samedi 25 février 2017

Le clandestin

Franck THILLIEZ


Quatrième de couverture 

Médée ? Une jeune femme en apparence sans histoire, bonne mère de famille et bonne épouse. Toujours là pour la sortie des classes, pour surveiller les devoirs, pour raconter l'histoire du soir. Et d'autant plus soucieuse de s'occuper de ses deux enfants qu'elle s'est elle-même sentie délaissée par sa mère, débordée par sa trop nombreuse progéniture… 
Mais quand tout le monde dort, Médée descend dans la cave, soulève une paroi de laine de verre et dévoile alors une autre facette de sa personnalité. Qui n'a rien à envier à la sombre héroïne de la mythologie grecque dont elle porte le nom…

Note de l'auteur:
Histoire très librement inspirée du drame qui s'est déroulé à Séoul en 2006 et de cette affaire communément appelée "L'affaire des bébés congelés".

Juste une petite nouvelle, moins de vingt pages, pour nous parler d'une maman. Pas une mauvaise mère, non, une maman attentionnée et protectrice. Mais aussi d'une femme, une femme plutôt taciturne, qui ne se confie pas, qui ne sait pas se confier. 
Cette impression de solitude, avec pourtant un mari aimant, cette sensation de malheur, malgré deux enfants aimés… cette double personnalité, ce refus de la vie.
Thilliez ne juge pas, il analyse simplement, avec beaucoup de talent, pourquoi peut-être un jour, une femme qui n'a rien d'un monstre peut commettre un acte monstrueux.

Cette nouvelle est extraite du recueil "Brèves de noir"

La mémoire fantôme

Franck THILLIEZ

Quatrième de couverture

Une femme à bout de souffle court dans l'orage. Dans le creux de sa main, un message gravé en lettres de sang : " Pr de retour ". Elle pense être en février, nous sommes fin avril. Elle croit sa mère vivante, celle-ci s'est suicidée voilà trois ans dans un hôpital psychiatrique... Quatre minutes. C'est pour elle la durée approximative d'un souvenir. Après, sans le secours de son précieux organiseur électronique, les mots, les sons, les visages... tout disparaît. Pourquoi ces traces de corde sur ses poignets ? Que signifient ces scarifications, ces phrases inscrites dans sa chair ? Quel rapport entre cette jeune femme et les six victimes retrouvées scalpées et torturées quatre années plus tôt ? Pour Lucie Henebelle, lieutenant de police de la brigade criminelle de Lille, la soirée devait être tranquille. Elle deviendra vite le pire de ses cauchemars... Une lutte s'engage, qui fera ressurgir ses plus profonds démons.

Les Thilliez se succèdent et ont chez moi des couleurs différentes. J'avais beaucoup aimé "Vertige" j'ai été séduite par "Puzzle", mais pas aimé du tout "Pandémia".
Avec "La mémoire fantôme", j'ai retrouvé ce bonheur de lire, cette envie de continuer ma lecture, pestant contre la vie qui parfois nous oblige à poser le livre.
Lucie Henebelle aide Manon, une jeune femme égarée dans la nuit. À la suite d'une agression, cette jeune et brillante mathématicienne a perdu l'usage de sa mémoire immédiate. Depuis trois ans déjà, elle n'a fixé aucun souvenir, sinon ce qu'elle note dans son "organiseur électronique".
Il ne sera pas facile pour Lucie de s'associer à Manon pour découvrir les identités de deux tueurs en série… Le professeur et ses énigmes liées aux mathématiques, et le chasseur, prédateur sexuel amateur de jeunes femmes rousses.
Thilliez nous fait pénétrer dans l'univers de la mémoire, des différentes mémoires que notre cerveau possède. Intéressant!

mercredi 22 février 2017

Irezumi

TAKAGI Akimitsu

Quatrième de couverture

Tokyo, été 1947. Dans une salle de bains fermée à clef, on retrouve les membres d’une femme assassinée. Son buste – lequel était recouvert d’un magnifique irezumi, ce célèbre tatouage intégral pratiqué par les yakuzas qui transforme tout corps en œuvre d’art vivante – a disparu. Le cadavre est découvert par deux admirateurs de la victime : un professeur collectionneur de peaux tatouées et le naïf et amoureux Kenzô Matsushita. La police a deux autres meurtres sur les bras : le frère de la première victime, dont le corps était lui aussi recouvert d’un irezumi, retrouvé mort et écorché, et l’amant jaloux de la jeune femme, tué d’une balle dans la tête. Frustré par leur incapacité à résoudre ces affaires, Matsushita appelle à la rescousse Kyôsuke Kamisu, dit «le Génie». Seul ce surdoué charismatique et élégant peut démasquer le psychopathe arracheur de tatouages.
Traduit du japonais par Mathilde Tamae-Bouhon.


