mardi 27 novembre 2018

Salina— Les trois exils de Laurent GAUDÉ


Le point de vue des éditeurs

Qui dira l’histoire de Salina, la mère aux trois fils, la femme aux trois exils, l’enfant abandonnée aux larmes de sel ? Elle fut recueillie par Mamambala et élevée comme sa fille dans un clan qui jamais ne la vit autrement qu’étrangère et qui voulut la soumettre. Au soir de son existence, c’est son dernier fils qui raconte ce qu’elle a été, afin que la mort lui offre le repos que la vie lui a défendu, afin que le récit devienne légende.
Renouant avec la veine mythique et archaïque de La Mort du roi Tsongor, Laurent Gaudé écrit la geste douloureuse d’une héroïne lumineuse, puissante et sauvage, qui prit l’amour pour un dû et la vengeance pour une raison de vivre.

Mon avis:

"Par le sel de ces larmes dont tu as couvert la terre, je t'appelle Salina" 
Ainsi fut nommée par Mamambala l'enfant abandonnée.
L'histoire de Salina est racontée par Malaka, son troisième et dernier fils… celui né pour l'accompagner vers son dernier exil, celui né pour raconter sa vie, pour qu'on ne l'oublie pas, pour que sa vie deviennent une légende, un mythe.
Elle lui a appris sa vie, sa longue et douloureuse vie, les misères, les désespoirs des années de désert, de solitude… Elle lui a répété durant toute son enfance son amour, son rejet, sa vengeance…Sans pudeur, sans retenue.
Et comme souvent je retrouve chez Gaudé cette femme, hors du commun, cette femme exceptionnelle. Si parfois elle m'a choquée, si parfois je n'ai pas compris, ou plutôt pas admis son comportement… je ne peux encore une fois qu'admirer la superbe écriture de l'auteur… qui sublime son héroïne, à travers le récit du fils!
Une oeuvre, un roman, magnifique! 

Mon petit plus:

Mes lectures de Laurent Gaudé  ICI
 

samedi 24 novembre 2018

De sang et de lumière de Laurent GAUDÉ


Le point de vue de l'éditeur:

Ces poèmes engagés à l’humanisme ardent, à la sincérité poignante, se sont nourris, pour la plupart, des voyages de Laurent Gaudé. 
Qu’ils donnent la parole aux opprimés réduits au silence ou ravivent le souvenir des peuples engloutis de l’histoire, qu’ils exaltent l’amour d’une mère ou la fraternité nécessaire, qu’ils évoquent les réfugiés en quête d’une impossible terre d’accueil ou les abominables convois de bois d’ébène des siècles passés, ils sont habités d’une ferveur païenne lumineuse, qui voudrait souffler le vent de l’espérance.

Mon avis:

Romans, nouvelles, pièces de théâtre, je n'ai jamais été déçue en lisant Laurent Gaudé.
Comme dans tous ses textes, Gaudé dénonce l'oppression, les guerres, l'esclavage du passé et celui du présent qui ne dit pas son nom. Les rêves d'un monde meilleur, et pour être fidèle à lui même, il nous raconte Solange et sa maman, Solange que sa mère veut protéger, voudrait épargner… 
Les vers semblent s'égrener, comme les longues cohortes d'hommes, de femmes et d'enfants, tentant d'atteindre des paradis imaginaires. 
 
Mon petit plus:
Deux extraits du poème "Et pourquoi pas la joie" 
(page 53 et 54 de mon édition)
"Va ma fille,
Retourne à la vie.
Les coqs chantent,
Les voitures vont et viennent à Bourbon, Carrefour Feuilles, Bolosse
Soulevant des orages secs de poussière.
Fonds-toi dans la foule.
Nous ne nous reverrons plus."

