mercredi 20 décembre 2023

Insignis de Charlotte LETOURNEUR

Un choc entre un camion et une porche!
Et devinez : « Ce n’est pas la porche qui gagne! »

Très vite les enquêteurs découvrent des indices laissant supposer que cet accident n’est pas si banal.
C’est Brice Caley, un jeune inspecteur fraichement muté à Rennes qui hérite du dossier.
Nous assistons à l’intégration de ce policier au sein d’une équipe. Ce solitaire a malgré tout besoin des autres pour avancer dans son enquête. Il va découvrir le monde obscur qu’est le dark webb.

C’est un roman qui est intéressant, il se lit vite. Le casting est assez glamour. Il laisse un petit gout amer sur les dégâts de l’informatique et les possibilités de piratage!

Quatrième de couverture :

Un crime maquillé en banal accident de la route...
Des suspects cachant leur double vie...
Des homicides filmés en direct et postés sur la toile...
Pour sa première enquête, le jeune lieutenant de police Brice Caley
n’en demandait pas tant pour se faire remarquer de ses supérieurs !
Animé par sa passion pour la sulfureuse Noémie, psy le jour escort la nuit, Brice plonge au cœur d’un jeu de rôles, traquant le harceleur No One, qui manipule ses futures victimes caché derrière ses ordinateurs.
Dans ce thriller tendu et palpitant, Brice, Noémie et No One sont les pièces d’un jeu sinistre au nom étrange: Insignis.

dimanche 17 décembre 2023

Attaquer la terre et le soleil de Mathieu BELEZI

Alors que le sujet est plutôt douloureux, le début de la colonisation de l’ Algérie (1830), j’ai trouvé ce roman très bien écrit, j’ose même le dire, une certaine douceur dans ces mots qui décrivent bien souvent le pire. Une promesse faite à des fermiers français pour qu’ils acceptent de s’installer en Algérie. Une protection militaire, et un espoir de bien vivre de son travail. Une ascension sociale peut-être.
La violence des militaires, leur chef que j’ai trouvé en dessous de tout. J’ai espéré sans trop y croire une intervention des soldats pour se rebeller contre ce monstre. Ce racisme aussi, faire croire aux colons que l’arabe est un sauvage. La peur de l’autre, la peur de la différence.
Les maladies, les épreuves et l’immense courage de Séraphine. 

Quatrième de couverture

Attaquer la terre et le soleil narre le destin d’une poignée de colons et de soldats pris dans l’enfer oublié de la colonisation algérienne, au dix-neuvième siècle. Et en un bref roman, c’est toute l’expérience d’un écrivain qui subitement se cristallise et bouleverse, une voix hantée par Faulkner qui se donne.
Depuis plus de vingt ans, Mathieu Belezi construit une œuvre romanesque d’une cohérence étonnante, à la phrase ciselée. La musicalité qui frappe dès les premières lignes d’Attaquer la terre et le soleil fait écho à Le Petit Roi, son premier roman publié en 1998 aux éditions Phébus. Quant à son thème, il renvoie évidemment à sa grande trilogie algérienne, publiée successivement aux éditions Albin Michel (C’était notre terre, 2008) et Flammarion (Les vieux Fous, 2011 ; Un faux pas dans la vie d’Emma Picard, 2015). Est-ce la constance de ce parcours qui explique la fulgurance de ce nouveau roman ? Écrit en quelques mois, Attaquer la terre et le soleil dit en tout cas avec une beauté tragique, à travers les voix d’une femme et d’un soldat, la folie, l’enfer, que fut cette colonisation.

 

vendredi 15 décembre 2023

Les mémoires d'un chat de Hiro ARIKAWA


Illustration de couverture : Irina Garmashova-Cawton.

J'avais tant aimé "Au prochain arrêt" de Hiro Arikawa, que ce livre est devenu une évidence!

Une histoire d’amour entre un chat des rues, Nana, et Satoru, un jeune homme sympathique et plutôt solitaire. Parce qu’il doit se séparer de son chat, Satoru va traverser le Japon. Il va à la rencontre d’amis, de souvenirs.
Orphelin à l’âge de douze ans, élevé par sa tante Noriko, Il va avec elle et grâce au métier de celle-ci, voyager. En revanche il ne pourra pas garder de chat, mais il a réussi à se créer un réseau d’amis solides.
Adulte et indépendant, il récupère un chat des rues, Nana, libre et solitaire, et entre eux, une belle histoire d’amour.
On a cette impression diffuse que Satoru traverse la vie avec sourire et bonne humeur, essayant de ne laisser autour de lui que tendresse et affection.
Quelle belle façon que de découvrir le Japon en le traversant avec Satoru et son chat Nana. Une histoire toute en douceur. Des histoires d’amitiés sincères. Quelques larmes aussi.

Quatrième de couverture

Un chat de gouttière au parler franc et rompu au langage des humains a pris ses quartiers dans le parking d’un immeuble de Tokyo. Lui qui, pour rien au monde, ne troquerait sa liberté se fait un jour percuter par une voiture et se voit contraint d’accepter la perspective d’une cohabitation durable avec Satoru, un locataire, qui le soigne et lui attribue un nom – Nana.
Cinq ans plus tard, des circonstances imprévues obligent Satoru à se séparer de Nana. Désireux de lui trouver un bon maître, il se tourne vers d’anciens camarad
es d’études, disséminés aux quatre coins du Japon. Commence alors une série de voyages et de retrouvailles qui sont pour Nana autant d’occasions de découvrir le passé de Satoru et de nous révéler maints aspects de la société japonaise.
Traduit du japonais par Jean-Louis de la Couronne.

samedi 9 décembre 2023

13 à table ! 2O24 "J'ai 10 ans"


Couverture illustrée par Riad Sattouf 

J'ai passé un bon moment en lisant ces nouvelles, préfacées par Romain Colucci.
Depuis dix ans déjà je me régale avec ce petit livre de poche. 
Je l'offre aussi, souvent d'ailleurs à des non lecteurs. Les nouvelles sont une approche plus facile pour accéder à la lecture.
Cet ouvrage est dédié à la mémoire de Françoise Bourdin (1952/2022).

« La fin de l’enfance » Philippe Besson découvre son attirance pour les hommes, malgré son amour pour Nadia.

« J’ai 10 ans … demain » Michel Bussi raconte Dilara, quelle émotion que cette lecture.

Maxime Chattam « 22 »: Un vieil homme déjoue un attentat et se souvient que lorsqu’il avait dix ans, il a assiste à un un autre attentat, un autre 22.

"69, Année fatidique"François d’Epenoux, cette nouvelle m’a donnée le sourire. 654 semble être un bon numéro pour notre auteur.