J'ai découvert avec ce roman, paru en 1948 au Japon, les tatouages traditionnels nippons, "Irezumi".
Ils recouvraient souvent tout le corps, et ont été interdits jusqu'en 1945. Par la suite, ils ont longtemps gardé une image de liée à la criminalité.
L'auteur explique si bien, tout en nous faisant découvrir les personnages, l'intrigue et les lieux, l'art du tatouage que j'ai eu l'impression d'un documentaire. Et si certains amateurs collectionnent les tatouages, je n'ai pas été surprise…La cupidité n'a pas d'époque. Certains maîtres tatoueurs étant de véritables artistes.
Dans un Tokyo dévasté par la guerre, après Hiroshima, nous retrouvons toute une époque, tout un peuple, des hommes et des femmes qui essaient de survivre dans un monde en ruine…Regardez un vieux film en noir et blanc, où la fumée des cigarettes fait d'étranges volutes au plafond des cafés, et nous suivons le jeune Kenzo, personnage principal de cette histoire, candide à souhait… ni sot, ni surdoué…Juste un jeune homme qui découvre le monde des "Irezumi".
Une lecture enrichissante, une intrigue bien menée, du suspens et des rebondissements. 

lundi 20 février 2017

Liebster Award 2017




Claude, du blog "Livres d'un jour" 
à eu la gentillesse de me nommer .

Deviendrai-je paresseuse, j'avais déjà répondu à ces questions en juillet 2016

un tag/jeu entre blogueurs qui permet de faire découvrir de nouveaux blogs en répondant à un questionnaire. 

11 "anecdotes" sur moi

C’est compliqué « Onze anecdotes sur moi !!!! »

1-J’ai eu deux enfants…le choix du roi m’a-t-on souvent dit.

2-J’ai le bonheur d’avoir, grâce à ma fille quatre petits enfants.

3-J’aime la solitude, et je préfère les petites compagnies aux grandes fêtes.

4-Je ne sors jamais sans être maquillée, (et habillée aussi va sans dire !) 
(Il s’agit de peintures de guerre pour affronter l’ennemi !)

5-Je suis plus à l’aise à l’écrit qu’à l’oral et j’ai toujours détesté les examens (médicaux ou pas !)

6-Je n’aime pas, mais alors pas du tout faire le ménage.

7-Je suis plutôt salée que sucrée, 
ce qui ne m’empêche pas d’être capable d’avaler une tablette de chocolat sans presque reprendre ma respiration !

8-Je suis plutôt bon public. 

9-Je fais très attention à l’origine des produits que j’achète. 

10-J’aime les petits matins calmes, où je peux déjeuner sans être dérangée.

11-j’aime garder le meilleur pour la fin !

👐
Je répond aux questions de Claude 

— Quelle est l’importance des médias sociaux pour toi ?
Ils me permettent surtout d’échanger sûr mes lectures.
Avoir d’autres avis, d’autres point de vue, et finalement faire d’agréables rencontres, même virtuelles.
FB permet aussi de maintenir le lien avec membres de la famille ou amis qu’on voit trop peu.

— Si tu n’avais plus à travailler, que ferais-tu de ta vie ?
Je crains d’être à cette époque de ma vie où j’ai le temps… de lire et surtout d’écrire mes avis sûr mes lectures, d’écrire aussi parfois, de faire des découvertes, villes riches en histoire, paysages merveilleux, sites exceptionnels, de rencontrer parfois des gens hors du commun, un peu de cinéma, un peu de théâtre… de m’investir davantage sûr mon forum préféré !

