Murakami nous laisse sans explication sur l'éloignement inexpliqué de Haida.
Je ne connais du japon, et des légendes asiatiques que trop peu de choses, et certainement des clichés. Si j'ai passé un très bon moment en lisant ce roman, je sais qu'il me manque beaucoup d'éléments pour apprécier ce texte à sa juste valeur.

samedi 13 décembre 2014

Gravé dans le sable

Michel BUSSI
Couverture: Thierry Sestier

Quatrième de couverture

Quel est le prix d’une vie ?

Quand on s’appelle Lucky, qu’on a la chance du diable, alors peut-être la mort n’est-elle qu’un défi. Un jeu. Ils étaient cent quatre-vingt-huit soldats sur la péniche en ce jour de juin 1944. Et Lucky a misé sa vie contre une hypothétique fortune.
Alice, sa fiancée, sublime et résolue, n’a plus rien à perdre lorsque vingt ans plus tard, elle apprend l’incroyable pacte conclu par Lucky quelques heures avant le Débarquement.
De la Normandie aux Etats-Unis, elle se lance à la quête de la vérité et des témoins… au risque de réveiller les démons du passé.

J'ai aimé ce livre, comme j'ai aimé tous les autres romans de cet auteur.
Du jour du débarquement, en juin 1944 jusqu'au premier décembre 1994, où justice (vengeance?)sera faite, Bussi nous entraine dans une suite d'évènements, rebondissements, et pendant quarante ans nous allons voir tous les héros vieillir avec leurs blessures. 
J'ai aimé les femmes, toute ces femmes avec leurs défauts et leurs qualités, amantes, mères ou amies, elles ont la force de leur conviction, elles restent fidèles à leurs idéaux. C'est la femme forte telle que j'aime qu'on la raconte, célèbre ou anonyme, la femme qui peut tout (même se tromper) parce qu'elle aime.

jeudi 11 décembre 2014

Dora Bruder

Patrick MODIANO
Couverture: René-Jacques

Quatrième de couverture

« J'ignorerai toujours à quoi elle passait ses journées, où elle se cachait, en compagnie de qui elle se trouvait pendant les mois d'hiver de sa première fugue et au cours des quelques semaines de printemps où elle s'est échappée à nouveau. C'est là son secret. Un pauvre et précieux secret que les bourreaux, les ordonnances, les autorités dites d'occupation, le Dépôt, les casernes, les camps, l'Histoire, le temps - tout ce qui vous souille et vous détruit - n'auront pas pu lui voler. »

Le quatrième de couverture de mon édition est le dernier paragraphe du roman, ce n'est pas commun, mais cela résume bien l'histoire.
Dans une vieille édition de Paris Soir, celle du 31 Décembre 1941, une annonce: "On y recherche une fugueuse âgée de quinze ans, Dora Bruder."
Nous sommes dans les années quatre-vingt-dix lorsque Modiano lit cette annonce. Il va partir à la recherche de cette jeune fugueuse. 
J'ai ressenti chez le narrateur comme un devoir de mémoire. Ecrire, retrouver Dora, c'est retrouver un peu de tous ceux qui ont disparus en ces temps de Paris occupé, d'étoile jaune, de rafles et d' internements abusifs. 
Se souvenir aujourd'hui en refaisant le chemin, ne pas oublier et mêler sa propre vie à ses recherches. Entre le 25 février 1926, jour de naissance de Dora, et le 13 août 1942, date de son internement au camp de Drancy, l'auteur tente de retrouver cette enfant rebelle.
C'est un roman assez étrange, comme si Modiano voulait qu'on oublie pas tous ces anonymes privés de leur liberté, de leur vie.