Avec « Ceci est mon journal intime » Lorraine Fouchet fait vivre à ce fils d’une fromagère, ses dix ans, puis ses deux fois dix ans…Trois fois… toute une vie qui se compte de dix en dix. La vie est comme un plateau de fromages pour ce violoniste de talent…

Elle est mignonne, la petite « Chloé » de Giebel. Mais voilà, elle a une tache de naissance qui la défigure. Rhama, sa meilleure amie souffre d’un excès de poids. Elles sont victimes de Nathan. J’ai beaucoup aimé cette nouvelle ou l’héroïne est positive et généreuse.

« On est pas des machines » de Raphaëlle Giordano. J’ai beaucoup aimé et souri de cette vision écologiste et humaine des machines qui sont souvent de fidèles compagnes de vie.

Dans « Garçon crépon » Philippe Jaenada ne comprend pas le choix du curé. Il doit interpréter un olivier. Il est déçu, bien sur, il a dix ans et méritait mieux… Un mauvais moment dont il fera un plus!

« Les escarpins, un conte de Noël » d’ Alexandra Lapierre .Cette nouvelle m’a profondément perturbée. Cette petite fille qu’on refuse de croire, que sa mère punit sans preuve. Elle a eu raison Coralie, de rester sur sa position.

Un très joli souvenir d’enfance, Le cake marbré au chocolat de la maman de Cyril Lignac. En principe je réalise les recettes de Cyril Lignac, au moins une fois. Mon marbré est différent, et personne ne s’est jamais plaint. En relisant pour la troisième fois la recette je ne suis pas sure de la réaliser.

Nous retrouvons Sophia et Éric, dont nous avons suivi les amours depuis leur première rencontre. Avec « Où en serions-nous aujourd’hui? »Agnès Martin-Lugand les fait vieillir en douceur. Dimitri, le fils de Sonia, et Louise, la fille d’ Éric ont quitté le foyer. L’amour est toujours présent. Un jolie moment de douceur.

« L’appartement » de Romain Puértolas est une histoire assez surprenante. Un sac plein d’argent, un enfant qui veut acheter un appartement, qui croit avoir trouvé son père… et finalement un joli conte de fée!

"Aranéide" de Tatiana de Rosnay. À dix ans, deux fillettes se détestent.
Leur haine est telle que les années passant, elle garde sa vigueur. Étonnant cette haine qui perdure. Ces dix ans qu’elles garderont dans la haine!

C’est la période du confinement que Leïla Slimani nous raconte dans « Le Portail » une famille qui profite d’une cour, un portail toujours fermé. Le jour où il s’ouvre, les enfants n’ont plus le droit d’aller jouer. La vie en huis clos, et toutes les dérives d’un confinement.

"Le Miroir", surprenante et très triste histoire que nous offre Thilliez pour terminer cet opus des « J’ai dix ans ». Une maman alcoolique, un miroir et un enfant. Quand Bob, adulte se reflète, le miroir semble refléter le passé, mais ne peut le changer…Dommage !

Quatrième de couverture :

13 à table ! a dix ans déjà.
Plus que jamais les Restos du Cœur ont besoin d’aide.
Cette année encore, 15 auteurs offrent une nouvelle pour que vous puissiez offrir des repas.
Le thème de ce recueil coulait de source : 
J’ai dix ans.
Avec l’aimable autorisation d’Alain Souchon et Laurent Voulzy.

Philippe Besson - Alexandra Lapierre
Michel Bussi - Cyril Lignac
Maxime Chattam - Agnès Martin-Lugand
François d’Epenoux - Romain Puértolas
Lorraine Fouchet - Tatiana de Rosnay
Karine Giebel - Leïla Slimani
Raphaëlle Giordano - Franck Thilliez
Philippe Jaenada

Préface des Resto du Coeur : 
Romain Colucci, bénévole "volant"

mercredi 6 décembre 2023

Psychopompe d' Amélie NOTHOMB

Étrange Nothomb!
J’aime le personnage, à la fois fragile et loufoque, tragique et comique. Mais parfois l’écrivain m’agace. Sa découverte des oiseaux ne m’a pas fascinée. Je n’y ai pas trouvé un grand intérêt.
Est-ce pour masquer ce drame, ce viol dont elle est victime alors qu’elle n’est encore qu’une enfant? Elle sera certainement « sauvée » par l’écriture, elle décide sans doute de s’envoler en écrivant.
Je vois dans ce roman une façon de se rapprocher de ce père décédé pendant le confinement et auquel elle n’a pas pu dire adieu.
Je me rend bien compte que j’essaie de trouver des raisons à ce roman que je n’ai pas aimé.

Quatrième de couverture:

"Écrire, c'est voler"

mardi 5 décembre 2023

Conte de fées de Stephen KING

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Il a eu une petite enfance heureuse, Charlie Reade, jusqu’à ce que sa maman meure dans un accident et que son père désespéré se laisse aller à la boisson.
Charlie prend soin de son papa, qui finira par guérir. Notre gentil bonhomme est devenu, à 17 ans un beau spécimen de presque deux mètres et d’une centaine de kilos.
Il se lie d’amitié avec Howard Bowdich, un vieil homme et de Radar, un vieux chien. Devenu héritier du vieil homme, il découvre une vraie fortune, et … un monde féérique.
J’ai plongé dans ce roman comme une adolescente que je ne suis plus depuis longtemps. J’ai redécouvert les joies des aventures imaginaires, des peurs d’enfants, des méchants et des gentils. J’ai aimé et détesté certains personnages. J’ai cru à la magie, à la jeunesse retrouvée et aux sortilèges.
C’est un roman qui s’adresse sans doute à un jeune public, à des ados ou jeunes adultes, et en ces périodes de fêtes de fin d’années et de Noël, il est une lecture idéale!

Quatrième de couverture :

Conte de fées, c’est l’histoire magnifique et terrifiante d’un garçon de dix-sept ans qui hérite de clés ouvrant sur un univers parallèle où le Bien affronte le pouvoir écrasant du Mal.
Une bataille dont l’enjeu est capital… pour notre monde.
Traduit de l' anglais (États-Unis) par Jean Esch.

lundi 4 décembre 2023

Petites filles perdues d' Angela MARSONS

C’est une très belle découverte que je viens de faire en lisant ce roman!
Deux petites filles, amies depuis toujours et inséparables sont enlevées ensembles. Comble de l’horreur, le ravisseur rendra une seule fillette, celle dont les parents feront la plus belle offre financière.
Une enquêtrice, Kim Stone sort de ses habitudes parce qu’elle est expressément demandée par la maman d’une des victimes. Elles ont toutes les deux un douloureux passé et, même si elles sont très différentes, Karen (maman de Charlie) sait que Kim fera tout ce qu’elle pourra pour retrouver sa fille.
C’est une enquête magnifique, une tension extrême. De tous les cotés surgissent des rebondissements. Entre le sordide et la farouche volonté des enquêteurs pour tenter de retrouver les fillettes. Ce n’est pas combien, comment, mais qui? Quel enfant va-t-on sacrifier?
La nature humaine est bien analysée. Une lecture enrichissante et passionnante .