— Quel est ton plus mauvais souvenir ?
Je ne voudrai pas enlever l’esprit ludique de ce partage, je ne parlerai donc pas de mon plus mauvais souvenir.

— Si tu devais choisir un super pouvoir lequel serait-il ?
J’ai enfant, appris à faire bouger mon nez, pour faire comme Samantha, la sorcière bien aimée…Et j’ai toujours gardé ce pouvoir !

— Donne 3 mots qui te caractérisent le mieux ?
Joker !

— Si tu étais un magazine ?
Un magazine d’histoire, comme « Historia » peut-être ou « Géo »

— Je te donne la possibilité de photographier une seule chose dans le monde, que choisis-tu ?
Des nuages.

— Si tu voulais partir vivre à l’étranger, où irais-tu ?
Je n’aimerai pas vivre ailleurs qu’en France, si je ne pouvais pas faire autrement, en Irlande peut-être.

— As-tu une passion dans la vie, laquelle?
J’ai eu des passions successives… c’est dans ma nature…

— Quel est l’endroit le plus insolite où tu as dormi ?
J’ai dormi dans des avions, dans des bateaux, dans des voitures, camions aussi… à la belle étoile parfois… mais rien d’insolite !

— Si tu devais écrire le roman de ta vie, quel en serait le titre ?
« Ma vie n’est pas un roman ! »

Je suis quelques blogs, les même depuis un moment déjà


qui s'est agrandi des autres univers de Céline 

Le blog d'un auteur

Peu actif en ce moment


Lui aussi au ralenti 
(pour la bonne cause!)


Lire c'est bien, partager c'est mieux!

Ensuite, je vais selon mes humeurs sur d'autres blogs, 
souvent en partant des commentaires laissés sur articles. 

J’ai toujours plaisir à vous lire.

Je ne ferai pas un nouveau questionnaire!
Si parmi les blogs cités certains viennent me lire,
et désirent les réaliser, je serai ravie!


samedi 18 février 2017

Je l'ai fait pour toi

Laurent SCALESE

Quatrième de couverture



Première loi : le crime parfait existe.
Deuxième loi : le criminel parfait n'existe pas.
Troisième loi : l'enquêteur doit donc concentrer ses efforts non pas sur le crime, mais sur le criminel.

Bienvenue à Lazillac-sur-Mer, dans l'univers du commandant Samuel Moss dont les armes sont le charme, la séduction et l'art du détail : rien ne lui échappe, que ce soit sur une scène de crime ou au quotidien.
Cette histoire débute quand la romancière à succès Jade Grivier est retrouvée morte chez elle, dans son bureau, suicidée. Après avoir inspecté les lieux, à sa façon, Samuel Moss conclut qu'il ne s'agit pas d'un suicide mais d'un homicide, dont il identifie immédiatement le coupable. 
Le plus compliqué, maintenant, pour Samuel Moss, est de comprendre comment le meurtrier a procédé et de prouver sa culpabilité, avec élégance bien sûr, et surtout sans salir ses nouvelles chaussures sur la plage de Lazillac…

C'est sûr un suicide, celui d'une romancière à succès que Samuel Moss va déployer ses talents de détective. Derrière une  mise en scène parfaite et il faudra la sagacité du commandant pour détecter le crime.
Samuel Moss est névrosé, il supporte si peu le désordre qu'il est capable de réorganiser les vitrines des commerçants, d'arrêter de réfléchir quand une porte grince ou qu'un tableau n'est pas parfaitement aligné. Il vit avec ses névroses depuis qu'enfant il a perdu ses parents…Il peut paraître odieux avec ses collaborateurs, mais je crois surtout qu'il se moque éperdument de ce qu'on peut penser de lui!
Il est aidé dans cette enquête par la sublime Cheyenne Calvera.
L'histoire est agréable à lire, et si à la moitié du roman nous savons qui est coupable (et même avant!) je dois dire que j'ai été surprise par le motif de l'assassinat! 
"Je l'ai fait pour toi", pas banal!

mardi 14 février 2017

Ça va être ta fête!

Cécile DELACROIX

Présentation de l'éditeur

À paraître à l’occasion de la Journée de la femme le 8 mars, "Ça va être ta fête!" de Cécile Delacroix est un livre de 40 courtes nouvelles de la vie de famille, de couples, de femmes célibataires, 40 chroniques de la vie extraordinaire de femmes ordinaires. Une plongée dans la vie de femmes, en proie aux aléas de la vie, qui font souvent montre de beaucoup d’imagination pour en sortir.

