dimanche 30 juin 2019

[Angor] de Franck Thilliez


Quatrième de couverture:

D'où vient ce cauchemar qui la hante depuis sa greffe de cœur ? Camille, gendarme à Villeneuve-d'Ascq, voit chaque nuit une femme enfermée l'appeler au secours. Un rêve aussi réel qu'un souvenir. Elle n'a dès lors plus qu'une obsession : retrouver l'identité de son donneur.
À une centaine de kilomètres de là, Sharko et Henebelle n'ont guère le temps de pouponner leurs jumeaux : une femme, victime d'une longue séquestration, les yeux presque blancs, dépourvus d'iris, a été découverte... sous un arbre.
Et leur enquête prend un tournant plus curieux encore lorsque Franck comprend qu'à chaque nouvelle piste, il est devancé par une jeune femme, gendarme dans le Nord

Mon avis:

J'ai lu jusqu'au bout de la nuit. 
Je n'ai pas pu arrêter ma lecture tant je voulais moi aussi avancer dans l'enquète, tant je voulais savoir pour Camille!
Nous allons à la rencontre de ce qu'il y a de plus sordide dans notre humanité.

Mon petit plus!

Mes lectures de Thilliez, ICI.

Après la lecture des trois derniers romans, j'ai décidé de ne plus lire Thilliez…
Je ne supportais plus les drames que l'auteur faisait vivre à Sharko et Henebelle. 
Trop c'est trop… 
"Mais non, je t'assure, pas d'enfants maltraités dans cet ouvrage",
et je ne regrette ni ma lecture ni ma nuit blanche!

jeudi 27 juin 2019

Il n'est jamais trop tard d' Anne YOUNGSON


Quatrième de couverture:

Rien de tel qu’un parfait inconnu pour se révéler à soi-même.
Lorsque Tina Hopgood écrit une lettre depuis sa ferme anglaise à un homme qu’elle n’a jamais rencontré, elle ne s’attend pas à recevoir de réponse. Et quand Anders Larsen, conservateur solitaire d’un musée de Copenhague, lui renvoie une missive, il n’ose pas espérer poursuivre les échanges.
Ils ne le savent pas encore, mais ils sont tous deux en quête de quelque chose. Anders a perdu sa femme, ses espoirs et ses rêves d’avenir. Tina se sent coincée dans son mariage. Leur correspondance s'épanouit au fur et à mesure qu'ils s’apprivoisent au travers de leurs histoires personnelles : des joies, des angoisses, toutes sortes de découvertes. Quand les lettres de Tina cessent soudainement, Anders est plongé dans le désespoir.
Leur amitié inattendue peut-elle survivre? Un premier roman plein de grâce et de fantaisie.
Traduit de l'anglais par Perrine Chambon


Mon avis:

Quel bonheur de lecture que ce roman!
Cette correspondance entre deux êtres que tout semble séparer est un vrai bain de fraicheur. Rien n'aurait du réunir Tina, fermière anglaise et Anders, conservateur d'un musée danois.
Rien sinon l'homme de Tollund. 
Alors entre-eux, un magnifique échange épistolaire. Ils vont au fil des lettres découvrir l'autre, mais aussi se découvrir, s'épanouir. 
C'est tout en tendresse, en respect.
Ils se racontent leurs drames, leurs joies, leurs espérances. 

Mon petit plus:

"L'homme de Tollund"



ancêtre des danois, mort entre 375 et 210 avant J.C. 
Je le trouve beau, le visage serein.
Il ne semble pas dormir pour l'éternité.

mardi 25 juin 2019

La dame qui poussait un fauteuil roulant avec personne dedans de Brigitte LÉCUYER


Présentation de l'éditeur:

Un accident stupide oblige Norma à rester hospitalisée et incapable de toute activité. Une bonne occasion pour faire le point sur sa vie : sa jeunesse tronquée par la mort brutale de ses parents, une vie de couple qui n’en est plus une, une fille ado qui devient adulte et avec qui sa relation n’est plus la même, un frère trop loin et un voisin plus qu’attentionné... La convalescence sera longue et lui imposera une séparation interminable d’Isadora, sa jument islandaise à qui elle voue une passion sans limite.
Mon avis:

Prendre du recul et faire le point sur sa vie n'est pas toujours évident. Courir, du travail aux courses, du ménage à sa fille Camille. De son compagnon inactif il ne reste que le père. Son frère est si loin, et elle ne sait pas partager sa passion pour les chevaux, et plus particulièrement pour Isadora, sa jument islandaise, en pension trop loin.
Un accident, stupide sans doute, comme tous les accidents, et Norma va enfin se poser.

Elle sympathise facilement et raconte avec truculence ses différentes compagnes de chambres. 
Elle se souvient de son enfance, de Martha, la jumelle de sa mère qui a pris en charge la fratrie à la mort des parents. Martha, dont elle découvre le sacrifice. Martha silencieuse, j'aurai tant aimé connaître cette femme. 

Il y a dans ce petit roman un coté conte de Noël. Des personnages atypiques et pratiquement tous sympathiques. La dame obèse est plus drôle que méchante. Le voisin qui a un chien laid, cadeau de Gainsbourg et Birkin. Une fille mélomane, et plutôt agréable malgré ses douze ou treize ans. Un Gauthier érudit mais squatter et père de Camille. Et l'argent qui ne manque pas. 


Mon petit commentaire:

Le titre, long et intrigant m'a donné envie de découvrir ce petit roman.
C'est un roman agréable à lire. Le fauteuil n'est pas vraiment vide puisqu'il transporte toutes les émotions de la narratrice.

Je remercie Partage lecture et Bookless Edition  pour ce partenariat.

dimanche 23 juin 2019

Les Pensées de Georges WOLINSKI


C'est en "vidant" la maison de mes parents que j' ai découvert ce recueil de pensées de Wolinski.