Quatrième de couverture:

Qui seriez-vous prêts à sacrifier pour revoir votre enfant?

Les Timmins et les Hanson sont deux familles qui s’entendent à merveille et dont les petites filles de neuf ans sont inséparables. Jusqu’au jour où un SMS vient foudroyer leurs existences : « Charlotte et Amy ne rentreront pas à la maison aujourd’hui. »
Chargée de l’enquête, l’inspectrice Kim Stone, pourtant réputée pour ses nerfs d’acier, est saisie d’effroi quand arrive un deuxième message des ravisseurs : seule la famille qui paiera la plus grosse rançon reverra son enfant. Un mode opératoire déjà pratiqué dans un autre kidnapping, un an plus tôt, qui s’était soldé par un drame.
Fausses pistes, impasses, pression médiatique : Kim Stone va devoir lutter pour garder l’esprit clair et empêcher les deux familles de se livrer à des enchères mortifères. Combien de temps avant que les parents effrayés craquent et jettent l’autre enfant en pâture ?
Traduit de l'anglais (Royaume-Unis) par Véronique Roland.

dimanche 3 décembre 2023

Famille parfaite de Lisa GARDNER

J’ai beaucoup aimé cette lecture qui mêle enquête policière et relations familiales.
L’enlèvement d’une famille, leur séquestration va mettre en évidence leurs failles, leurs blessures et les limites de leur amour. Tessa Leoni, que je découvre avec ce roman, (mon premier Lisa Gardner) est plutôt sympathique.
Cette jeune maman, veuve, détective privée est envoyée par la société de surveillance du domicile des disparus. Waith Foster est un shérif célibataire plutôt sympathique aimant travailler le bois. Ils vont s’entendre et enquêter ensembles.
Une histoire plutôt surprenante, avec des rebondissements, des surprises où se mêlent amour, trahisons …
Une lecture captivante et addictive!

Quatrième de couverture :

Les Denbe semblaient sortir des pages des magazines glamour : un mariage modèle, une belle situation, une ravissante fille de quinze ans, une demeure somptueuse dans la banlieue chic de Boston…
Une vie de rêve. Jusqu’au jour où ils disparaissent tous les trois. Pas d’effraction, pas de témoin, pas de motifs, pas de demande de rançon. Juste quelques traces de pas et des débris de cartouches de Taser sur le sol de leur maison. Pour la détective privée Tessa Leoni, l’enlèvement ne fait aucun doute. Mais que pouvait bien cacher une existence en apparence aussi lisse ?
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Cécile Deniard.

mardi 28 novembre 2023

Il nous restera ça de Virginie GRIMALDI


Jeanne, soixante-quatorze ans, Iris trente trois ans et Théo, dix-huit ans. Ils ne se connaissent pas, mais ils ont besoin d’un toit.
Jeanne fuit la solitude de son foyer, l’absence de l’être aimé trop tôt parti, en tout cas avant elle, ce qu’elle n’avait pas prévu. Iris fuit un homme trop possessif, un homme malsain. Quand à notre tout jeune Théo, apprenti pâtissier, il a perdu son logement, saisi par la fourrière.
De jolis liens vont se créer entre-eux. Ils vont apprendre à se connaitre, à se respecter et une belle amitié  va naitre. Ils pourront compter les uns sur les autres.
C’est un joli roman, plein de tendresse mais qui traite de sujets difficiles, comme le deuil, l’emprise et l’abandon.

Quatrième de couverture :

À trente-trois ans, Iris trimballe sa vie dans une valise.
Théo, dix-huit ans, a peu de rêves, car ils en foutent partout quand ils se brisent.
À soixante-quatorze ans, Jeanne regarde son existence dans le rétroviseur.
La jeune femme mystérieuse, le garçon gouailleur et la dame discrète se retrouvent par hasard et malgré eux dans une colocation. C'est le début d’une histoire pleine de surprises, celle de trois solitudes qui se percutent, de ces rencontres inattendues qui sonnent comme des évidences.

Noir de KOZ

Imaginer Paris privée de lumière, toute cette ville qui jamais vraiment ne dort, coincée dans le noir!
C’est bien sûr une débauche de délits en tout genre. Pillages, viols, meurtres. 
La police est sur les dents.
Nous suivons au jour le jour une équipe de policiers, leurs rivalités, les amitiés aussi. Un certain sexisme aussi.
Une lecture prenante, des personnages attachants.
Premier opus d'une trilogie.

Quatrième de couverture:

Au moment où les dix-huit transformateurs alimentant Paris et sa banlieue en électricité explosent simultanément, le noir tombe sur la capitale et ses environs. La nuit est totale, le danger inédit. En quelques heures à peine, les rues sombrent dans le chaos. Les scènes de pillages et de violence se multiplient. La tension monte.

Immédiatement, Hugo Kezer, chef de groupe à la brigade criminelle, prend le commandement de la cellule de crise mise en place pour répondre à l’urgence de la situation. Il doit avant tout comprendre qui se cache derrière cet acte criminel, cette organisation aussi élaborée. Et les raisons pour lesquelles ce black-out a été si minutieusement orchestré.

Une course contre la montre s’engage alors pour Kezer, d’autant plus éprouvante que les menaces sont nombreuses et pourraient bien mettre en danger celles et ceux qu’il aime…

lundi 27 novembre 2023

La décision de Karine TUIL


Avec ce roman Karine Tuil nous raconte  le travail d’un juge anti terroriste.
Alma Revel doit décider d’ incarcérer ou de libérer un jeune homme, Abdeljalil Kacem, soupçonné de radicalisation.
Cruel dilemme auquel elle doit faire face.
C’est dur, très dur quand on lit les conséquences.
Ceci dit Alba a pour amant le défenseur de Kacem, ce qui ne facilite pas les choses. Aurait-elle du se désister?
L’idée de base me semblait intéressante, mais entre son amant, ses enfants, son mari qui se découvre une foi juive, j’avoue avoir perdu l’intérêt.
J’ai pourtant continuer ma lecture, mais sans y trouver un réel plaisir.

Quatrième de couverture:

Mai 2016. Dans une aile ultrasécurisée du Palais de justice, la juge Alma Revel doit se prononcer sur le sort d’un jeune homme suspecté d’avoir rejoint l’État islamique en Syrie. À ce dilemme professionnel s’en ajoute un autre, plus intime : mariée depuis plus de vingt ans à un écrivain à succès sur le déclin, Alma entretient une liaison avec l’avocat qui représente le mis en examen. Entre raison et déraison, ses choix risquent de bouleverser sa vie et celle du pays…
Avec ce nouveau roman, Karine Tuil nous entraîne dans le quotidien de juges d’instruction antiterroristes, au cœur de l’âme humaine, dont les replis les plus sombres n’empêchent ni l’espoir ni la beauté.

