mardi 29 mars 2016

Nom d'un chien

André ALEXIS

Quatrième de couverture

Tout commence par un pari alcoolisé entre Hermès et Apollon : si les animaux avaient l’intelligence humaine, seraient-ils aussi malheureux que les hommes? Les deux dieux décident alors d’accorder conscience et langage à un groupe de chiens passant la nuit dans une clinique vétérinaire de Toronto. Tout à coup capable d’élaborer des raisonnements plus complexes, la meute se divise : d’un côté les chiens qui refusent de se soumettre à ce nouveau mode de pensée, de l’autre les canidés progressistes qui y adhèrent sans condition. Depuis l’Olympe, les dieux les observent, témoins de leurs tâtonnements dans ce nouveau monde qui s’offre à eux. Car, si Hermès veut l’emporter, au moins un des chiens doit être heureux à la fin de sa vie. 
Traduit de l'anglais (Canada) par Santiago Artozqui.

Comme s'il s'agissait d'acteurs, l'auteur nomme un à un les quinze chiens auxquels Hermès et Apollon  ont donné conscience et langage. Il nous donne leur race et leurs caractéristiques. Afin de mieux visualiser le texte, je suis parfois revenue à cette liste.
S'échappant sans problème ils vont créer une meute et choisir pour territoire un parc de Toronto.
Si au début ils sont unis, communiquent et forment plus une communauté qu'une meute, très vite vont apparaitre des divergences d'opinions.
Atticus veut nier leur différence et devenir le chef. Rester chien, refuser le changement. Il n'hésite pas par la ruse ou par la force à éliminer ceux qui ne partagent pas son avis. Pourtant, même pour lui, rien n'est simple… Qu'est-ce donc que cet étrange lien qui le relie malgré lui à Rosie?
Je n'ajouterai rien sûr les chiens qui composent la meute. Chacun est à sa façon intéressant.
Majnoun, laissé pour mort, sera sauvé par Nira (une humaine!). Une étrange relation va naître entre-eux. 
Et puis, il y a Prince, le poète, sauvé par Hermès de la furie de Atticus, Prince, qui jusqu'au bout écrit des poèmes.
J'ai aimé cette lecture, j'ai souri parfois, et j'ai pensé à mon chien. Comment me regardait-il? Que voyait-il de moi, de nous?

samedi 26 mars 2016

J'envisage de te vendre

(j'y pense de plus en plus)

Frédérique MARTIN

Quatrième de couverture

Vous allez reconnaître les papiers peints, les rues pavillonnaires et les temples d'achat, la campagne bucolique et votre quotidien. Votre femme, votre mari, votre mère ne sont pas loin ; tout vous semblera familier. Oui, ça se passe près de chez vous. Mais les choses ont mal tourné.
De quoi demain sera-t-il fait ? En déréglant les curseurs de notre société, Frédérique Martin convoque le règne des indignités ordinaires et flanque nos libertés au vestiaire. Voici venir le grand show des luttes de classes et de sexe, des dominations ou de la logique marchande. On peut désormais nous séquestrer, nous forcer à jouer, orienter nos choix ou décider à notre place. On peut aussi envisager de nous vendre. Mais pas que.
Vous aimez vous faire peur pourvu qu'à la fin tout se termine bien ? Vous verrez, on en a tenu compte.


En commençant ma lecture, j'ai eu un mouvement de recul…Ma fille m'a prêtée ce recueil de nouvelles… Envisage-t-elle de me vendre!!! J'ai failli lui téléphoner manu militari…Puis je suis allée un peu plus loin…et j'ai découvert que je n'étais pas que maman…Mais aussi Grand-Mère!!! Trop tard, si je vaux (peut-être) mon pesant d'or…il aurait fallut y penser plus tôt!