"Tu es Solange
Tout est à toi qui n’as rien
Et pourquoi pas la joie ?
La fierté d’être femme
Fille de mère nombreuse,
Indisciplinée au temps,
Affranchie,
Sœur des fougères qui plient
doucement sous le vent."

vendredi 23 novembre 2018

Histoire d'un chien mapuche de Luis SEPULVEDA


Dessins de Joëlle JOLIVET

Quatrième de couverture

Le chien, prisonnier, affamé, guide la bande d’hommes lancée à la poursuite d’un Indien blessé dans la forêt d’Araucanie. Il a reconnu l’odeur d’Aukamañ, son frère-homme, auprès duquel il a grandi dans le village mapuche.
Le chien a vieilli mais il n’a pas oublié ce que lui ont appris les Indiens Mapuches : le respect de la nature et de toutes ses créatures. Il va tenter de sauver son frère-homme, de lui prouver sa loyauté aux liens d’amitié que le temps ne peut défaire.
Avec son incomparable talent de conteur, Luis Sepúlveda célèbre l’amitié et la fidélité et le lien si particulier  des Mapuches avec la nature.
Traduit de l'espagnol (Chili) par Anne-Marie Métailié

Mon avis:

Quel joli petit roman! (petit en effet, moins de 100 pages) 
Quel conte agréable à lire!
Quel bonheur de lecture!
Des colons détruisent un village mapuche, enlèvent Afmau, un magnifique chien. 
Plus tard, ils espèrent que ce chien va les mener vers un indien en fuite.
Nous allons suivre Afmau (loyal et fidèle),  d'abord jeune chiot élevé avec Aukamañ (condor libre), son frère-homme, puis devenu adulte, enlevé et maltraité, il retrouvera l'enfant mapuche, devenu lui aussi adulte et instruit.

Mon petit plus: 

"Le vieux qui lisait des romans d'amour"  fut ma première rencontre avec Luis Sepùlveda.

J'ai aussi beaucoup aimé les dessins de Joëlle Jolivet. 
Ils accompagnent agréablement l'histoire.



jeudi 22 novembre 2018

Zazie dans le métro de Raymond QUENEAU


Quatrième de couverture:

Zazie débarque à Paris pour la première fois chez Tonton Gabriel. Le Panthéon, Les Invalides et le tombeau du véritable Napoléon, elle s'en contrefiche! Mais kess-qui l'intéresse alors, Zazie, à part les bloudjinnzes? Le métro. Et quand elle apprend que les employés sont en grève, elle leur envoie une bordée d'injures. C'est qu'il vaut mieux ne pas la contrarier, la mouflette!

Les tribulations d'une gamine impertinente et culottée dans le Paris des années 1950. Un chef d'oeuvre d' humour qui joue avec le langage, par un maître du genre.

Mon avis:

Je n'ai pas aimé, je l'ai lu jusqu'au bout, espérant trouver l'humour dont parle l'éditeur dans la  présentation… et si le langage ne m'a pas choquée, je n'ai pas aimé la vulgarité de Zazie. 
Parfois c'est vrai, j'ai souri… l'argot, la langage populaire, c'est toujours en rapport avec une époque, un lieu ou un métier. Le parler phonétique, même s'il est parfois difficile à déchiffrer donne au texte un réalisme agréable.
J'ai lu ici et là que "Zazie parle vraie", je ne crois pas que dans les années 50 les petites provinciales (Zazie est berrichonne) parlaient "cru", insultaient les adultes et finissaient toutes les phrases par l'allocution "Mon c** ". 

Ma petite anecdote:

J'ai acheté ce roman au rayon jeunesse d'une librairie, parce que comme tout le monde, j'en avais entendu parler. Je voulais l'offrir à ma petite fille, surprise de constater qu'il était conseillé à partir de douze ans (Lisa aura 12 ans le premier mars prochain!).
Ce roman restera dans ma bibliothèque, et si elle désire le lire, elle le fera… Mais je ne lui en ferai pas cadeau. 

dimanche 18 novembre 2018

La valse des arbres et du ciel de Jean-Michel GUENASSIA


Quatrième de couverture :

Auvers-sur-Oise, juin 1890. Le docteur Gachet ouvre sa maison à un artiste néerlandais sans le sou, en proie à des crises terrassantes : Vincent Van Gogh. Gachet est un amateur d’art : il collectionne tout ce que lui proposent ses « amis » peintres, en échange de consultations. 
La rencontre de sa fille Marguerite et de Vincent sera fulgurante, passionnée, fatale.
Et si le docteur Gachet n'avait pas été l'ami fidèle des impressionnistes mais plutôt un opportuniste cupide? Et si Marguerite avait été trop exaltée? Et si Van Gogh ne s'était pas suicidé?
Autant de questions passionnantes auxquelles Jean-Michel Guenassia apporte des réponses insoupçonnées avec la puissance romanesque et la vérité documentaire qu'on lui connaît à l’auteur depuis "Le Club des incorrigibles optimistes".
Une version stupéfiante des derniers jours de Van Gogh.