Et soudain, la liberté d'Évelyne PISIER & Caroline LAURENT

 

J’ai beaucoup aimé l’histoire de Mona, puis suivre Evelyne, femme libérée et libertine qui va très souvent au bout de ses fantasmes et de ses rêves.

Mais voilà, j’ai lu ce roman après l’affaire Olivier Duhamel!
Cruelle réalité qui renvoie à sa soeur, Marie-France qu’elle ne nommera pas, quelle raye de leur enfance.
Juste une lettre, à la fin du roman, où Evelyne dit tout son amour à sa soeur.

Marie France n’a jamais pardonné à sa soeur de ne pas avoir protégé ses enfants de leur beau-Père. Elle est morte noyée, dans d’étranges circonstances jamais vraiment élucidées, accident, suicide… 
Je lui au toujours trouvé un talent fou et d’une grande élégance .

Photo source Wikipédia
Marie France Pisier
Cannes 1992

Présentation de l'éditeur

La France coloniale vit ses derniers feux. Chez les Desforêt, sous la férule d’un père haut-fonctionnaire, on grandit dans l’idée d’une hiérarchie des races et des sexes. Les drames en Indochine, à Nouméa, puis la lecture de Simone de Beauvoir conduiront la mère, Mona, et la fille, Lucie, à s’émanciper. Une liberté conquise à deux, qui conduira au militantisme et à la révolution, jusque dans les bras d’un certain Fidel Castro…
Au-delà du roman, il y a aussi cette promesse crépusculaire entre Évelyne Pisier, 75 ans, et Caroline Laurent, 28 ans, leur amitié folle, comme une ultime transmission.

jeudi 2 novembre 2023

Le dernier festin des vaincus d' Estelle THARREAU

Avec ce roman Estelle Tharreau nous fait découvrir le peuple innu, (les innus parlent le français) vivant dans une réserve indienne au Canada. Avec comme fil rouge le meurtre de Naomi Shehaan, nous découvrons une société plutôt sordide.
Il fait froid, et ce froid se ressent aussi dans les caractères des personnages. C’est le chacun pour soi qui semble dominer. Chacun avec ses traumatismes, ils tentent de survivre. Alors bien sûr, l’alcool, la drogue sont des subsides qui permettent d’avoir moins froid au corps et au cœur.
Il y a le racisme, le sexisme, une femme vaut moins qu’un homme, un innu moins qu’un blanc. Il y a le viol aussi, qui asservi encore davantage.
Certains blancs sont indifférents, imbus de leur supériorité, et ne se mêlent sous aucun prétexte aux autochtones. Pourtant, Robertson voudrait bien mener son enquête, malgré les bâtons dans les roues de ses supérieurs.
Il y a l’espoir qui n’existe plus, une vie meilleure, pourquoi, pour qui ? Pour anéantir un être humain, il suffit parfois de lui enlever l’espoir !
Estelle Tharreau met tout son talent pour nous faire découvrir ce monde venu du froid. Ces hommes et ces femmes blessés jusqu’à la destruction de leur enfance, le rejet de leurs coutumes pour une soi-disant intégration à un monde qui n’est pas le leur, qu’ils ne veulent pas.
Je remercie Estelle Tharreau pour ce roman. Comme toujours elle m’a « embarquée » dans une histoire passionnante.

Merci aux éditions Taurnada et à Joël Maïssa pour ce partenariat.

Présentation de l'éditeur:

Un soir de réveillon, Naomi Shehaan disparaît de la réserve indienne de Meshkanau.
Dans une région minée par la corruption, le racisme, la violence et la misère, un jeune flic, Logan Robertson, tente de briser l'omerta qui entoure cette affaire. Il est rejoint par Nathan et Alice qui, en renouant avec leur passé, plongent dans l'enfer de ce dernier jalon avant la toundra.

Un thriller dur qui éclaire sur les violences intracommunautaires et les traumatismes liés aux pensionnats indiens, dont les femmes sont les premières victimes.

« Au Canada, une autochtone a dix fois plus de risque de se faire assassiner qu'une autre femme. »

Mes lectures d'Estelle Tharreau

lundi 30 octobre 2023

Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n'en as qu'une de Raphaëlle GIORDANO

Je n’ai pas, avant de lire ce roman, lu d’avis ou de critiques, je ne connais pas non plus l’auteur. Le titre pouvait laisser supposer une maladie grave, la perte de repères, ou tout simplement le drame d’une vie, la mort d’un être cher, un divorce… Que nenni ! C’est un livre léger qui parle de routine. Ah, ces «quatrième de couverture » que je ne lis jamais !

C’est donc un livre léger, une lecture rapide et plutôt agréable.

S’il y a une morale à tirer de cet ouvrage, c’est de faire attention aux personnes autour de nous, de les respecter, de garder le sourire, d’être poli, enfin bref, d’être bien élevé !

Un petit aparté sur la routine : si parfois elle nous pèse, parfois elle nous aide à maintenir le cap. Elle sert de repères et peut nous permettre de maintenir la tête hors de l’eau.

Un petit clin d’œil au dernier film que j’ai vu au cinéma : le « routinologue » se nomme Claude DUPONTEL !

 Quatrième de couverture 

"— Vous souffrez probablement d'une forme de routine aiguë.
— Une quoi?"

Camille, trente-huit ans et quart, a tout, semble-t-il, pour être heureuse. Alors pourquoi a-t-elle l'impression que le bonheur lui a glissé entre les doigts ? Tout ce qu'elle veut, c'est retrouver le chemin de la joie et de l'épanouissement. Quand Claude, routinologue, lui propose un accompagnement original pour l'y aider, elle n'hésite pas longtemps: elle fonce.
À travers des expériences étonnantes, créatives et riches de sens, elle va, pas à pas, transformer sa vie et repartir à la conquête de ses rêves…

vendredi 20 octobre 2023

L'amie prodigieuse d' Elena FERRANTE

J'ai aimé le premier tome pour cette jeunesse napolitaine, pour ce quartier pauvre où une enseignante essaie d'aider certains de ses élèves pour leur offrir un avenir meilleur. 
Une jolie description de l'époque, de la violence et de l'amitié.

« Je ne suis pas nostalgique de notre enfance: elle était pleine de violence. C'était la vie, un point c'est tout: et nous grandissions avec l'obligation de la rendre difficile aux autres avant que les autres ne nous la rendent difficile.»
Elena et Lila vivent dans un quartier pauvre de Naples à la fin des années cinquante. Bien qu'elles soient douées pour les études, ce n'est pas la voie qui leur est promise. Lila abandonne l'école pour travailler dans l'échoppe de cordonnier de son père. Elena, soutenue par son institutrice, ira au collège puis au lycée. Les chemins des deux amies se croisent et s'éloignent, avec pour toile de fond une Naples sombre, en ébullition. 
Traduit de l'italien par Elsa Damien avec la collaboration Christophe Mileschi.