Avec une douzaine de nouvelles, l'auteur pousse les travers de notre société de consommation à son paroxysme. De vendre sa mère à sponsoriser son mariage, de choisir les caractéristiques de son futur bébé sur catalogue à vivre quand tout devient jeu d'argent et de hasard. Certains thèmes sont plus douloureux que d'autres et nous donnent à réfléchir sûr notre façon de penser ou d'agir. Une vision de l'euthanasie , l'enfermement des femmes, la difficulté de devenir père, ou plutôt de voir la femme qu'on aime devenir mère, un bourreau condamné à être visité par ses victimes… et des femmes enfermées…
Un recueil que j'ai eu plaisir à lire.

jeudi 24 mars 2016

Coeur de flic

Daniel BOURDON


Quatrième de couverture

Fils de mineur, Daniel Bourdon a gravi les échelons de la police parisienne pendant trente-deux ans, dont vingt-cinq années dans la brigade spécialisée dans le flagrant délit (BAC). Avec plus de sept mille interventions à son actif, il refuse l’appellation de « super flic » et se voit plutôt comme un flic de rue.
Avec cet ouvrage, il revient sur des affaires comme celle de Malik Oussékine, l’attentat de la rue de Rennes, des suicides, des gens au destin brisé. Mais également sur de belles rencontres comme avec Serge Gainsbourg, Jean-Luc Delarue, Gaston Deferre, ou plus simplement Titi le clochard, Germaine, pour finir sur la mort d’un flic tué pour avoir croisé le chemin de terroristes. 

Je m'attendais à lire une autobiographie, celle d'un homme, celle d'un  policier ayant passé trente-deux années dans un commissariat du sixième arrondissement de Paris. 
Si on excepte le jour où il fait, encore tout jeune ado, connaissance avec les services de police et de justice, histoire touchante d'ailleurs… et une ou deux anecdotes, Daniel Bourdon ne nous parle jamais de lui.
Il vivra, chaque jour des faits divers terribles, qui font les chiens écrasés de nos journaux. Il découvrira l'horreur d'être le premier sûr les lieux d'un homicide, d'un accident, d'un suicide, 
ou parfois d'une mort solitaire, les parents qu'on doit ménager, les victimes qui émeuvent tant. Heureusement, parfois ce quotidien est soulagé par de jolies rencontres.
On sent qu'il aime ce Paris qu'il arpente, les gens qui y vivent, qui y meurent aussi, hélas. 
C'est la biographie toute simple d'un policier, d'un homme qui aime son prochain, un policier qui pourrait être ordinaire si on ne sentait pas en lui une grande part d'humanité. 
Les planques, les filatures, les flagrants délits, le monde de la nuit et des turpitudes, il raconte simplement ce quotidien.
J'ai regretté, c'est vrai, de ne rien savoir, ou si peu de sa vie privée. Il a choisi de ne parler que de sa vie de flic, que de son coeur de flic. Je l'ai trouvé très sobre et j'ai aimé cette pudeur. J'ai aimé aussi sa façon de regarder ce Paris, ses rues, ses places et son architecture.

Je remercie Anaelle, des éditions Publishroom pour ce partenariat. 
"Coeur de flic" de Daniel Bourdon 

AQUA TM

Jean-Marc LIGNY
Couverture: Johan Bodin

2030.
Alors qu’en Europe des dizaines de milliers de personnes meurent noyées sous les flots lâchés par une digue qu’un groupuscule terroriste a fait sauter aux Pays-Bas, en Afrique, la pénurie d’eau décime les populations.
L’eau, enjeu de toutes les convoitises. L’eau, qui existerait en grande quantité à deux cent cinquante mètres de profondeur au cœur du Burkina Faso, peut-être le plus pauvre des pays les plus pauvres. L’eau, qu’Anthony Fuller, patron d’un consortium américain, va tenter de s’approprier au mépris de toutes les lois internationales.
Ce roman a reçu les prix "Bob Morane", "Julia Verlanger"," Une autre Terre", "Rosny aîné"