J'ai été profondément émue en écoutant certains extraits du discours de Modiano lors de la remise de son prix. J'ai donc décidé de le lire, vous pouvez le lire  ICI  .

dimanche 7 décembre 2014

Palissade

Franck VILLEMAUD

Quatrième de couverture

À sa sortie de l'hôpital psychiatrique, où il a séjourné un temps suite à une séparation douloureuse, Fred emménage dans une petite maison en arrière d'un immeuble, avec pour unique voisin Roland, ancien légionnaire d'une cinquantaine d'années.
Sur fond d'alcool et de rock'n'roll, une amitié trouble et déjantée va alors se nouer entre eux, dans le décor inamovible de leur cour commune que divise une vieille palissade en bois.
Jusqu'à ce que le passé s'invite à la fête…





"Il s'agit d'un roman à suspense un peu déjanté, écriture "vivante" à la première personne, sorte d'écrit testamentaire alliant thriller, alcool & rock'n'roll !" C'est ainsi que l'éditeur m'a présentée l'ouvrage. Je ne trouve pas mieux pour décrire l'impression que me laisse cette lecture.

J'ai d'abord été étonnée, Fred est mort…mais apparemment le narrateur passe de "il" à "je"…je relis trois fois la phrase, une coquille??? Non, c'est bien Fred le narrateur. J'arrive page 4…chapitre 27…Intriguée, je continue cependant ma lecture…Prise par le texte quelque peu déjanté, je ne vois pas passer les chapitres…24!!! je décide de jeter un oeil sur la table de matière…Je vais donc lire ce roman du chapitre zéro au chapitre zéro sans plus me poser de questions, j'avais compris!

Ce récit est l'adaptation d'un pièce de théâtre, avec de nombreux moments de musique, Fred est guitariste et sa maladie ne lui a pas permis d'exercer son art, mais toute sa vie semble rythmée par sa passion. Sa rencontre avec Roland, leurs soirées alcoolisées, tout cela semble sordide, deux paumés n'ayant pas d'envie, pas de vie, juste pour Fred, les rencontres "sexes". (je les ai trouvé irréalistes et très exagérées, comme une vantardise ou rêverie d'homme malade).
Fred, mort il y a six mois, allait avoir bientôt quarante ans, et va nous raconter comment et pourquoi on a retrouvé son corps calciné.
Je ne me suis pas laissée impressionner par la narration quelque peu surprenante, comme quelqu'un qui vous raconte une histoire, mais qui passe du coq à l'âne , racontant les événements un peu comme un alcoolique, et vous fredonne un air…Parce que ça lui passe par le tête.
Brusquement le ton change et je vous engage fortement à lire la suite, surprenante, inattendue, et pour le coup très bien écrite.
Merci aux éditions Taurnada et à Joël Maïssa pour ce partenariat.


samedi 6 décembre 2014

Novecento: pianiste

Alessandro BARICCO
Couverture: Éric Larrayadieu

Quatrième de couverture

Né lors d'une traversée, Novecento, à trente ans, n'a jamais mis le pied à terre. Naviguant sans répit sur l'Atlantique, il passe sa vie les mains posées sur les quatre-vingt-huit touches noires et blanches d'un piano, à composer une musique étrange et magnifique, qui n'appartient qu'à lui: la musique de l'Océan dont l'écho se répand dans tous les ports.
Sous la forme d'un monologue poétique, Baricco allie l'enchantement de la fable aux métaphores vertigineuses. 

Elle avait certainement tout pour me plaire, cette adaptation d'un pièce de théâtre. Tout semblait réuni  pour me séduire.
Le lieu, unique, un paquebot avec à son bord toute les différentes couches que l'humanité possède d'êtres humains.
L'époque, cette première moitié du XXième siècle, avec sa musique si particulière, si envoutante.
L'écriture aussi, un monologue plein de poésie.
Comme beaucoup d'hommes de ce début de siècle, Novecento rêve ses voyages, le paquebot, c'est son île à lui, et ses voyages, il les imagine à travers sa musique et il tire son inspiration du flux et reflux des vagues.
Alors, pourquoi suis-je restée en dehors de ce texte? Pourquoi n'ai-je pas embarqué à bord du "Virginian"? Il faudra qu'un jour je relise ce tout petit texte pour comprendre mon étrange réaction.






