dimanche 29 août 2021

Impact d' Olivier NOREK

 


Quatrième de couverture

FACE AU MAL QUI SE PROPAGE
ET QUI A TUÉ SA FILLE

POUR LES MILLIONS DE VICTIMES PASSÉES
ET LES MILLIONS DE VICTIMES À VENIR

VIRGIL SOLAL ENTRE EN GUERRE,
SEUL, CONTRE DES GÉANTS.

Mon avis :

J’ai discuté un long moment avec ma fille, qui a adoré ce roman. Entre les pages, des post-it, des commentaires d’une lecture commune que Laurence a faite avec une amie. J’aime bien, c’est très agréable de lire leurs différents commentaires. Elles sont plutôt positives dans leurs annotations.

Norek est bien documenté, tout ce qui est dit est vrai. Solal n’est pas antipathique, même si je n’ai pas compris pourquoi il abandonne Laura alors qu’elle avait sans doute besoin de lui.

Pourquoi n’ai-je pas aimé ce roman ?
Pourquoi moi qui aime tant Norek, je n’ai pas adhéré à cette histoire.
L’écologie se vit au quotidien, tout ce que Norek écrit, nous le savons. Est-ce le côté anticipation que je n’ai pas aimé ?

J’espère que le Val d’Azun qui m’est si cher, que Cauterets et son Pont d’Espagne resteront blottis au fond de leur vallée.

Dans les années 70 René Dumont tentait de nous avertir.
« Je bois devant vous un verre d’eau précieuse, puisqu’avant la fin du siècle, si nous continuons un tel débordement, elle manquera. »

Les rives du gave d'Azun 
Argelès-Gazost 
Juin 2019


mercredi 25 août 2021

Elmet de Fiona MOZLEY

 


Quatrième de couverture :

« Le sol regorgeait d’histoires brisées qui tombaient en cascade, pourrissaient puis se reformaient dans les sous-bois de façon à mieux resurgir dans nos vies. »
John est venu s’installer avec ses enfants, Cathy et Daniel, dans le Yorkshire rural où était née leur mère. Ils y construisent une petite maison, bordée par la forêt et la voie ferrée. Dans ces paysages tour à tour désolés et enchanteurs, les deux enfants grandissent en marge des hommes, chassant pour se nourrir et recevant, pour toute éducation, quelques leçons d’une voisine. Mais un gros propriétaire terrien, Mr Price, menace de les expulser si John refuse de passer à son service. Ravivant un passé trouble, ce chantage déclenche dans la région un crescendo de violence. Jusqu’où John ira-t-il pour protéger les siens ?
Traduit de l'anglais par Laetitia Devaux.

Mon avis :

Étonnant personnage que ce père ! Une force de la nature qui pour vivre a longtemps combattu, boxeur clandestin. Lorsque meurt la grand-mère de ses enfants, John Smythe s’installe avec Cathy et Daniel sûr les terres ayant appartenu à sa femme, un coin perdu entre Édimbourg et Londres.
 Dans ce petit paradis, où de leurs mains ils bâtissent leur maison, façonnent les meubles, John ne semble plus vivre  désormais que pour protéger ses enfants, vivant de la forêt et de ce qu’elle lui donne. Étrange éducation, les laissant libres, et pourtant si protecteur.
Daniel nous raconte cette histoire, entre conte et légende, amour et violence. Et comme dans tous les contes, il y a le méchant, le mal.
J’ai été surprise, l’histoire se passe dans les années quatre-vingt, mais elle m’a parue intemporelle.
Il y a ce que Daniel raconte, et en italique, ce qu’après le drame Daniel vit. Les deux récits s’entrelacent. C’est savoureux. J’ai trouvé l’écriture de Fiona Mozley très poétique, très douce malgré des scènes très violentes. Pour un premier roman, un coup de maître !