Mon avis:

"Une version stupéfiante des derniers jours de Van Gogh." écrit l'éditeur… Il est vrai qu'il y a aussi beaucoup de "SI" dans la présentation de l'oeuvre. 
Une vision romanesque de la fin de vie de Van Gogh à laquelle je n'ai pas adhéré… 
Que Marguerite, dont on ne sait pratiquement rien, s'amourache de l'artiste… pourquoi pas! Qu'ils deviennent amants, là encore je veux bien, mais pourquoi cet amour fou alors que Marguerite ne ressent aucun plaisir dans l'acte d'amour. Pourquoi sortir à la nuit tombée, alors qu'elle ne verra plus les peintures qui seules la subjuguent? Le syndrome de Stendal suffit-il pour sacrifier toute une vie? 
Les documentaires parlent des évènement se passant à l'époque du roman, et les échanges épistolaires entre Van Gogh, son frère et quelques amis sont intéressants, mais n'apporte rien au récit de Marguerite.

Mon petit plus:

J'ai été déçue par ce roman, mais j'aime beaucoup l'écriture de Jean-Michel Guenassia que j'ai découvert avec "Le club des incorrigibles optimistes", puis "La vie rêvée d'Ernesto G." deux romans phares pour moi! 

mercredi 14 novembre 2018

13 à table! 2019


Couverture de PLANTU


5 ans, ça se fête !


Philippe BESSON • Françoise BOURDIN 
Maxime CHATTAM • François d'EPENOUX 
Éric GIACOMETTI • Karine GIEBEL 
Philippe JAENADA • Alexandra LAPIERRE  
Agnès MARTIN-LUGAND • Véronique OVALDÉ 
Romain PUÉRTOLAS • Jacques RAVENNE 
Tatiana de ROSNAY • Leïla SLIMANI 
Alice ZENITER

Mon avis qui n'en est pas un!

Ils ont mis leur talent au service des restaurants du coeur.
J'ai de pris un réel plaisir en lisant ces nouvelles.
Je les ai lues  dans l'ordre alphabétique des auteurs, parce que c'est ainsi qu'elles sont présentées.

Ne mettez pas ce petit livre de côté, n'hésitez pas à le lire, comme moi peut-être découvrirez-vous certains auteurs, peut-être serez-vous heureux de retrouver vos favoris, et ne serez-vous pas mécontent de relire certains "boudés".

Mon petit plus

Ce recueil est dédicacé à Véronique Colucci, décédée le 6 avril dernier.
Elle est à l'origine de l'aventure de "13 à table!"
Les "resto du coeur" sont crées en 1985 par Coluche.
Après la mort de son ex-mari, le 19 juin 1986, 
Véronique Colucci reprend sa suite et devient administratrice.


Hommage et respect Madame!

dimanche 11 novembre 2018

Pot aux roses et noirs secrets de Amy B. de MARA


Présentation de l'éditeur:

Avez-vous déjà caché des vérités ? En imaginant préserver vos enfants avez-vous choisi de ne rien leur dire ? Mais le silence a ses limites et Béatrix va l'apprendre à ses dépens. 
Mariée, maman, Béatrix vit en parfaite adéquation dans notre folle époque contemporaine. Cependant, elle a toujours ressenti autour d'elle des non-dits et les comportements d'évitement de son entourage rendent son passé confus, telle une évidence qu'elle aurait négligée. Quels noirs secrets sa famille a-t-elle pu lui dissimuler ? Et si l’enquête dans laquelle elle s’investissait la conduisait à découvrir le pot aux roses ? A la fois délicieux, et implacable, "Pot aux roses et noirs secrets" nous entraîne dans une quête d’identité savoureuse, mêlant anecdotes cocasses et réalisme pittoresque. Un roman qui donne à réfléchir, et apporte de la bonne humeur. Comme une main tendue pour apprendre à tourner la page sur les écueils de la vie.