vendredi 5 décembre 2014

Patients


GRAND CORPS MALADE
Couverture: Rivierre/ DALLE

Quatrième de couverture

À tout juste vingt ans, alors qu'il chahute avec des amis, Fabien heurte le fond d'une piscine et se déplace les vertèbres. Les médecins diagnostiquent une probable paralysie à vie. Dans le style poétique, drôle et incisif qu'on lui connaît, Grand Corps Malade relate les péripéties vécues avec ses colocataires d'infortune dans un centre de rééducation. Jonglant entre émotion et dérision, ce récit est aussi celui d'une renaissance.

J'ai découvert le slam et Grand Corps Malade bien avant de connaître son histoire. J'ai su que ce grand garçon appuyé sur une béquille avait eu un accident, alors forcément je devais un jour ou l'autre croiser son "Patients".
La lecture de cette expérience se fait très facilement. L'auteur ne se lamente pas sur son sort, il nous offre comme un cadeau son long voyage dans un centre de rééducation, ses espoirs, sa lutte. 
Après avoir lu "Acharnements sans merci" écrit par Didier Roy grâce à une commande vocale, j'avais intégré ce que nous, ignorants du monde des infirmes n'avions pas compris…Le handicap physique a beaucoup de répercussions que nous n'imaginons même pas.
Dans le handicap comme dans la douleur il n'existe pas d'échelle, il existe simplement des êtres humains qui réagissent différemment. Mais il y a souvent un point commun; le courage.
Des témoignages aussi spontanés et aussi sobres, où l'humour est présent sont très rares. Merci Fabien Marsaud.
    

jeudi 4 décembre 2014

13 à table!

Françoise BOURDIN – Maxime CHATTAM – Alexandra LAPIERRE – Agnès LEDIG – Gilles LEGARDINIER – Pierre LEMAITRE – Marc LEVY – Guillaume MUSSO – Jean-Marie PÉRIER – Tatiana de ROSNAY – Éric-Emmanuel SCHMITT – Franck THILLIEZ – Bernard WERBER

Couverture: Severin Millet

Quatrième de couverture

13 des plus grands auteurs français actuels pour 13 nouvelles autour d'un thème commun : 
un repas. 
Intrigues policières, réunions de famille qui dérapent, retrouvailles inattendues… 
Du noir, de la tendresse, de l'humour, de l'absurde, à chacun sa recette. 
13 repas à déguster sans modération, alors à table ! 


Je n'ai trouvé aucune photo où tous les auteurs de ce recueil de nouvelles étaient visibles. 
Au delà d'avoir mis leur talent au service des restaurants du coeur, je dois dire que j'ai pris un réel plaisir en lisant ces nouvelles.
Je ne ferai pas de critique pour chacune des nouvelles. Je les ai lu dans l'ordre alphabétique des auteurs, parce que c'est ainsi qu'elles sont présentées. J'ai donc résisté à les lire en fonction de mes goûts littéraires. 
Ne mettez pas ce petit livre de côté, n'hésitez pas à le lire, comme moi peut-être découvrirez-vous certains auteurs, peut-être serez-vous heureux de retrouver vos favoris, et ne serez-vous pas mécontent de relire certains "boudés".
Et de ma vie je ne mangerai plus de crustacés sans avoir une pensée pour "Bob"

mercredi 3 décembre 2014

Les derniers jours du paradis

Robert Charles WILSON
Couverture: Manchu

Quatrième de couverture:

Alors que l’Amérique se prépare à fêter les cent ans de l’Armistice de 1914, un siècle de paix mondiale, d’avancées sociales et de prospérité, Cassie n’arrive pas à dormir. Au milieu de la nuit, elle se lève et va regarder par la fenêtre. Elle remarque alors dans la rue un homme étrange qui l’observe longtemps, traverse la chaussée… et se fait écraser par un chauffard. L’état du cadavre confirme ses craintes : la victime n’est pas un homme mais un des simulacres de l’Hypercolonie, sans doute venu pour les tuer, son petit frère et elle. Encore traumatisée par l’assassinat de ses parents, victimes sept ans plus tôt des simulacres, Cassie n’a pas d’autre solution que fuir.
L’Hypercolonie est repartie en guerre contre tous ceux qui savent que la Terre de 2014 est un paradis truqué.