Fiona Mozley 2020 
Photo source"joëlle losfeld"


mardi 17 août 2021

Le chuchoteur de Donato CARRISI

 


Quatrième de couverture :

Cinq petites filles ont disparu. Cinq petites fosses ont été creusées dans la clairière.
Au fond de chacune, un petit bras, le gauche.
Depuis qu'ils enquêtent sur les rapts des fillettes, le criminologue Goran Gavila et son équipe ont l'impression d'être manipulés. Chaque découverte macabre oriente vers un assassin différent. Lorsqu'ils découvrent un sixième bras, appartenant à une victime inconnue, ils appellent en renfort Mila Vasquez, experte en affaires d'enlèvement.
Dans le huis clos d'un appartement, Gavila et ses agents vont échafauder une théorie à laquelle nul ne veut croire… 
Traduit de l'italien par Anaïs Bokobza

Mon avis: 

Lorsque je lis un roman « inspiré de faits réels » j’ai toujours une petite arrière-pensée : Cette mention est-elle ici pour accentuer le sordide de l’histoire ? Suis-je donc censée avoir une émotion plus forte qu’à la lecture d’un thriller « non inspiré de faits réels ?
Peu importe, sans les romanciers l’être humain ne manque pas d’imagination pour autour de lui faire le mal, détruire, salir, corrompre.
Il met très mal à l’aise, cet homme sans nom, découvert nu et très, sans doute trop, attaché, à l’hygiène.
J’ai adoré ce roman, aucun personnage n’est insignifiant. Chacun a une histoire, un vécu, et nous découvrons ainsi leurs failles, mais aussi leurs forces.
Au fil des pages, il y a toujours un rebondissement, une nouvelle anecdote, venu parfois du passé, ou de l’imagination. On ne sait pas toujours à qui se fier, mais on est aux cotés de Mila Vasquez, pour le meilleur, et pour le pire !
Dur de laisser ce roman de coté quand on l’a commencé, c’est une lecture addictive, un roman « tourne-page »

Donato Carrisi
Photo source Twitter
Décembre 2011


La fille dans le brouillard

samedi 14 août 2021

L'amour et tout ce qui va avec de Kristan HIGGINS



Quatrième de couverture :

Le jour de ses trente ans, Callie Grey doit se rendre à l’évidence : elle attend toujours que son ex petit-ami – qui n’est autre que son patron – la demande en mariage. Un espoir qui s’écroule lorsque Mark lui annonce qu’il est amoureux de sa nouvelle recrue, Miss Perfection, accessoirement fille du plus gros client de l’agence. Et comme si cela ne suffisait pas pour la déprimer totalement, sa mère lui organise une charmante petite fête d’anniversaire… dans le funérarium familial !
Décidée à ne pas de laisser évincer sans réagir, Callie, pour aiguiser la jalousie de Mark, entame alors une relation improbable avec Ian McFarland, le nouveau et très séduisant vétérinaire de Georgebury. Certes, Ian semble plus à l’aise avec les animaux qu’avec les humains – et ne parlons pas de la gent féminine… Certes il est psychorigide sur les bords, voire un peu maniaque. Mais Callie, avec son optimisme légendaire, décide de lui laisser sa chance…
Traduit de l'américain par Jeanne Deschamps.

Mon avis :

C’est une jolie romance, un roman fait pour passer un bon moment.
Une héroïne très sympathique, charmante et agréable. Dans sa tête, dans son cœur s’affrontent en permanence, la très émotive « Betty Boop » et la trop raisonnable « Michèle Obama ».
Et l’amour bien évidement, qui s’en va, et qui revient, qui est fait de regard, de sourire et de non-dit, ou parfois de trop dit.
Un moment de lecture agréable, pas mon roman préféré de Kristan Higgins, mais un roman parfait pour ce mois d’août si chaud. (Peut se lire aussi en hiver, sous un plaid, au coin du feu !)

Kristan Higgins 2012
Photo source Amazon


Mes lectures de Kristan Higgins 

jeudi 12 août 2021

Ne t'enfuis plus de Harlan COBEN

 


Quatrième de couverture :

Une SDF dans Central Park.
C’est votre fille.
Disparue depuis des mois.
Elle fuit, elle a des ennuis.
Vous voulez la sauver.

Bien sûr, qui n’aiderait pas son enfant ?
Mais vous ignorez que la rattraper, c’est la mettre en danger. Elle et tous ceux que vous aimez.

Les secrets ne meurent jamais.

Traduit de l'anglais (États-Unis) par Roxane Azimi.

Mon avis :

C’est tout simplement l’histoire d’un père qui veut sauver sa fille de la déchéance, de la drogue.
C’est à corps perdu, sans trop réfléchir qu’il se lance dans cette aventure, et nous avec.
Il ne veut qu’une chose, retrouver et soigner sa fille.
Il ne sait pas dans quel engrenage il va tomber. Entre les vidéos « You Tube » qui déforment son altercation avec Aaron et qui tournent en boucle, la police qui le recherche, sa fille disparue Simon va vivre des aventures plutôt rocambolesques.
Il est question de sectes, de recherches génétiques, d’enfants perdus, vendus ou volés, de trafic de drogue et d’influence, de meurtres, d’assassinats et de secrets.
Harlan Coben nous offre un roman prenant, une lecture addictive.