Un roman d'anticipation relativement proche, puisqu'écrit en 2006, il nous projette en 2030. Dans quatorze ans donc! Très proche de ce qu'imaginent déjà les climatologues, très proche aussi de ce qu'on peut déjà vivre… Hausse du niveau de la mer, catastrophes naturelles dévastatrices au Nord, sécheresses et famines au Sud… Rien de bien réjouissant pour notre planète où les nantis se protègent dans des enclaves et exploitent le reste du monde, en spoliant plus particulièrement l'eau, devenue rare!
Mais rien n'est simple, rien n'est définitif, et c'est en suivant les héros de ce roman que nous allons vivre les espoirs et désespoirs de tout un peuple.
Laurie, jeune femme désabusée, faisant partie d'une organisation humanitaire, va embaucher Rudy, un jeune réfugié hollandais qui a perdu sa famille, sa vie, son travail à la suite d'un attentat. Ils vont convoyer depuis Strasbourg, du matériel de forage, au Burkina Faso. Si elle pense à l'aide qu'elle peut donner, lui pense plutôt à éradiquer le mal à la source, à se venger!
L'auteur nous fait traverser un monde où s'entrechoquent des images violentes, des images de misères et d'abus, mais d'espoir aussi. C'est une femme qui dirige le Burkina Faso, une femme respectée qui lutte pour son pays, et surtout contre la corruption…
Finalement, si ce roman est à ranger dans le domaine de la science fiction, je lui ai trouvé un côté très réaliste, qui pourrait peut-être plaire à plus d'un!

mercredi 16 mars 2016

Sérum — saison 1 épisodes 1 à 6

Henri LOEVENBRUCK/ Fabrice MAZZA


Quatrième de couverture

Une injection. 
Sept minutes pour accéder 
au subconscient profond d'Emily Scott. 
Un simple carnet pour décrypter ses visions fantasmagoriques. 
Quelques jours pour empêcher le pire. 

Mais quand les morts suspectes se multiplient,
le NYPD se pose une question:
Arthur Draken est-il un psychiatre de génie 
ou un dangereux criminel? 

J'ai fini les 1080 pages de cet ouvrage, j'ai apprécié le style, j'ai aimé les énigmes. J'ai du, parce que j'avais d'autres impératifs interrompre ma lecture après certains épisodes. Chaque fois que j'ai repris le roman, je n'avais qu'une envie… comprendre, dénouer avec l'auteur (pardon, les auteurs!) les différentes enquêtes.
Je suis déçue, j'ai après cette lecture l'impression d'avoir été manipulée, le livre s'achève et rien n'est fini… Je ne pense pas lire la suite, j'ignore si elle est écrite, j'ai cette impression qu'ici il n'est question que de marketing.
Dommage, j'aime l'écriture de Loevenbruck, j'aime ses personnages, mais je refuse de passer le reste de ma vie à attendre des suites improbables.

dimanche 13 mars 2016

La fenêtre de dieu

Cédric BLONDELOT
Couverture de Yolenn Farges

Quatrième de couverture

De l'autre côté de l'Atlantique, à Chicago, une femme meurt dans l'incendie de son appartement.
Deux ans plus tard, le 31 Juillet 1979, rue de Tolbiac, en plein Paris, un nouveau-né est abandonné dans un kiosque à Journaux. Alors qu'il chiait sur Le Monde et pissait sur L'humanité, un couple le trouva et l'adopta.
Il fut appelé : Tolbiac Juillet.
Adulte, Tolbiac devient magicien. Ne lui demandez jamais de tour avec des colombes, il les déteste. Quant à son lapin, il n'en a plus. Il l'a bouffé la veille. Mais Tolbiac n’est pas seulement doué pour la prestidigitation, il est aussi un pickpocket de génie.
Sa vie bascule tandis qu'il fume une cigarette dans les toilettes d'une piscine. Il n'en sortira jamais.
Aspiré par la cuvette. Oui, aspiré !
L'impensable se produit alors. Dans le monde où il émerge, Tolbiac découvre la vie qu’il aurait eue s’il n’avait pas été abandonné.


