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mercredi 17 août 2022

Le lièvre de Vatanen d' Arto PAASILINNA

 

C’est un couple peu banal, puisque le compagnon de route de Vatanen est un lièvre. Ensembles, ils vont traverser la Finlande.
Journaliste sans grand intérêt pour son métier, un couple sans enfants, que l’amour a déserté, Vatanen à la suite d’un accident va soigner, puis apprivoiser un lièvre. Il quitte emploi et épouse et part à l’aventure.
Le roman date de 1975, je lui ai trouvé un côté écologique qui m’a plu.
Le respect de la nature, des animaux qui ne sont tués que pour manger. Obligé aussi de se défendre contre quelques bêtes ou oiseaux particulièrement vindicatifs.
Au cours de son périple, Vatanen se transforme, intellectuellement et surtout physiquement.
J’aime les « romans route ». Ils sont l’occasion pour le héros de faire des rencontres, de partager, mais aussi parfois de mal tomber et de se faire agresser. 
En revanche, j’ai eu beaucoup de mal avec le style et l’écriture. 

Quatrième de couverture :

Vatanen est journaliste à Helsinki. Alors qu'il revient de la campagne, un dimanche soir de juin, avec un ami, ce dernier heurte un lièvre sur la route. Vatanen descend de voiture et s'enfonce dans les fourrés. Il récupère le lièvre blessé, lui fabrique une grossière attelle et s'enfonce délibérément dans la nature.
Ce roman-culte dans les pays nordiques conte les multiples et extravagantes aventures de Vatanen remontant au fil des saisons vers le cercle polaire avec son lièvre fétiche en guise de sésame. Il invente un genre : le roman d'humour écologique.
Traduit du finnois par Anne Colin du Terrail
Titre original : Jäniksen vuosi (1975)
Photo source Pinterest
http://au-pays-des-lapins.blogspot.fr/2012/08/livre-le-lievre-de-vatanen.html
Illustration de Fabrice Backès
  

Mes lectures de Paasilinna

vendredi 30 octobre 2015

Moi, Surunen, libérateur des peuples opprimés.

Arto PAASILINNA

Quatrième de couverture 

Le très distingué professeur Surunen, membre finlandais d’Amnesty International, las de se contenter de signer des pétitions, décide de prendre les choses en main. Il s’en va personnellement délivrer les prisonniers politiques qu’il parraine en Macabraguay, petit pays d'Amérique centrale dirigé par un dictateur fasciste sanguinaire. Après le succès de l’évasion de cinq d’entre eux, et non sans avoir goûté à la torture des geôles locales, Surunen accompagne l’un de ses protégés jusqu’au paradis communiste, un pays d’Europe de l’Est baptisé la Vachardoslavie. Là, il découvre le triste sort d’une poignée de dissidents enfermés dans un asile psychiatrique, et s’emploie à les libérer à leur tour.
Traduit du finnois par Anna Colin du Terrail.

Ce livre est écrit en 1986, Reagan est à la tête des États-Unis déAmérique, Mikhaïl Gorbachev dirige l' URSS, en France, Chirac est le premier ministre de François Mitterrand, et Mauno Koivisto préside la Finlande. Une situation géopolitique un peu différente.

Finlandais, membre d'Amnesty International, Surunen, lassé d'envoyer lettres et pétitions, décide de se rendre au Macabraguay. Il veut intervenir directement auprès du dirigeant et demander la libération de son filleul, prisonnier politique.
Nous allons vivre alors des aventures rocambolesques, des pot-de-vin versés aux bidonvilles visités, de la corruption des dirigeants  aux tortures des milices… Surunen va faire s'évader son ami, mais aussi trois péons et un militant communiste.
Décidant d'aider son nouvel ami, Surunen va l'emmener en Vachardoslavie.
"Tu n'es pas communiste? Pourquoi m'as-tu libéré de La Trivial, alors?—Je t'ai emmené pour de simples raisons humanitaires!". Pour ces mêmes raisons, après avoir découvert des dissidents dans un  asile psychiatrique, notre héros va pour des raisons d'équités, les aider à s'évader.

Il est des pays imaginaires où il ne fait pas bon vivre, il est des pays non-imaginaires où on aimerait bien que la police soit aussi nigaude que dans ce conte. Il y a des peuples étouffés par le pouvoir en place, et il y a des Surunen, idéalistes qui essaient de faire bouger les choses.
Une jolie surprise.