Traduit de l'anglais (Canada) par Gilles Goullet

Voilà un auteur que je ne connaissais pas (hé oui, encore un!!!), mais j'ai bien sûr pour excuse que je lis peu de S.F. En revanche, au cinéma c'est un genre que j'aime bien.
Bien évidemment l'entité extra terrestre échappe au commun des mortels, seuls quelques membres d'une société secrète, la "Correspondence Society", sont au courant de l'invasion de notre planète et de son possible asservissement.
Cette société a pour but de lutter contre cette invasion et de mettre un terme aux agissements de "l'Hypercolonie".
Cassie et son jeune frère, tous les deux orphelins à la suite du massacre de leurs parents par les "simulacres" doivent fuir. Ils retrouvent d'autres résistants et vont essayer de retrouver le membre fondateur de cette société secrète.
De leur côté, Ethan et Nerissa, vont entreprendre le même voyage afin de rejoindre, pour Nerissa, Cassie et Thomas, pour Ethan de prendre contact avec Werner Beck (riche fondateur et chef du groupe).
C'est donc à travers deux "romans routes" que l'auteur nous guide à travers les Amériques. C'est un monde où on oscille entre confiance et méfiance, haine et amour.

lundi 1 décembre 2014

Acharnements sans merci

Didier ROY

Couverture: José Pallarès

Quatrième de couverture

Dans un manoir, une main mystérieuse frappe sans merci… 
Paul Lupin, homme à tout faire des lieux est soupçonné d’être un tueur en série: décès étranges et mystérieuses disparitions jalonnent son parcours de vie. 
Quand ses employeurs, les barons Aspen, sont assassinés, il est formellement accusé: l'homme qui n'a de cesse de clamer son innocence, serait-il un manipulateur doué d'un sens inné et inouï de la dissimulation? Ou est-il le naïf qu’à l'évidence il parait être? 
Entre-temps, l’intrigue se noue et le coupable sera « authentifié"... à l'effarante surprise de tous, lecteur compris!

Ils étaient plutôt heureux, Paul et Nicole Lupin et leur fille Marjorie. Ils vivaient et travaillaient chez les barons Aspen. Ils décident, malgré les risques courus par Nicole, d’avoir un autre enfant.
C’est avec la première lettre anonyme,
« Si tu perds ta femme! 
Sache que tu le regretteras toute ta vie! »
que nous entrons alors dans une série de malheurs, de drames qui se succèdent au cours des années et se poursuivent avec l’incarcération puis le procès de Paul Lupin.
Pourquoi semble-t-on s’acharner sur cet homme plutôt discret et honnête. Qui peut-être aussi déterminé pour ainsi le persécuter.
Deux inconnus, John et David, sortent amnésiques du coma. Très mal en point physiquement et psychologiquement ils partagent la même chambre et vont suivre une rééducation afin de tenter de retrouver leur autonomie et leur mémoire.
Bien sûr, nous découvrirons le lien entre tous ces personnages. J’avais envisagé certains secrets dans la passé du couple, mais je dois dire que je n’avais pas vu venir « le coupable » et ses motifs.

Je n’ai pratiquement pas lâché ce roman pendant sa lecture, et pourtant je n’ai pas aimé le style de l’auteur. L’ intrigue est passionnante, l’ écriture sincère et efficace, mais elle me parait ressembler plus à un scénario qu’à un roman.
Surtout, ne pas omettre de lire la préface de Daniel Devakarne, l’avant-propos et les remerciements de l’auteur qui éclairent d’un jour nouveau certains passages du roman.
Un autre avis, sur le blog "P(art)age de lectures…" ICI