vendredi 29 septembre 2017

Le meurtre d'O'Doul Bridge

Florent MAROTTA


Quatrième de couverture

San Francisco, sa baie, son océan, sa population cosmopolite. C'est dans cette ville de l'Ouest américain que Michael Ballanger a décidé de se reconstruire. Loin de sa famille en lambeaux, loin de la France où un tueur en série mit sa vie en miettes. Le coach de vie à succès renaît avec la difficulté qui suit la perte d'un être cher. Mais le voilà mêlé au meurtre d'un notable. Au moment de mourir, l'homme a composé un numéro, le sien. Alors la tourmente l'emporte. Réveillant les douleurs du passé.

Avant de commencer ma petite chronique, je tiens à remercier Joël Maïssa pour sa patience. En effet, il y a maintenant presque deux mois que je recevais et lisais "Le meurtre d'O'Doul Bridge" (27 août).
Aimant l'écriture de Florent Marotta, ayant lu la plupart de ses créations : "Le visage de Satan", mais aussi dans un tout autre domaine "Ysé et le palimpseste" … etc, je savais que je vivrai un joli moment de lecture.

Avec ce nouveau roman Marotta renoue avec le genre thriller. Je n'ai pas posé ma liseuse avant le mot "fin" tant sa lecture fut un plaisir, tant j'ai aimé le héros!
Original, puisque notre héros, Michael Ballanger est "French coach". Expatrié à San Francisco, il a développé son activité et est même devenu une star du petit écran où il participe à une émission débat, et a de jolis succès en librairie!
Par ses rêves, ou cauchemars, nous allons nous imprégner de son passé découvrir ses drames et comprendre son désir d'un ailleurs. Surprenant il l'est avec Kim, une superbe call-girl, il la considère comme sa fille et lui paie ses études. Plus gauche peut-être avec sa fille Karine venue le rejoindre pour tenter de recréer un lien que le malheur a détruit.
Et dans ce décors bien planté, nous suivons la véritable enquête d'un meurtre.
Tant de semaine après ma lecture, après m'être insurgée contre le policier américain, si pédant et méprisant. Il n'y avait vraiment qu'un "frenchi" pour enquêter sans complexes auprès des nantis américains, qui ne doivent leur pouvoir qu'à l'argent.

Merci aux éditions Taurnada et à Joël Maïssa pour ce partenariat.