Georges Wolinski, né le 29 juin 1934 à Tunis . 

Il est assassiné le 7 janvier 2015, (80 ans) à Paris, lors de l'attentat contre Charlie Hebdo.
Dessinateur de presse, auteur de bandes dessinées et journaliste.

Œuvres principales:
Elles ne pensent qu'à ça.
Sales gosses.
La folle.
signature:
 


 «Un humoriste, c'est quelqu'un qui, après avoir bien réfléchi, s'arrête de réfléchir.»

Il est parti, avec d'autres, tragiquement, assassiné lâchement par cette bêtise qu'il ne cessait de dénoncer.

Mon avis:
Un recueil plein d'humour.
De petites pensées glanées au détour d'une vie qui font sourire, 
et de grandes pensées trouvées dans les méandres de son cerveau qui font rire.
Un bon moment de lecture, de détente.

Un triste souvenir:

Les mots sont inutiles 


Animal de Sandrine COLLETTE


Quatrième de couverture:

HUMAIN, ANIMAL, 
POUR SURVIVRE ILS IRONT AU BOUT D'EUX-MÊMES. 
UN ROMAN SAUVAGE ET PUISSANT. 

  Dans l'obscurité dense de la forêt népalaise, Mara découvre deux très jeunes enfants ligotés à un arbre. Elle sait qu'elle ne devrait pas s'en mêler. Pourtant, elle les délivre, et fuit avec eux vers la grande ville où ils pourront se cacher. 
  Vingt ans plus tard, dans une autre forêt, au milieu des volcans du Kamtchatka, débarque un groupe de chasseurs. Parmi eux, Lior, une Française. Comment cette jeune femme peut-elle être aussi exaltée par la chasse, voilà un mystère que son mari, qui l'adore, n'a jamais résolu. Quand elle chasse, le regard de Lior tourne à l'étrange, son pas devient souple. Elle semble partie prenante de la nature, douée d'un flair affûté, dangereuse. Elle a quelque chose d'animal. 
  Cette fois, guidés par un vieil homme à la parole rare, Lior et les autres sont lancés sur les traces d'un ours. Un ours qui les a repérés, bien sûr. Et qui va entraîner Lior bien au-delà de ses limites, la forçant à affronter enfin la vérité sur elle-même. 

Mon avis:

Népal: Mara, sauve deux enfants, Nin et Nun. 
Pourquoi deux enfants sont ainsi ligotés à un arbre?
Mara commet-elle un délit en les enlevant, puis en les élevant?

Une chasse à l'ours:
Des hommes, des femmes, des nantis poursuivent un ours.
Un ours presque humain, et Lior, une femme presque animale!

Les tigres, Nun:
La peur animale de Lior!
La rencontre avec Nun, le solitaire, le chasseur.

Lecture prenante, qui prend aux tripes, au coeur, à l'âme. 
Qui ne laisse pas indemne.
Du Collette égale à elle-même. 
Tout ce que j'aime, dur, cruel et réaliste!
Une chute époustouflante, inimaginable … qui me fait frémir d'effroi.
Sandrine Collette ne fait jamais dans le mièvre, et là elle se surpasse!

Un mot de plus:

C'est toujours avec plaisir que je retrouve Sandrine Collette.

Mes lectures
 ICI

mercredi 5 juin 2019

Face au vent de Jim LYNCH


Présentation de l'éditeur:

Dans la famille Johannssen, le grand-père dessine les voiliers, le père les construit, la mère, admiratrice d’Einstein, étudie leur trajectoire. Par tous les temps, le dimanche est synonyme de sortie en mer. Les deux frères, Bernard et Josh, s’entraînent avec passion, sous la bruyante houlette paternelle. Ruby, la cadette, écoute à peine. C’est inutile : elle semble commander au vent. Mais lorsqu’un jour elle décide d’abandonner une carrière de championne toute tracée, la famille se disloque et s’éparpille. Douze ans plus tard, une nouvelle course sera l’occasion de retrouvailles aussi attendues que risquées.
Traduit de l'américain  par Jean Esch.

Mon avis:

C’est un très beau roman que les amateurs de voile apprécieront davantage que les non-initiés. Mais pour les profanes comme moi, c’est un délicieux moment de lecture, la rencontre avec une famille très particulière. Une vie, une famille racontée par Josh. Une famille particulière qui partage une passion, la passion de la voile.
Il y a dans cette narration une douceur, une poésie, et même pendant les tempêtes de leur vie, Josh reste calme, attachant. Sans nul doute, le plus jeune reste mon préféré.
Un grand-père, (Grumps) fondateur de la dynastie et de l’entreprise. 
Un père autoritaire.
Une mère fantasque, mathématicienne et physicienne, qui espère résoudre les énigmes mathématiques et scrute le ciel en astrophysicienne, passionnée par Einstein, qui raconte tant d’anecdotes sur le grand homme… amateur lui aussi de voile. 
Bernard, ce grand frère qui part trop tôt, trop vite mais qui réalise ses rêves, ce grand frère que Josh admire, et quelque part envie, ce grand frère que parfois il voudrait suivre…tout comme Ruby cette trop jolie sœur, aux dons étranges et au cœur bien trop grand.
Lui, Josh il répare de bateaux, je dirai même qu’il est un génie de la réparation. Il a un don lui aussi, celui de pouvoir tout réparer, et d'aider.
Il est difficile de s’immiscer dans une famille vivant une passion. Les régates, la voile occupent tout le temps de leur enfance…et gare à celui qui ne suit pas le groupe.

Je remercie Partage lecture et les éditions Gallmeister pour ce partenariat.


Pour vivre il faut savoir s’échapper et se construire autrement.