Elle est tellement jeune, elle est tellement belle Lila, avec l'arrogance de ses seize ans, et cette jolie robe de mariée. J'ai eu tant de peine. J'ai tant haï Stefano, mais aussi les autres, hommes et femmes qui ont laissé faire, et approuvé! Un deuxième opus que j'ai beaucoup aimé!

"Si rien ne pouvait nous sauver, ni l'argent, ni le corps d'un homme, ni même les études, autant tout détruire immédiatement."
Le soir de son mariage, Lila, seize ans, comprend que son mari Stefano l'a trahie en s'associant aux frères Solara, les camorristes qu'elle déteste. De son côté, Elena, la narratrice, poursuit ses études au lycée. Quand l'été arrive, les deux amies partent pour Ischia. L'air de la mer doit aider Lila à prendre des forces afin de donner un fils à Stefano.
Traduit de l'italien par Elsa Damien avec la collaboration Christophe Mileschi.

Ce tome m'a portée jusqu'au bout de la nuit. J'ai aimé suivre Lila dans cette quête de liberté, dans cette lutte vers une indépendance, préférant se battre sans cesse que d'accepter l'inévitable!

Alors que les événements de 1968 s’annoncent, que les mouvements féministes et protestataires s’organisent, Elena, diplômée de l’École normale supérieure de Pise, est au premier rang. Lila, elle, travaille à l’usine, où elle subit le harcèlement des hommes et découvre les débuts de la lutte prolétaire. Pour les deux jeunes femmes, comme pour l’Italie, c’est le début d’une période de grands bouleversements.
Traduit de l'italien par Elsa Damien avec la collaboration Christophe Mileschi.

Est-ce le roman de trop pour moi? Je n'ai pas aimé Lena en femme soumise. L'emprise de Nino m'a insupportée. Je n'ai pas compris Lena, mère par intermittence , sacrifiant ses filles ainées, et même sa petite dernière.
Lena semble vivre sa vie par procuration, être toujours en attente que les autres agissent. 
En revanche, j'ai trouvé que l'auteur décrit avec talent le grand malheur de Lila, son chagrin et sa quête de Tina.

"Comme toujours, Lila s'attribuait le devoir de me planter une aiguille dans le cœur, non pour qu'il s'arrête mais pour qu?il batte plus fort." Elena, devenue auteure reconnue, vit au gré de ses escapades avec son amant entre Milan, Florence et Naples. Parce qu'elle s'est éloignée du quartier populaire où elle a grandi, Elena redoute les retrouvailles avec son amie d'enfance. Mais depuis quelque temps, Lila insiste pour la voir et lui parler... La saga se conclut en apothéose après avoir embrassé soixante ans d'histoire des deux femmes et de l?Italie, des années 1950 à nos jours.


mardi 10 octobre 2023

Réception funeste à Oxford de Faith MARTIN

Une enquête de Loveday & Ryder


Hiver 1962/1963, c’est l’occasion pour l’auteur de se souvenir de la vague de froid qui s’est abattue sur l’Europe entière. Oxford n’est pas épargnée, et j’ai vu sur le net de bien jolies photos de rues enneigées, de voitures recouvertes d’une jolie couche de neige.

Alors que la température ici (région de Nîmes) refuse de baisser, ce roman fut pour moi une belle source de fraicheur !
Fraicheur de retrouver notre toute jeune inspectrice qui doit se battre pour se faire une place au sein du commissariat…Ce n’est pas gagné, malgré tout son talent. En 1962 commence à peine une lente, trop lente émancipation féminine.
Comme pour les autres romans de cette série, j’ai apprécié l’écriture de Faith Martin. J’ai tendance à dire que tout se passe en douceur, et pourtant ce n’est pas le cas ! Manipulations, milieu bourgeois aisé, plutôt sournois, ambition, trahisons et mensonges, il va falloir une bonne dose de patience et de sagacité pour résoudre cette énigme.

Nous faisons la connaissance de Vincent, le fils de Clement Ryder… Plutôt beau gosse… (Un plus pour la suite ?)

En achetant ce roman, je me suis trompée, il me manque le tome d’avant ! " Couronnement fatal à Middle Fenton". Je l’achèterai dès ma prochaine visite en librairie.

Quatrième de couverture

Keep calm, un meurtrier est parmi nous.

31 décembre 1962. Alors qu’au-dehors la tempête fait rage, la bonne société d'Oxford se réunit chez Mrs Vander pour célébrer la nouvelle année. Une fête tout à fait exquise, à un détail près : l'un des invités est retrouvé mort dans sa voiture au petit matin.
Le jeune homme aurait perdu le contrôle de son véhicule, avant de succomber au froid. Très vite, pourtant, la policière Loveday et le coroner Ryder flairent le meurtre. Car, parmi les invités, très peu sont enclins à pleurer la victime, et au fil des interrogatoires émergent les secrets et rivalités cachées de cette petite communauté. Dans cet entrelacs de mensonges et de médisances, le duo d’enquêteurs doit se dépêcher de démêler le vrai du faux. Autrement, le coupable s'en sortira en ayant commis le crime parfait.
Une enquête savoureuse et acide au cœur de la bonne société d’Oxford, par la reine du cosy crime.
Traduit de l'anglais (Royaume-Unis) par Benjamin Kuntzer.

Faith Martin
Image source Babelio


Mes lectures de Faith Martin

dimanche 8 octobre 2023

Je t'aime de Barbara ABEL

On a trop souvent essayé de nous montrer les familles recomposées comme l’idéal d’un futur ou le foyer serait amour, joies, bonne humeur et belles ententes.
C’est parfois vrai, mais pas toujours. Si les parents sont heureux, les enfants sont peut-être en manque du parent absent. Si les parents s’aiment, les enfants ne sont pas toujours compatibles !
Et puis, il y a le mensonge, ou pire le non-dit !

Il y a la famille, l’amour et la haine. L’amour de Simon pour sa fille Alice, l’amour d’Alice pour Bruno. L’amour de Nicole pour son fil Bruno. Il y a les mères amputées de leurs enfants qui crient douleur, qui crient justice, qui crient vengeance.
Et si nous ajoutons Barbara Abel dans ce presque huis-clos, il y a un drame, avec des rebondissements.

Une lecture addictive qui bouleverse notre vision de la famille, de l’amour.