Mon avis:

J'ai découvert un très joli roman. Je ne sais pas ce qu'il y a de réel dans ce texte, mais il est sincère… J'ai partagé avec l'auteur une enfance plutôt douce. Entourée d'amour notre petite Béatrix s'épanouit au milieu d'une famille adoptive. Son parrain et sa marraine lui apporte équilibre et lui donne de l'affection. Elle voit régulièrement sa maman. Une petite enfance faite de joies, de petits bonheurs.
Et lorsqu'elle doit prendre la décision de retourner vivre avec ses parents, là encore tout se passe bien…Des amis, des écoles…une adolescence normale… Un seul petit bémol peut-être, se retrouver enfant unique en venant d'une famille nombreuse…Un amoureux, qui devient un mari puis le père de ses enfants… tout semble réussir à notre héroïne.
C'est étrange comme nos enfances sont marquées par les non-dits, toutes ces choses tues que pourtant on sait. Les conversations qui cessent quand on arrive, les photos, qui en disent souvent beaucoup… 
Parce qu'on attend trop, parce que parfois les choses simples, avec le temps deviennent compliquées, parce que les mots nous manquent, alors on s'enferme dans la routine, dans les petites joies et on oublie ce qui fait mal. On forge des secrets… Ces terribles secrets de famille… qui lorsqu'on en parle ne sont jamais aussi noirs que le silence.

Je remercie  Anaelle, des éditions Publishroom pour ce partenariat.


Mon petit plus:

Il y a dans certaines familles des secrets très lourds, des choses tues pour différentes raisons. Souvent parce qu'elles sont liées à la honte, la peur du jugement, ou pour protéger les enfants, la descendance.
Mentir, c'est empêcher le plus souvent les générations futures de se protéger, ou tout simplement de prévenir certains risques liés à l'hérédité ou à la génétique… 
Ne prenez pas le risque de ruiner la vie de vos enfants… ne gardez pas des secrets de famille! Partagez-les avec vos enfants, avant qu'il ne soit trop tard! 

vendredi 9 novembre 2018

Voyage avec un âne dans les Cévennes de R. L. STEVENSON


Quatrième de couverture

À l'automne 1878, le jeune écrivain part avec une ânesse, Modestine, pendant douze jours et traverse les Cévennes depuis Monastier jusqu'à St Jean du Gard. Il nous décrit agréablement cette région de montagnes, et nous relate en même temps l'histoire de ces contrées, en particulier la révolte des Camisards.
Traduit de l'anglais par Léon Bocquet.

Mon avis:

J'ai aimé lire les préparatifs, le choix du matériel, des provisions, l'achat aussi de l'animal qui deviendra son compagnon (sa compagne plutôt). J'ai aimé les descriptions de la nature, des nuits passées à la belle étoile, le bruit de l'eau qui court…et l'orage qui gronde…
Mais voilà sur les 195 kilomètres parcourus j'ai peu aimé les rencontres avec les humains. Je n'ai pas apprécié les discours religieux, et si l'histoire des camisards peut-être passionnante, je ne lui ai, sous la plume de Stevenson trouvé aucun intérêt!
Mon petit plus:

J' avais vraiment envie de découvrir ce témoignage, j'avais envie de suivre Stevenson et son ânesse, de vivre ce début d'automne, aux couleurs merveilleuses dans ces régions
J'ai toujours beaucoup de mal à parler d'un ouvrage que je n'ai pas aimé.
Pourtant je n'ai pas oublié de me plonger dans l'époque, où les moeurs, la façon de voir les animaux, les hommes du terroir et les femmes sont différentes d'aujourd'hui. 
Je n'ai cependant pas perdu mon temps, parce que Stevenson écrit bien. 

mercredi 7 novembre 2018

Mauvais genre d' Isabelle VILLAIN


Présentation de l'éditeur : 

Hugo Nicollini est un garçon différent des autres gamins de son âge. Un père brutal. Une maman protectrice. Un soir, il est témoin d'une dispute entre ses parents. Une de plus. Une de trop. Cette fois-ci, sa mère succombera sous la violence des coups.
Vingt-trois ans plus tard, l'équipe du commandant Rebecca de Lost enquête sur la mort d'une jeune femme, sauvagement poignardée dans son appartement. Pas d'effraction. Pas de vol. Pas de traces de défense. L'entourage de la victime est passé au crible, et l'histoire du petit Hugo va refaire surface bien malgré lui.


