samedi 26 septembre 2020

Champ de tir de Linwood BARCLAY

 


Quatrième de couverture :

Quand des citoyens justiciers sèment la terreur dans une petite bourgade américaine... Meurtres, complots et coups tordus : à Promise Falls, on ne badine pas avec le crime !

D'habitude si paisible, la petite ville de Promise Falls est en ébullition. C'est d'abord un type ahuri qui débarque dans le bureau de l'inspecteur Duckworth en prétendant avoir été kidnappé et passé à tabac. Sur son dos, un tatouage l'accuse d'être un meurtrier.
Et puis il y a l'affaire Jeremy Pilford. Ce gosse de riche arrogant, soupçonné d'avoir écrasé une jeune fille, vient d'engager le privé Cal Weaver pour assurer sa sécurité. Acquitté au tribunal pour irresponsabilité, l'adolescent se retrouve lynché dans les médias et harcelé par une meute d'anonymes.

Qui sont ces bons redresseurs de torts, ces "social justice warriors" rassemblés sur les réseaux sociaux, déterminés à faire payer les supposés criminels ? Quelles sont leurs intentions ? Et sont-ils toujours bien informés ?

Alors que la ville ressemble à un champ de tir, Duckworth et Weaver ne seront pas trop de deux pour lutter contre cette chasse aux sorcières des temps modernes...
Traduit de l'anglais (Canada) par Renaud Morin.

Mon avis :

J'ai pris un réel plaisir en lisant ce quatrième tome de la série  "Promise Falls" .
Quel bonheur de retrouver cette petite ville américaine, inventée de toute pièce, ses habitants, son policier, l'inspecteur Duckworth et le détective privé Weaver. 
Deux enquêtes parallèles qui bien sûr se croisent, se complètent. 
Duckworth espère des relations apaisées avec son fils, Weaver espère juste bien faire ce qu'il fait.
Weaver doit protéger le jeune Pilfort victime de harcèlements, les réseaux sociaux l'ayant choisi pour cible. Duckworth doit enquêter sur un tatouage étrange dessiné sur le dos d'un jeune homme "fragile".
Des rebondissements, de l'action, des poursuites, mais aussi les drames de l'abandon, de l'isolement, de la solitude. On trouve dans la lecture de cette série toute la palette des sentiments .


Linwood Barclay 
Caricature de Paul Moyse
Source Irancartoon.com


mardi 22 septembre 2020

Regarder le noir d'Yvan FAUTH

 


Quatrième de couverture : 

LES GRANDS NOMS DU THRILLER FRANÇAIS METTENT NOS SENS EN ÉVEIL.

Douze auteurs prestigieux de noir sont ici réunis et, si chacun a son mode opératoire, le mot d'ordre est le même pour tous : que l'on ouvre grand les yeux au fil de récits qui jouent avec les différentes interprétations de la vision.

Dans ces nouvelles, ils ont donné libre cours à leur noire imagination pour créer une atmosphère, des personnages inoubliables et une tension qui vous happeront dès les premiers mots... et jusqu'à la chute. Éclectique et surprenant, ce recueil renferme onze expériences exceptionnelles de lecture.

N'ayez pas froid aux yeux, venez 
Regarder le noir


Mon avis:

Une lecture agréable.

Regarder les voitures s'envoler d'Olivier Norek

Voilà un auteur que j’apprécie beaucoup ! 

Je viens de terminer « Code 93 » et « Territoires » est dans ma PAL.

Glacée, j’ai été glacée par cette nouvelle…Et si j’avais eu le moindre doute quant à la teneur de ce recueil, Norek a su le balayer d’un envol de voiture !

Mes lectures de Norek

 

Nuit d'acide de Julie Ewa

Un auteur que je ne connais pas. Elle nous plonge dans l’horreur des enlèvements d’enfants pour les employer à la mendicité. 

Sordide, inhumain mais hélas tellement vrai !

 

The Ox de Fred Mars

Un auteur que je découvre.

Un banal homme de ménage qui ne voit pas, qui voit en nuance de gris,

un crime très violent. Des flashs, une boite pour forniquer sans états d’âme.

À découvrir en tout cas ! 

 

Le mur de Claire Favan

Noir, encore, ce futur apocalyptique que nous décrit Favan, où les gens sont « classés » en fonction de leur vue. Sans doute parce qu’on navigue « à vue ».

 Ma lecture de Claire Favan ici


Demain de René Manzor

Un auteur que j’ai eu le plaisir de découvrir avec « Celui dont le nom n’est plus » et que j’ai retrouvé avec bonheur ici. Chance, son héroïne est si jolie, si mystérieuse…

 

Transparente d'Amélie Antoine

Se sentir mal aimée, se trouver insignifiante, regarder le temps passer, et le regard s’éteint ! Pourtant, il suffit d’un sourire ! Parfois !

 

Anaïs de Fabrice Papillon

Anaïs, très chère et très belle Anaïs, pourquoi hantes-tu notre héros. Qu’a donc fait Monsieur Darcy pour être ainsi persécuté par sa belle?

 

La tache de Gaëlle Perrin-Guillet

« Haut le chœur » et je découvre Gaëlle Perrin-Guillet.

Complètement happée par cette nouvelle à la chute étonnante !

 

Private eye de R. J. Ellory

Je viens de terminer « Seul le silence »

Je retrouve Ellory, toujours traduit par Fabrice Pointeau.

Une histoire noire de « tel est pris qui croyait prendre » et amorale à souhait !