Avant de rencontrer Tolbiac Juillet, c'est avec Mirabelle que nous faisons connaissance.  Une jolie vache, aimée par un petit garçon, Charlie, et qui finira en… Perfecto ! Mais pas n'importe quel Perfecto, un Perfecto inachevé en quelque sorte, un Perfecto jamais acheté, jamais vendu qui voyage sur des épaules différentes et qui chaque fois nous fait vivre une nouvelle aventure … Mirabelle continue de nous raconter son histoire, maintenant qu'elle vit debout. Pas facile cette nouvelle vie, plusieurs fois elle a cru la fin proche, jusqu'au jour où, partie du Texas, elle se retrouve à Paris sûr de corps du tout jeune Tolbiac Juillet.
Heureux, magicien, sans soucis Tolbiac parle de son enfance avec tendresse, ses parents adoptifs l'ont aimé, aidé à devenir ce qu'il est! 
Jusqu'au jour où…
S'il n'avait pas été abandonné qui serait-il? Tous les évènements s'emboîtent, tous les personnages, même les plus anodins ont ici une importance.  On comprend aussi les liens entre Mirabelle et ses différents propriétaires.
Propulsé de façon étonnante dans un univers parallèle, Tobiac ne va jamais rencontrer son autre lui, pour tous il sera Zéphyr. Son lui d'une autre vie… Il va découvrir les secrets de sa naissance, de son abandon, mais va-t-il pouvoir retrouver la vie de Tolbiac. 
Une histoire étonnante, un héros sympathique (Tolbiac, pas Zéphyr!) une lecture qui vous mènera peut-être au bout de la nuit.
Je remercie Partage lecture et l'auteur Cédric Blondelot pour ce partenariat.

Partenariat

vendredi 11 mars 2016

Orages

Estelle THARREAU

Quatrième de couverture

Si vous éleviez seule une fille de seize ans et que votre petit ami devenait trop encombrant, refuseriez-vous un travail et une belle maison dans un village de carte postale où tout le monde semble prêt à vous aider ? Il est probable que non. Pourtant, vous auriez tort !
Les nuits d'orage peuvent s'avérer mortelles pour qui ne sait pas lire entre les lignes du présent et celles d'un passé enfoui depuis plus d'un siècle dans un cahier d'écolier jauni et écorné.


Célia est une jeune adolescente très mature, c'est souvent le cas, lorsque les mamans sont fantasques. Un nouveau travail, un nouveau lycée pour Célia, un village ou "presque" tout le monde est sympathique, une maison confortable… Que demander de plus pour changer de vie. J'ai trouvé que malgré son nom, "Sauveur", le village, était un peu trop parfait, les habitants un peu trop aimables, le maire un peu trop avenant, et Béatrice Clar (la narratrice) un peu trop crédule.
D'une mansarde Célia fait son dressing, elle y découvre, bien caché un cahier, un journal que Martha, fermière pratiquement illettrée, a écrit au début du XXème siècle. J'en ai voulu à Célia de s'endormir en lisant le cahier, de devoir attendre pour connaitre la suite.
Comment sont mortes les précédentes habitantes de la maison? Quel est le lien avec le cahier?
Trop propre ce village pour ne pas avoir de mystère, trop honnêtes ses habitants pour ne pas garder de secret. J'ai eu l'impression parfois d'être dans une sorte de secte où la pensée est unique. Et qui est cette Flore Lebon, au nom prédestiné, cette bienfaitrice qu'à Sauveur tout le monde admire et que Béatrice n'arrive pas à rencontrer pour la remercier? 
"Orages" d'Estelle Tharreau, un thriller aussi addictif que mystérieux. Quand le passé tient le présent dans ses griffes, prenez garde ! C'est ainsi que l'ouvrage me fut présenté, et je dois dire que je n'ai pratiquement pas arrêté ma lecture, tant je voulais découvrir le mystère!
Une belle lecture, passionnante, prenante…et surprenante!

Merci aux éditions Taurnada et à Joël Maïssa pour ce partenariat.