Quatrième de couverture

De la Saint-Roméo à la Saint-Aimé, en passant par la Saint-Vincent-de-Paul, Cécile Delacroix revisite les saints pour mieux égratigner les humains ; les hommes de préférence, tour à tour lâches, escrocs, machos mais tendres aussi. 
En une quarantaine de courtes chroniques de la vie ordinaire, toujours drôles, souvent désopilantes, parfois même dramatiques, elle nous emmène dans la vie de femmes aimantes, amantes, soumises ou révoltées, qui nous touchent parce qu’elles nous ressemblent. 
La rupture à la Saint-Sylvestre, les déboires d’une actrice à la Saint-Oscar, la retraite tant attendue de Martine à la Sainte-Félicité, le week-end en amoureux d’amants adultères à la Saint-Fidèle, les gaffes de Sophie à la Sainte-Prudence... Cécile Delacroix s’empare de l’éphéméride pour revisiter avec humour les aléas de la vie, de l’amour, de l’amitié. Avec une tendresse grinçante, elle dresse le portrait de femmes, jeunes ou moins jeunes, en prise avec un quotidien qu’elles tentent désespérément de maîtriser ou d’infléchir.
Une grande bouffée de rire en ces temps où la place des femmes est constamment discutée par des hommes bien intentionnés.

Arrivera-t-il ce temps où nous n'aurons plus besoin du 8 mars pour "fêter" les femmes, ce jour où nous connaîtrons sinon l'égalité au moins l'équité. Viendra-t-il ce jour où les partis politiques présenteront autant d'hommes que de femmes? Le verrais-je seulement ce jour où à travail égal salaire égal. Alors, s'il devait arriver ce jour tant attendu, nous garderions le 8 mars, pour nous souvenir que rien n'est jamais gagné et qu'il faut que nous restions vigilantes!

J'ai imaginé que l'auteur écrivait en notant la date du jour, puis pourquoi pas le saint du jour…Parfois j'ai souri, même ri, mais dans les aléas de la vie il y a aussi les moments douloureux, les moments tristes, qu'il s'agisse d'amour ou d'amitié… Il y a une belle série de gaffeuses, beaucoup de chutes désopilantes. Certaines nouvelles m'ont laissée un goût d'inachevé, j'aurais aimé aller plus loin dans l'histoire… 
Quarante petites journées à lire pour se détendre… pour passer un bon moment, découvrir les faiblesses des couples, les difficultés de parler, la fourberie et la lâcheté, mais aussi la tendresse, l'affection, la fidélité.

Un petit cadeau, offert par Anaelle, une nouvelle de mon choix 
proposée en format "word" à mes lecteurs.
J'ai choisi la nouvelle du 18 août, Sainte-Hélène,
tout simplement parce que le 18 août est le jour de mon anniversaire!
N'hésitez pas à me contacter, je serai ravie de partager!


Je remercie Anaelle, des éditions "Le texte vivant" pour ce partenariat.



lundi 13 février 2017

L'impasse

Estelle THARREAU

Quatrième de couverture

Au cœur de Chanzy, ville minière en plein déclin, trois femmes, deux hommes et un enfant se partagent une cour baptisée « l'Impasse ». Tous ne survivront pas à la haine qui les lie.
Revenu sur les lieux de son enfance, le policier David Bertal suivra, au fil des vengeances et des trahisons, le chemin qui le conduira à affronter les acteurs de son passé.
Mais, entre doutes et remords, parviendra-t-il à déchirer le voile noir qui entoure la vie et les secrets de ceux qu'il a aimés autrefois ?



