Quatrième de couverture
La péniche part de Phnom Pen, remonte le Mékong, puis la rivière Lon-Stung faisant du cabotage jusqu'au pied des Monts Rouges.
J'ai fait la connaissance de Haig, son propriétaire, son patron, son capitaine. J'ai apprécié chez cet aventurier le respect, pour ne pas dire la tendresse, qu'il éprouve pour son équipage. Kim, jeune orphelin cambodgien, élevé en France, écologiste pur et dur, revenu dans son pays natal pour lutter contre la déforestation. Bozo, jeune délinquant français, doué en mécanique, venu sous ces latitudes pour oublier que sa vie sera beaucoup trop courte. Bang, un colosse cambodgien au catogan et son vieux chien jaune. C'est un équipage d'hommes, une histoire d'hommes...
Alors pourquoi finit-il par accepter à son bord la superbe Marisol?
Nous allons, au fil de la rivière rencontrer des parias, ces oubliés que différents régimes politiques ont jeté dans la misère et abandonné à leur sort. Des moines essayant de recréer la sérénité du bouddhisme dans des monastères pillés et détruits. Un médecin, tentant de soulager la détresse de tout un peuple pillé de sa culture. Haig vend aux uns, donne aux autres... Un peuple qui semble ne plus exister, un peuple qui doit se reconstruire, se retrouver.
Et derrière ces rives, parfois dangereuses, parfois paradisiaques rode l'ombre du "géant". Ce méchant, ce meurtrier qui assassine et terrorise. Existe-t-il vraiment ou est-ce une légende, a-t-il une tête de tigre?
J'ai découvert cette partie de la terre que je ne connais que par les reportages, et sans doute très mal. Au delà de l'intrigue, j'ai surtout apprécié cette découverte d'un pays, d'un peuple.
Merci aux éditions Taurnada et à Joël Maïssa pour ce partenariat.
Merci pour ta chronique, tu m'as donné envie de le lire...
RépondreSupprimerBonne journée avec de belles lectures.
Merci Malo pour ce commentaire qui me fait plaisir!
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