dimanche 6 mars 2016

Je ne suis pas un homme qui pleure

Fabienne KANOR

Quatrième de couverture

Fabienne Kanor au sujet de son roman : « À l’origine, il devait être question d’amour ou plutôt d’histoires d’amours inachevées, ou parce qu’elles s’achèvent mal ou parce qu’elles ne commencent jamais. J’imaginais une histoire légère comme un milieu d’été avec une femme qui parle beaucoup et des hommes qui passent trop vite. C’est après l’avoir écrite, que j’ai réalisé ce que j’en avais fait. Je crois y avoir glissé autant de rire que de colère, autant de ‘‘petites choses qui font battre le cœur’’ que quelques réflexions plus profondes sur notre société française. »
L’héroïne de ce roman est écrivaine. Au lendemain d’une rupture sentimentale qui fait mal, elle a peur de ne plus savoir aimer, de n’avoir rien de bon à écrire, de ne pas exister dans une société où elle n’a pas de place. L’a-t-elle perdue, cette place ? En a-t-elle seulement déjà occupée une ? Ce sont ces questions-là qu’elle se pose et d’autres, comme : Comment se débarrasser d’un amant encombrant ? La magie antillaise est-elle encore efficace ? Quand faut-il confesser à sa mère qu’elle ne sera jamais grand-mère ? Qui est Maya Angelou ? Elle se souvient des hommes qu’elle a aimés, de ses histoires d’amour qui l’ont souvent menée en Afrique. C’est là qu’elle est devenue romancière, qu’elle a commencé à penser, à regarder le ciel pour voir si Dieu y était. Je ne suis pas un homme qui pleure est un livre bouleversant. Il dit la quête d’une femme, le mensonge des origines, les rêves toujours déçus des mères, les hommes qui s’enfuient et ce qu’ils laissent, et l’écriture qui emporte tout.


Elle vient de se faire "plaquer" par son homme, elle a quarante ans passés, elle est écrivain mais ne vit pas (encore) de la vente de ses ouvrages, elle est au RSA, va devoir trouver un logement.
Elle fait un bilan de sa vie, elle est négative, se pense inculte, ne voit que les mauvais côtés. Elle ne trouve pas de soutien du côté de sa mère, elle ne répond pas aux critères de ses parents. Elle n'a pas d'enfant, pas de mari.
Si vous êtes un tant soit peu déprimé, ce n'est pas le genre d'ouvrage à lire. Pourtant au delà de ce pessimisme, de cette vision négative l'héroïne nous entraîne à la recherche de son passé. Elle évoque "ses hommes " qui ont jalonné sa vie, ses amies, sa famille. 
Elle doit faire ce deuil douloureux que la perte de son amour, cet homme avec lequel elle vivait et qu'elle aimait... Va-t-elle réussir à devenir ce qu'elle est depuis toujours, qu'elle rejette à cause de son éducation... Cette femme indépendante qui ne demande qu'à s'épanouir?


jeudi 3 mars 2016

Contre-nature

Amélie PREVE

Présentation de l'éditeur

Alors que Rachel pensait s’être sortie de la vie tourmentée qu’elle mène depuis son adolescence, tout s’effondre suite à la disparition brutale de son mari. Face à une enquête faisant du sur-place et menée par un flic peu scrupuleux, elle décide de se lancer elle-même à la poursuite de ceux qui sont sur le point de détruire sa vie...

J'ai eu un peu de mal au tout début de ma lecture, je trouvais les phrases un peu longues, les descriptions fades, puis, peu à peu, je suis entrée dans ce roman. J'ai eu envie de comprendre, ce premier meurtre non élucidé. Je me demandais ce que cachait Peter, pourquoi, alors qu'ils désiraient un enfant, des non dits, des secrets polluaient leur vie. Ensuite tout va très vite, Rachel se surpasse pour retrouver son homme, l'enquête policière semble stagner. Elle va vivre une grossesse très particulière notre jeune héroïne, elle va se battre pour garder sa dignité. Je l'ai trouvé forte et courageuse, parfois un peu trop intrépide. De sa survie dépend la vie de son bébé, elle y puise sa force.
Contre toute attente, la police va trouver des suspects, les raisons d'en vouloir à Peter et peut-être à Rachel sont valables, mais...
Mais c'est contre-nature. La haine que peut susciter les trahisons en amour prennent parfois des chemins tortueux.
Je me demande comment Rachel pourra continuer...
J'ai finalement pris un grand plaisir en lisant ce petit roman. J'ai trouvé que l'auteur avait plutôt bien géré le suspens. Même en ayant le titre sous les yeux, jamais je n'aurai imaginer une telle fin.

Un grand merci à Partage lecture et aux éditions de la Reine pour ce partenariat.