Harlan Coben
Photo source 
L'express 
Octobre 2017
afp.com/Joël Saget


Mes lectures de COBEN

mardi 10 août 2021

Les sept soeurs de Lucinda RILEY : tome 1 : "Maia"

 


Quatrième de couverture :

À la mort de leur père, énigmatique milliardaire qui les a ramenées des quatre coins du monde et adoptées lorsqu’elles étaient bébés, Maia d’Aplièse et ses sœurs se retrouvent dans la maison de leur enfance, Atlantis, un magnifique château sur les bords du lac de Genève. 
Pour héritage, elles reçoivent chacune un mystérieux indice qui leur permettra peut-être de percer le secret de leurs origines. La piste de Maia la conduit au-delà des océans, dans un manoir en ruines sur les collines de Rio de Janeiro. C’est là que son histoire a commencé… Secrets enfouis et destins brisés : ce que Maia découvre va bouleverser sa vie.
Traduit de l’anglais (Irlande) par Fabienne Duvigneau.

Mon avis :

Pa Salt meurt et laisse à ses sept filles adoptives l’opportunité de découvrir leurs origines.

Avec Maia commence l’histoire de cette saga familiale.
C’est l’ainée des sœurs, la première, adoptée au Brésil.
Traductrice, elle part dans son pays natal et rencontre le romancier qu’elle traduit. Il va lui servir de guide.
C’est dans ce pays riche d’une histoire peu banale que Maia va découvrir ses origines.

L’histoire est intéressante , elle nous plonge dans un Brésil plutôt huppé, avant la construction du Christ rédempteur sur le sommet du Corcovado.
J’ai pris un réel plaisir avec cet ouvrage. Une lecture facile, une lecture reposante, une lecture de vacances. Je n’ai pas boudé mon plaisir, et si les romances ne sont pas vraiment mes lectures préférées, j’ai eu envie de poursuivre. Je lirai sans doute les autres ouvrages. Je ferai la connaissance des six soeurs de Maia.


Lucinda Riley 

1965/2021



Après  avoir lutté quatre ans contre un cancer, 

Lucinda Rilay s’est éteinte le 11 juin 2021.

lundi 2 août 2021

Trois jours et une vie de Pierre LEMAITRE



Quatrième de couverture :

"À la fin de décembre 1999, une surprenante série d'événements tragiques s'abatit sur Beauval, au premier rang desquels, bien sûr, la disparition du petit Rémi Desmedt. Dans cette région couverte de forêts, soumise à des rythmes lents, la disparition soudaine de cet enfant provoqua la stupeur et fut même considérée, par bien des habitants, comme le signe annonciateur des catastrophes à venir. Pour Antoine, qui fut au centre de ce drame, tout commença par la mort du chien."

Mon avis :

Ulysse, c’était le nom du chien. 
Antoine n’a pas admis le geste de son voisin Monsieur Desmedt, qui pour abréger les souffrances de son chien l’abat. Antoine est un solitaire, sa maman ne veut pas qu’il ait une Play station, alors, il construit une cabane dans les arbres. Son seul ami c’est Rémi, ce petit garçon de 6ans, le fils Desmedt. Dans un accès de fureur, Antoine tue le petit Rémi d’un violent coup de bâton. Comme pour venger le chien. Un accident sans doute, mais une réaction hors de toute raison !
Jamais, dans le courant de ma lecture, je n’ai eu le moindre sentiment d’empathie pour Antoine. Je l’ai trouvé sournois, machiavélique, égoïste. Son jeune âge ne justifie en rien son comportement.
La lecture est cependant addictive. Ce jeune héros atypique a réussi à me captiver, et si chacune de ses décisions m’a agacée, rien n’aurait pu arrêter ma lecture.

Un héros atypique et peu sympathique. Un roman noir. Un village sombre qui semble figé dans le temps et l’espace. Des tempêtes pour réveiller les consciences et emporter les rancœurs. Des jolies filles sans cervelles. Des adultes ne s’assumant pas. Un village où il ne fait pas bon vivre ! Et finalement un roman agréable à lire.

Photo source:
"Trois jours et une vie" film 2019
Antoine Courtin (enfant) 
interprété par Jeremy Senez