Quatrième de couverture 

À 18 ans, Alice est à l’âge des premiers « Je t’aime ». Pendant que Simon, son père, prend un nouveau départ : il vient de rencontrer Maude.
Entre cette dernière et Alice, les relations sont distantes, un statu quo de famille recomposée. Aussi, lorsque Maude surprend l’adolescente à fumer du cannabis dans sa chambre, accepte-t-elle, devant ses supplications, de ne rien dire à Simon. Une innocente cachotterie qui provoquera, six mois plus tard, une immense tragédie…
Il n’y a pas de petit mensonge. Et rien n’est plus proche de l’amour que la haine…

Barbara Abel
Photo source Wikipédia 
Salon du livre de Paris 2010

Mes lectures de Barbara Abel 

jeudi 5 octobre 2023

Les lettres de Rose de Clarisse SABARD

C’est ma deuxième rencontre avec Clarisse Sabard. J’aime cette façon qu’elle a d’aller chercher dans le passé les origines, les ancêtres de ses héros.

J’ai eu l’impression que sa rupture avec un australien, si elle l’avait peinée n’avait pas particulièrement blessée Lola. Et c’est dans les bras de son meilleur ami, Tristan qu’elle se remet de cet échec. Tristan et Lola, c’est un amour platonique. Tous les deux s’aiment et aiment les hommes. Leur amitié est très belle, c’est celle dont nous rêvons tous !
Alors, quand elle hérite de Rose, cette grand-mère dont elle ignorait jusque-là l’existence, elle se lance dans cette magnifique aventure, découvrir ses ancêtres, ses origines.

J’ai aimé cette recherche dans le passé, plonger dans les générations qui précèdent Lola et découvrir pourquoi elle a été abandonnée.
Une lecture détente, une lecture agréable qui nous rappelle les émotions, les joies et les peurs de notre adolescence !

Quatrième de couverture :

Lola a été adoptée à l'âge de trois mois. Près de trente ans plus tard, elle travaille dans le salon de thé de ses parents, en attendant de trouver enfin le métier de ses rêves : libraire.

Sa vie va basculer lorsqu'elle apprend que sa grand-mère biologique, qui vient de décéder, lui a légué un étrange héritage : une maison et son histoire dans le petit village d'Aubéry, à travers des lettres et des objets lui apprenant ses origines.

Mais tous les habitants ne voient pas d'un bon œil cette étrangère, notamment Vincent, son cousin. Et il y a également le beau Jim, qui éveille en elle plus de sentiments qu'elle ne le voudrait...

Clarisse Sabard
Photo source Livraddict


Mes lectures de Clarisse Sabard

dimanche 1 octobre 2023

À Dieu vat de Jean-Michel GUENASSIA



Je ne résiste pas à un « Guenassia ».  C’est, depuis « Le club des incorrigibles optimistes » un auteur que j’aime lire, j’ai lu tout ce qu’il a écrit. 

Les rencontres sont souvent dues au hasard, sur les lieux de travail, dans les bals populaires ou tout simplement à l’école.
Il y a beaucoup de personnages dans ce roman. Parfois j’ai pensé « trop ». Ils se connaissent, se côtoient, se perdent de vue et se retrouvent.

Je n’ai pas aimé Irène, qui se dit femme d’un seul homme (Georges), le père de ses filles. (Mais à quand même un amant) On dirait que ses filles sont là pour travailler, pour ramener de l’argent au foyer.
Arlène, ma préférée, devra lutter contre sa mère, Irène, pour faire des études. Surdouée a une époque où les femmes ne sont rien, elle devra sans cesse se battre pour affirmer sa vraie valeur ! Sa grand-mère Viviane est d’une grande aide morale, par sa présence et par son amour.
Je n’ai pas aimé Marie, qui ne sait pas faire la part des choses, et sans s’en rendre compte manipule et détruit son fils.
C’est toute une épopée que nous conte Guenassia. 

Malgré tout quelques longueurs, les explications sur le nucléaire et les diverses utilisations m'ont parfois lassée. 

Ce roman foisonne d’ambition, de rêves. Les guerres successives apportent leur lot de malheurs. De jolies histoires d’amour aussi. Des trahisons. Lutte des classes, lutte des femmes.
Un roman à lire pour redécouvrir toutes les luttes féminines, toutes les luttes de classe aussi. 

Quatrième de couverture :

    C'est dans l'euphorie d'un monde à reconstruire, en 1924, qu'Irène rencontre Georges. Elle est serveuse, il est menuisier aux studios de cinéma, et ressemble à s'y méprendre à Rudolph Valentino, ce qui en chavire plus d'une. Le temps d'une valse sur les bords de Marne, ils tombent amoureux.
    Leur fille aînée, Arlène, fera partie pendant son enfance du carré magique : à ses côtés, il y aura Daniel, qui se destine à Saint-Cyr, et Thomas et Marie, les jumeaux de bonne famille. Ils sont inséparables. Mais Arlène n'est pas comme eux. Malgré son humble extraction, elle va s'évertuer à être l'une des premières femmes ingénieurs atomiques en France.
    Ce qui n'est pas sans embûches. Ce qui n'est pas sans sacrifices.

    Chassé-croisé d'amours éperdues, de destinées funestes et de rendez-vous manqués sur fond de bouleversements sociaux et politiques, À dieu vat est aussi l'épopée d'un siècle : celui d'une jeunesse fracassée par trois guerres successives, des filles qui voulurent échapper à leur condition, et des gens modestes qui eurent de l'ambition.

Mes lectures de Guenassia

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mercredi 27 septembre 2023

Et c'est ainsi que nous vivrons de Douglas KENNEDY

J’ai eu beaucoup de mal à entrer dans ce roman. Je ne comprenais pas bien cette liberté tellement surveillée par des puces implantées, par des montres connectées où les gouvernants peuvent diriger et surveiller leurs « soldats », des caméras de surveillance partout, des rencontres entre voisins interdites. Dans les états Est et Ouest, pas de vie privée non plus, pas d’attaches Sam Stengel ne vit que pour son métier…
Puis peu à peu je me suis intéressée à cette héroïne, pas aussi froide qu’elle le voudrait. Elle devient, pour sa cause Edna Mulgrew… Elle est infiltrée dans les états du centre comme critique de cinéma. C’est l’occasion pour l’auteur de citer quelques films. Ces états du centre sont régis par la religion et plutôt puritains. 
Elle rencontre sa sœur, cette petite demi-sœur dont elle ignorait l’existence. Cette rencontre humanise notre héroïne, et pourtant cette sœur est aussi guerrière qu’elle.

Je n’aime pas les romans d’anticipation. Ils donnent trop souvent une image pessimiste et noire du futur.
Mais je reconnais volontiers que Douglas Kennedy m’a piégée et que j’avais vraiment envie de voir évoluer Sam Stengel.

Quatrième de couverture :

2045. Les États-Unis n'existent plus, une nouvelle guerre de Sécession en a redessiné les frontières.

Sur les côtes Est et Ouest, une république où la liberté de mœurs est totale mais où la surveillance est constante. Dans les États du Centre, une confédération où divorce, avortement et changement de sexe sont interdits et où les valeurs chrétiennes font loi.