C'est un roman que j'ai dévoré, je l'ai lu sans presque reprendre mon souffle, je n'avais qu'une envie, et ce malgré l'heure tardive…lire le suite, savoir, comprendre où l'auteur allait nous mener.
Je dois dire que je n'ai pas été déçue. 
L'impasse est habitée par des gens qu'on n'a pas envie de croiser, qu'on préfère ne pas connaitre… Trois femmes, faibles (peut-être?), trois femmes que deux hommes manipulent … Un homme au sommet de l'art politique, au sommet de l'hypocrisie, du mensonge (diplomatie?) et un mauvais garçon, dealer à ses heures, mais aussi homme à tout faire, et accessoirement militaire. Et puis il y a Benjamin… "L'abruti malsain", Benjamin qui n'a que cinq ans, Benjamin qui est muet, Benjamin dont le regard fait peur!
Il y a la misère des bassins miniers désertés, les anciens qui s'accrochent à leurs maisons noircies par le temps et la mine, les jeunes désœuvrés qui ont peu de choix, et les autres, qui essaient de garder un emploi, de boucler les fins de mois avec pour seul espoir, arriver à payer les factures.

Est-ce une bonne idée de revenir, après dix ans d'absence, dans la petite ville de son enfance. Lorsque David Bertal est nommé pour enquêter sûr le meurtre de l'impasse, il sait qu'il va devoir affronter les acteurs de sa jeunesse, interroger ses anciens amis, leurs parents…Il connait leur faiblesse, leur travers…Vont-ils accepter de l'aider ou lui tourner le dos?

J'ai passé un agréable moment. L'auteur a su ménager suffisamment de suspens, les rebondissements alors qu'on pense tout savoir, jusqu'à la fin.
Elle traite aussi avec beaucoup de pudeur des sujets comme le racisme, la non acceptation des autres et le silence, (ou l'indifférence!) trop souvent nocif.  

"Mais chut! C'est notre secret! Pour toujours! Rien que toi et moi!"


Merci aux éditions Taurnada et à Joël Maïssa pour ce partenariat.





dimanche 12 février 2017

Lucy in the sky

Pete FROMM

Quatrième de couverture

Lucy Diamond, quatorze ans, file à toute allure vers l’âge adulte. Prise entre l’urgence de vivre et la crainte de devoir abandonner ses manières de garçon manqué, Lucy se cherche et joue avec l’amour. Elle découvre par la même occasion que le mariage de ses parents n’est pas aussi solide qu'elle le croyait. Armée d’une bonne dose de culot, elle s’apprête à sortir pour toujours de l’enfance. Quitte à remettre en question l’équilibre de sa vie et à en faire voir de toutes les couleurs à ceux qui l’aiment.
Traduit de l'américain par Laurent Bury.

C'est l'histoire toute simple, mais si bien écrite, d'une jeune adolescente, Lucy Diamond. Lorsque nous croisons sa route, elle a quatorze ans, mesure déjà 1m75, est plate comme une limande et surtout tondue! 
Elle va se transformer, à son corps défendant et abandonner la cage d'écureuil de son enfance pour d'autres jeux! 
Un père absent, qui ne revient que pour la tondre et passer du bon temps avec sa mère. Un père qui ne s'exprime qu'avec des traits d'humour plus ou moins efficaces, un père qui lorsqu'il n'est pas là se contente d'envoyer des cartes postales humoristiques, avec parfois juste sa signature. Je n'ai pas aimé ce père, ce n'est pas son absence qui m'a gênée, c'est sa présence, cette façon de vouloir que sa fille soit un garçon en lui rasant la tête à chaque passage. Un jeu… je n'en suis pas si sûre; une marque de pouvoir paternel plutôt.
Sa mère, si elle est différente n'est guère plus présente. Jeune et jolie encore, elle croit partager des secrets avec sa fille… Mais l'adolescente refuse d'entrer dans le jeu, ne parle pas à sa mère. Et les expériences de sa jeune vie, elle va les traverser avec Kenny, son ami d'enfance, mais pas vraiment son confident!
Je l'ai trouvé très seule, mais plutôt dégourdie, elle ne se laisse pas aller à la facilité, et si parfois elle se trompe, elle sait "retomber sûr ses pattes".
J'ai aimé la fin du roman… Si elle peut sembler triste, elle m'a parue au contraire pleine d'espoir, une ouverture vers un joli futur, un regard tendre pour de beaux jours à venir.


"Lucy in the sky with diamonds" est une des chansons les plus célèbres des Beatles, enregistrée en 1967.


Je remercie  Les éditions Gallmeister pour l'envoi de ce roman.