Mes lectures d' Ellory ICI

 

Tout contre moi de Johana Gustawsson

J’ai eu beaucoup de mal avec cette nouvelle que j’ai lu à plusieurs reprises. La tristesse d’un amour, l’adultère… 

 

Darkness de Barbara Abel et Karine Giebel

La tristesse de l’abandon, la tristesse de la séparation,

Deux écritures, deux vies en parallèles.

Mais entre ces deux vies, un lien indéfectible.

Mes lectures de Giebel ICI


Yvan Fauth
Dessin : Jack Koch
Source Bibliosurf.com


Alors pourquoi pas "Sentir le noir", "Goûter le noir" et "Toucher le noir "?
J'attends avec impatience ces suites!

ICI  "Écouter le noir"

dimanche 20 septembre 2020

Seul le silence de R.J. ELLORY


 

Quatrième de couverture :

Joseph a douze ans lorsqu'il découvre dans son village de Géorgie le corps d'une fillette assassinée. Une des premières victimes d'une longue série de crimes. 
Des années plus tard, alors que l'affaire semble enfin élucidée, Joseph s'installe à New York. 
Mais, de nouveau, les meurtres d'enfants se multiplient... 
Pour exorciser ses démons, Joseph part à la recherche de ce tueur qui le hante. 
Traduit de l'anglais par Fabrice Pointeau.

Mon avis :
 
 J'ai eu cette étrange impression d'immersion en lisant ce roman. Plonger dans l'écriture et lire en apnée, tant le propos mérite de ne pas se laisser distraire. Être soulagée de rencontrer une écriture différente, une écriture italique pour reprendre mon souffle, pour respirer enfin!  
Comme elle est longue, lente, triste cette vie qui semble n'être que malheur, et pourtant, la douceur des plumes blanches, des plumes d'anges! 
Les anges, ce sont ces petites filles enlevées, violées, mutilées. 
Alors qu'il est si jeune, Joseph découvre le premier meurtre, le premier d'une longue série. Il a essayé pourtant de protéger, il a crée "Les anges gardiens'', il a tenté d'être vigilant, mais il n'était qu'un enfant pour qui la vie ne sera plus jamais "simple et tranquille" (P.V.). 
De cette lecture, on ne sort pas indemne.
J'ai aimé l'écriture de l'auteur, j'ai aimé la façon dont l'auteur raconte cette histoire. 
J'ai aimé que Joseph soit le narrateur, et que le narrateur soit un écrivain. 
Et si j'ai préféré "Papillon de nuit"c'est sûrement une question de moment. 



Ron Jon ELLORY 
Photo Facebook Mai 2019


8 juin 2014
Palais Jacques Coeur à Bourges.
Un cri tellement silencieux! 

dimanche 13 septembre 2020

Le discours de Fabrice CARO



Quatrième de couverture : 

"Je prononcerai ce discours à une condition, Ludo, une seule : que tu arrêtes de faire grincer ta fourchette dans ton assiette. Je pourrais tuer pour ça. Il y a des codes, Ludo, sinon c’est le bordel. Sept milliards de névrosés essayant de vivre ensemble, se faisant croire que c’est possible, qu’on ne tue pas pour un grincement de fourchette dans l’assiette, qu’on ne quitte pas son amoureux parce qu’il fait du bruit en buvant son café.»

Lors d’un dîner en famille, Adrien, qui vient de se faire plaquer, apprend qu’il doit prendre la parole au mariage de sa sœur. Entre le gratin dauphinois et les tentatives de discours toutes plus absurdes les unes que les autres, il n’espère qu’une chose : que Sonia revienne.


Mon avis:

J'ai beaucoup ri en lisant ce livre, sans retenu, ri aux éclats. 

Qui parmi nous n'a pas un jour laissé vagabonder son esprit pendant un repas de famille, l'air entendu, le sourire aux coins des lèvres, prête à une répartie bateau si une question trop directe est posée?               Qui n'a pas observé un jour, au cours d'un interminable repas de famille quelqu'un étouffer un bâillement, sourire bêtement alors que le propos étai triste, et regarder discrètement sa montre?

Fabrice Caro est connu sous le pseudonyme de « Fabcaro », dessinateur et scénariste il travaille pour différentes revues de bandes dessinés, pour la presse et l'illustration de livres. 

Je ne sais malheureusement pas lire les bandes dessinées. Je ne connais donc pas l' oeuvre de ce sympathique et talentueux jeune homme. 


Illustration "Fabrice Caro" 
de Corinne Hyafil, 
influenceuse LOKKO
 journaliste, réalisatrice "LOKKO"

samedi 5 septembre 2020

Code 93 d' Olivier NOREK


Quatrième de couverture: 

Un cadavre, émasculé, qui rouvre les yeux sur la table d’autopsie. Un portable qui se met à sonner dans le corps d’un jeune toxico, mort de brûlures inexplicables. Malgré quinze ans de terrain en Seine-Saint-Denis, Victor Coste, capitaine de police, se prépare au pire.
Et que penser de ces lettres anonymes qui dessinent une première piste: celle d’un mystérieux dossier, le "Code 93" ?
Une piste qui, des cercles huppés parisiens aux quartiers déshérités, fera franchir à Coste les limites du périphérique, et de la raison…

Mon avis :

Malgré les scènes de meurtres et de tortures particulièrement violentes, malgré la déchéance et le malheur, la drogue et la prostitution, quel bonheur de lecture.
Une équipe soudée, une nouvelle recrue atypique et plutôt sympa, le drame de la trahison d'un collègue et surtout ami.
Après "Entre deux mondes" et "Surface" me voici de nouveau séduite par l'écriture de Norek.
C'est mon premier "Victor Coste" et "Territoire" est dans ma PAL.



Illustration "Olivier Norek" 
de Bruno Chabert.
Métro du 03/08/2016