Les deux blocs se font face, chacun redoutant une infiltration de l'autre camp.

C'est justement la mission qui attend Samantha Stengel. Agent des services secrets de la République, cette professionnelle reconnue, réputée pour son sang-froid, s'apprête à affronter l'épreuve de sa vie : passer de l'autre côté de la frontière, dans un des États confédérés les plus rigoristes, sur les traces d'une cible aussi dangereuse qu'imprévisible.

Dans ces États désormais Désunis, Samantha devra puiser au plus profond de ses forces pour échapper aux mouchards de son propre camp et se confronter aux attaques de l'ennemi.

Est-ce ainsi que nous vivrons ?

Traduit de l'anglais (États-Unis) par Chloé Royer.

Douglas Kennedy
Photo source Wikipédia


Mes lectures de Douglas Kennedy 

jeudi 21 septembre 2023

Dis bonne nuit de Christian BLANCHARD

Cette lecture m’a menée « au bout de la nuit », je n’ai pas lâché ce roman, je voulais savoir ce que Leïla allait découvrir, tant dans son enquête que dans son passé.
Notre détective enquête sur un adultère et prouve à sa cliente que son mari la trompe…avec un homme ! La cliente parait plus vexée que blessée par cette découverte.
Alors quand cet homme, René Le Gall, débarque chez elle pour lui demander de retrouver son amant disparu… Elle accepte.
Au commissariat où parfois elle se rend, il y a Matthieu, son amoureux, et son oncle Paul, témoin du suicide de sa mère.
De nombreux thèmes sont abordés. La parentalité et l’homosexualité, l’emprise et la domination aussi.  On rencontre une association masculine qui rêve d’un monde sans femme.
Et puis… il y a ce passé que Leïla a oublié. Ce passé enfoui au fond de son âme, de son cœur… Ce petit coffret rouge, et cette lettre de sa maman, qu’elle doit lire quand elle se sentira  prête.

C’est ma septième rencontre avec ce romancier. J’aime le lire. Ces personnages sont justes, humains. Les sujets abordés sont traités avec délicatesse. Et notre jeune héroïne, indépendante et énergique a malgré tout ce charme des gens fragiles.

Quatrième de couverture

Odeur de poudre et de sang.

Détective privée rennaise, Leïla Le Menn n'aime rien tant que son indépendance. Un petit ami auquel elle ne fait aucune promesse, un van qui lui sert d'appartement : la jeune femme refuse toute attache.
Mais une affaire de disparition va l'entraîner sur une pente glissante. Hubert, un quinqua gay, s'est volatilisé après avoir laissé une lettre énigmatique à son amant. L'homme est accro aux sensations fortes, aux défis mortifères et, plus déroutant encore, adhérent d'une association masculiniste aux méthodes radicales.
Alors que son enquête lui fait rencontrer ce que l'espèce humaine peut créer de pire, la jeune femme va devoir emprunter un autre chemin de croix, plus terrifiant encore : celui qui mène à son passé, au suicide inexpliqué de sa mère et à ce monstre sans visage qui la terrorisait enfant

Christian Blanchard 

Mes lectures de Christian Blanchard

mardi 19 septembre 2023

La faille de Franck THILLIEZ

Un délinquant qui se suicide, Audra, membre de l’équipe, enceinte est agressée. Dès le début du roman Thilliez essouffle son héros !

Audra, c’est la compagne, l’épouse de Nicolas. Elle continue de vivre, dans le coma, donnant ainsi la possibilité au fœtus de se développer. Ce bébé, c’est l’accomplissement de leur amour. Un désir commun. Il sera le fil rouge de ce roman. 

Je dois dire que l’enquête va nous amener dans des domaines où l’étrange est très présent. Ces instants, les EMI (Expériences de Mort Imminentes), ces gens qui reviennent d’une douloureuse rencontre avec la mort.

Il flirte toujours avec la légalité, notre requin. Pourtant, il a soixante ans, il pourrait avoir une vie paisible avec Lucie Henebelle et leurs deux garçons !

En lisant ce roman, j’ai pensé à « Incassable » Shyamalan, (un rescapé ?!?), j’ai pensé aux « Thanatonautes » de Bernard Werber. Boris Karloff (1887/1969) est un acteur. Il fut le premier interprète de la créature de Frankenstein. Décidément, rien n’est jamais laissé au hasard avec Thilliez.
On navigue quand même en eaux troubles, cet opus est passionnant. J’ai aimé que pour une fois tout ne soit pas noir . 

Quatrième de couverture :

La frontière
entre la vie et la mort
est peut-être
plus trouble qu'il 
n'y paraît.

Franck Thilliez 
au salon Quais du polar à Lyon, 
en juillet 2021.


Mes lectures de Thilliez


jeudi 14 septembre 2023

Déguster le noir deYvan FAUTH


Après "Écouter", "Regarder", "Toucher" et "Respirer" le noir, voici enfin "Déguster le noir" . Une fois de plus Yvan Fauth a réuni la fine fleur des auteurs de romans « noir » pour qu’ils nous racontent le goût!

Le goût des autres de Bernard Minier
En lisant ce titre j'ai bien sur pensé au film Jaoui/Bacri . Rien à voir avec cette petite nouvelle que j'ai trouvé originale. Un goût acre de vie éternelle!

Ripaille d' Anouk Langaney
Sabine ne boit pas, ne fume pas, mange avec parcimonie et veut se garder intacte pour le grand amour. Alors que fait-elle dans cette soirée où il n'y a aucun tabou! Une nouvelle surprenante, à contre courant.

Tous les régimes du monde de Cédric Sire
Lola est prisonnière et  son kidnappeur semble obsédé par son poids. Il la gave, mais Lola est mannequin.  Terrible, j'ai ressenti un profond malaise en lisant cette torture physique et mentale.

Amertumes de Pierre Bordage
On le surnomme "le prince du palais" ou "le Mozart du goût", il est goûteur. Un drôle de métier que de prendre le risque de mourir en goûtant des mets, un garde du corps très particulier. Surprenant engrenage et manipulation.

Joé de Christian Blanchard
Une jolie nouvelle qui m'a donnée envie de me replonger dans "Des souris et des hommes"de Steinbeck. 

Alfajores de Nicolas Jaillet
C'est étrange comme un paquet de gâteaux, reçu par la poste, des Alfajores, va bouleverser Pascal.

Dans l'arène de Jérémy Fel
C'est bien vu, ce monde qui suit le changement climatique, l'eau rare, presque comme un trésor. Deux frères, deux fermes et deux épouses, quelques carrés de chocolat et la haine s'installe… 

Jalousies de Sonja Delzongle
Les jalousies se sont des stores aux fenêtres. Elles permettent de voir ce qui se passe chez les voisins sans être vu. Surprenant et dérangeant!