Mon avis :

Nous sommes en 1993, et nous assistons, avec Hugo au meurtre de sa maman… Elle meurt sous les coups de son mari. 
Bien sur, je vais me demander ce qu'est devenu ce petit garçon… resté seul au seuil de l'adolescence…
Une petite fille se fait agresser dans sa famille… par une tante…Violée des années durant, sans oser en parler autour d'elle, ni à sa mère, à sa grand-mère… ou à une enseignante, et se sentant tellement coupable… 

Elle est plutôt sympathique, Rebecca de Lost. Une quinquagénaire savoureuse, qui assume sa vie non choisie de solitude (elle est veuve), un amant pas très encombrant… un boulot très prenant, elle dirige une solide équipe au 36, "36 quai des orfèvres" pour quelques temps encore!
Nous suivons les enquêtes de ce groupe que Rebecca gère à la perfection, elle sait calmer les différents, rassurer ses enquêteurs, atténuer les rivalités…
Plusieurs enquêtes se chevauchent. Connaître la vérité et ne pas pouvoir le prouver! Terrible, dur pour Rebecca et son équipe.
Je dois dire que l'auteur a su triturer mes méninges … 
J'étais sûre de connaitre le nom du coupable… Mais non, je n'avais pas le bon angle!!!

J'ai passé un très bon moment de lecture avec cette héroïne. 
Isabelle Villain laisse une porte ouverte à une suite possible… 

Merci aux éditions Taurnada et à Joël Maïssa pour ce partenariat.

Un petit plus:

Depuis que j'ai découvert, grâce aux partenariats les éditions Taurnada je n'ai jamais été déçue.
Mes lectures Taurnada ICI
Bien sûr, j'ai quelques préférences… 
mais j'ai toujours beaucoup de plaisir en lisant ce que Joël Maïssa me propose.

samedi 3 novembre 2018

Dompteur d'anges de Claire FAVAN


Quatrième de couverture:

Personne n'aime les tueurs d'enfants. En prison encore moins qu'ailleurs. Harcelé, battu, agressé quotidiennement sous le regard aveugle des matons, Max Ender vivra cinq ans d'enfer. Le crime qui l'a jeté là, Max ne l'a pourtant pas commis. Finalement innocenté, c'est un autre homme qui retrouve la liberté. L'homme à tout faire s'est mué en prédateur. Ses tortionnaires, il les châtiera un par un, par l'intermédiaire de leurs enfants, préalablement enlevés, dressés, domptés : les anges de sa vengeance, au glaive ensanglanté…

Mon avis:

Peut-être que Max aurait pu se réinsérer dans la société, malgré une monumentale erreur judiciaire, si pendant les cinq ans de son incarcération, il avait était traité en être humain.
Tel ne fut pas les cas, et bien sûr les séquelles psychologiques sont énormes. Le gentil garçon est devenu un homme sans scrupule, il est prêt à tout pour assouvir sa vengeance.
C'est très bien écrit et ma découverte de Claire Favan est une bonne surprise. Malgré un sujet délicat, elle nous tient en haleine, sait faire monter l'adrénaline et ne ménage pas le suspense.
J'ai moins aime la troisième partie, "Frères ennemis". Les justiciers dans la nature, livrés à eux-mêmes me mettent toujours mal à l'aise. 

Mon petit plus:

Malgré les conseils et les avis plutôt positifs, j'ai eu du mal à commencer ce roman… 
Les premières pages et la présentation de l'éditeur ne m'inspiraient pas… 
Parfois il est bon de se faire violence!
Merci à mes conseilleurs!