Couverture: Alain Boyer |
Quatrième de couverture
Le goût pour l’aventure ne suffit pas à expliquer l’immense succès de ce roman. C’est l’appel des terres primitives et sauvages résonnant au fil des pages qui assura la renommée de Jack London. Cet appel vibre encore en nous aujourd’hui...
Traduit de l'américain par Frédéric Klein.
Il vivait heureux, au moins le pensait-il, dans un domaine du sud. C'est une belle bête, un beau chien bien traité, saint-bernard par son père, berger écossais par sa mère. La cupidité des hommes va l'enlever à sa vie paisible. Enfermé, attaché, battu (parce que c'est ainsi qu'on dresse les chiens de traineau!), il apprendra la dure loi du gourdin et des crocs. Mais au fond de lui, Buck est un chef de meute, il saura, par la ruse et la force s'imposer.
L'écriture est belle, magnifique. London décrit des paysages, des hommes, des animaux et des combats de façon magistrale. J'ai vécu le froid intense de l'antarctique,. Mais même superbement écrit, j'ai trouvé dans ce roman une immense violence. Je ne l'aurai pas donné à lire à un enfant 12 ans.
Pourtant Théo l'a lu avant moi, lecture de cinquième au collège. Il me dit ne pas avoir aimé. Les chapitres sont trop longs "J'aurai préféré le double de chapitres mais plus courts". Il l'a trouvé violent, "c'est comme un enfant qu'on enlève et qu'on bat, mais il y a quand même une superbe histoire d'amour, mais bon...J'ai préféré l'oeil du loup de Pennac et de loin."
Et comme je lui faisais remarquer "On dirait que l'auteur est un chien tellement c'est réaliste -- Oh oui grand-mère, on dirait vraiment!"
J'ai aussi préféré "l'oeil du loup".
J'hésite à le lire un jour car je crains qu'il soit également trop dur pour moi ;)
RépondreSupprimerC'est la nature dans ce qu'elle peut avoir de cruel, mais une écriture superbe!
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