lundi 3 juillet 2017

Némésis — Tome 1 : La recrue

Pascal NINOT

Quatrième de couverture

Quarantenaire divorcé avec une passion pour l’écriture, Hugo trouve sur un site de rencontres Emmanuelle, son évidence. Mais autour de leur nid d’amour aux Cévennes se multiplient les incidents étranges : des vols répétés chez la propriétaire de l’immeuble, la disparition d’une résidente de la maison de retraite où travaille Emmanuelle … Quand le couple se retrouvera mêlé à une nouvelle disparition tragique en Tunisie, Hugo devra utiliser toutes les ressources disponibles pour résoudre une affaire d’envergure mondiale. Et alors que les mystères impliquant son aimée affluent, une rencontre avec un agent spécial pourrait bien changer leur vie.

"Némésis la déesse de la juste colère des dieux et de la rétribution. Elle est l'équilibre des hommes dans ce qui leur est dû et de la responsabilité de leurs actes. Elle est justice mais aussi vengeance." 
C'est ainsi que commence le roman, nous expliquant qu'aujourd'hui, Némésis est dirigée par Thémis, femme hors du commun qui dirige le monde, manipule les peuples…etc.
Je pensais donc lire un roman parlant de secte, de secrets d'état, de politique et d'argent, pas d'amour.
Lorsqu'il rencontre, via les réseaux sociaux Emmanuelle, Hugo tombe éperdument amoureux. Il décide de vivre avec elle dans les Cévennes. Il quitte donc la région parisienne et s'installe dans un petit nid d'amour… Très vite on s'aperçoit que Emmanuelle n'est pas très équilibrée, elle semble atteinte de schizophrénie. 
Je pensais donc lire un roman racontant les immenses difficultés de vivre avec des personnes charmantes, aimantes et aimables et qui brusquement peuvent devenir terrifiantes, de cet enfer du quotidien, de la gestion d'une maladie pour laquelle hélas l'amour ne suffit pas!
Finalement je me retrouve au centre d'un complot familial, puis au centre d'un complot international… 
Si j'ai trouvé que l'auteur connaissait et décrivait bien ce petit bout du sud-est, j'ai noté qu'il connaissait mal le monde des maladies mentales… Il faut beaucoup de temps pour que les patients acceptent leur traitement, et quatre gélules, un seul entretien avec un psychiatre sont rarement suffisants pour équilibrer les malades… 
Je n'ai pas toujours bien situé les évènements dans le temps…Parfois rêves dans le TGV… devenant réalité! 
Les relations avec les gens sont aussi assez surprenantes, un regard, je te fais confiance, … On parle beaucoup de belles personnes… Comment interpréter "belles personnes" dans l'absolu? 
Je crois que si j'ai lu ce roman sans déplaisir, il est plutôt prenant, on a envie d'aller plus loin pour savoir, pour comprendre, en revanche je n'ai pas tout compris. 
Je remercie  Anaelle, des éditions Publishroom pour ce partenariat.


Némésis — La recrue
de Pascal Ninot



samedi 1 juillet 2017

La maison bleu horizon

Jean-Marc DHAINAUT

Quatrième de couverture

Janvier 1985. Tout commence par un message laissé sur le répondeur d'Alan Lambin, enquêteur spécialiste en phénomènes de hantises. Une maison, dans un village de la Somme, semble hantée par un esprit qui effraie la famille qui y vit. En quittant sa chère Bretagne, Alan ignore encore l'enquête bouleversante qui l'attend et les cauchemars qui vont le projeter au cœur des tranchées de 1915. Bloqué par une tempête de neige, sous le regard perçant d'un étrange corbeau, Alan réussira-t-il à libérer cette maison de ce qui la tourmente ?

Breton et normand, Alan Lambin a été nourri de légendes, de superstitions et d'anecdotes plus ou moins vérifiées. Pourtant il est cartésien et cherche à expliquer les évènements qui peuvent effrayer les habitants de lieux, de maisons hantés. 
Alors qu'en ce début d'année 1985 le froid s'abat sur la région entière, des évènements étranges perturbent la famille Anneraux. Alan va enquêter dans cette étrange demeure, il va être confronté aux peurs des habitants, mais aussi à ses propres cauchemars.
Deux enfants, Thomas si sage et si jeune, Peggy, jeune ado réfractaire au "chasseur", leur maman Hélène et la domestique Mélanie sont impressionnés par des spectres, des pleurs, et peut-être des menaces. L'absence du maître des lieux augmente l'angoisse des siens. Où est Jean-Pierre Anneraux?
C'est une lecture facile et agréable. Je ne crains pas les fantômes, je ne suis pas sure qu'ils existent en dehors de la littérature et de nos fantasmes, mais j'ai senti la présence de Joseph, et j'ai aimé que justice soit rendue.
Au delà du roman, il y a dans cet ouvrage une volonté de rendre hommage à tous ces hommes si jeunes, ces soldats, ces poilus envoyés au combat, servant d'appât et de chair à canon. J'ignore pourquoi, mais dès qu'il s'agit de cette guerre, j'éprouve une émotion intense, un sentiment de profonde injustice. Les coquelicots dans nos prés sont un vibrant hommage à tous ces jeunes gens!

Merci aux éditions Taurnada et à Joël Maïssa pour ce partenariat.