La visite de Nicolas Beuglet
Le tout fait maison poussé à l'excès. C'est certainement la nouvelle qui m'a le plus perturbée. Je n'attendais pas Beuglet dans un registre aussi sordide. Mais une idée géniale!

Le père à la truffe de Patricia Delahaie
Les petites filles aiment toujours retrouver leur papa. Léa va rencontrer son papa, et déguster des truffes noires, peut-être pas à son goût. 

Feijoada de Ian Manook
La vengeance est un plat qui se mange froid, dit-on, et pourtant c'est avec un ragout ou cassoulet brésilien que Raymond se venge de Contentin! Excellent!

Le goûteur de Jacques Expert
Un goûteur qui survit à un plat empoisonné. Une histoire d'amitié, une histoire qui tourne mal!

Scène de crime de R. J. Ellory (traduction Fabrice Pointeau).
On ne sort pas indemne d'une telle lecture. C'est inhumain et sordide.

Quatrième de couverture :

VOUS N'EN FEREZ
QU'UNE BOUCHÉE!

Nicolas Beuglet, Christian Blanchard, Pierre Bordage, Patricia Delahaie, Sonja Delzongle, R. J. Ellory, Jacques Expert, Jérémy Fel, Nicolas Jaillet, Anouk Langaney, Ian Manook, Bernard Minier et Cédric Sire : treize auteurs prestigieux, maîtres incontestés du frisson, nous entraînent dans une cinquième exploration sensorielle inédite autour du goût.

Autant de nouvelles originales, singulières et terrifiantes à la rencontre de personnages succulemment cruels ; autant d’histoires délicates qui satisferont papilles et méninges les plus affûtés.
Un recueil plein de vengeance, de coups bas et mortels, à savourer froid au chaud, avec
tous les sens en alerte.


dimanche 10 septembre 2023

La route du lac de Xavier MASSÉ

Je ne devrais pas être surprise, puisque c’est ma quatrième rencontre avec Xavier Massé, et pourtant, je reste sidérée encore une fois par ce roman. Lire ce livre c’est regarder un film tant la mise en place des lieux, des personnages est rigoureux. 

Oui, moi aussi j’ai rêvé de découvrir la charmante petite ville de Blaches, de partager le quotidien des « Blachois ». Son lac, si calme et les jeux d’eaux pour les jours d’été. Les rencontres entre voisins, au café du coin où les soirées des week-end peuvent s’éterniser jusqu’au petit-matin.
Et quand des jeunes disparaissent, on part avec les habitants à leur recherche, ne les imaginant que comme des ados plutôt sympas.
Mais voilà, le si beau village, c’est aussi des rancœurs, des jalousies, des riches, et des moins fortunés. En somme un village ordinaire…Mais pas que !
Des trois jeunes disparus, celui qu’on retrouve erre, sans souvenir, dans le joli petit bois qui longe le village. On finit par ne plus se fier à personne.
C’est une excellente intrigue et jusqu’au bout l’auteur suscite notre intérêt. C’est bien simple, impossible de laisser ma liseuse, heureuse de son éclairage pour pouvoir lire jusqu’au bout de la nuit, jusqu’au bout de l’histoire ! 

Merci aux éditions Taurnada et à Joël Maïssa pour ce partenariat.



Présentation de l'éditeur :

Blaches est un charmant village réputé pour sa tranquillité… Jusqu'au jour où, au lendemain d'une soirée, trois étudiants sont portés disparus.
Que s'est-il passé cette nuit-là ?
Que s'est-il passé sur l'unique route qui mène au lac ?
Amis, voisins, connaissances… pour les enquêteurs, tous sont suspects.
Bienvenue à Blaches.

Xavier Massé
Photo source Livraddict



Mes lectures de Xavier Massé

lundi 4 septembre 2023

Les disparus de Blackmore d' Henri LŒVENBRUCK

Deux personnages principaux que tout semble opposer. 
Elle, Lorraine Chapelle jeune et jolie française, fraichement sortie de l’école de police, avec en poche un diplôme, rare pour une femme des années 20 (1920). Une femme indépendante, solide et passionnée de moto. Loevenbruck lui a offert des courses superbes au guidon d’une Harley -Davidson des années 20.
Lui, Edward Pierce, très « british » préférant les hommes, à une époque où l’homosexualité est un délit, est passionné par les science occultes. Amateur, à l’instar de l’auteur, de whiskey (irlandais bien sûr). Les liens entre nos deux héros seront donc amicaux !

Un très bon moment de lecture, sur une île battue par les embruns, où le brouillard dessine des formes envoutantes. Des disparitions inquiétantes, d’étranges regards.

Un joli couple d’enquêteurs que j’aurai, je l’espère, plaisir à retrouver dans d’autres aventures. 

J'aime l’écriture de Lœvenbruck.


Quatrième de couverture 

    Octobre 1925. À Blackmore, une île coupée du monde au large de Guernesey, meurtres et disparitions sèment la terreur. Alors que la police piétine, Lorraine Chapelle, première femme diplômée de l’Institut de criminologie de Paris, est appelée en renfort. Cette cartésienne irréductible va devoir mener l’enquête aux côtés d’Edward Pierce, un Britannique spécialisé dans les sciences occultes qui se présente comme « détective de l’étrange ».

    Ensemble, ils affrontent les plus sombres secrets de Blackmore  : les statues énigmatiques disséminées sur l’île, la rumeur d’un culte maléfique qui sévirait dans l’ombre, et ce vent lancinant, le murmure des brumes, qui ne cesse jamais. Entre mensonges et confidences, ce duo improbable devra démêler le vrai du faux dans une course contre la montre diabolique.

Henri Lœvenbruck
Photo Didier Cohen
   Source Zone livre 23 février 2020


         Mes lectures de Lœvenbruck

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mardi 22 août 2023

Le jour d'avant de Sorj CHALANDON

J’ai beaucoup aimé ce roman, conseillé par ma fille, lu d’une traite par mon mari qui a son tour me le conseille.
Je connaissais la catastrophe de Liévin, qui le 27 décembre 1974 fit 42 morts.

C’est un énorme travail d’investigation qu’a mené Sorj Chalandon. Tous les détails sont vrais. J’ai frémi de la façon dont furent traitées les veuves, les ouvriers repoussés parce que trop « sales », ou trop vrais, ou trop endimanchés, face à nos politiques qui ne sont là que pour l’image. Oui, ils ont osé mettre des barrières pour que les mineurs ne figurent pas sur les photos.

Merci à l’auteur d’avoir imaginé cette quarante-troisième victime pour nous montrer le drame de l’intérieur. D’avoir quelques heures ressuscité le juge Pascal qui est le seul officiel a avoir fait correctement son travail. D’avoir montré le mal-être des survivants.

Un roman pour ne pas oublier !

Quatrième de couverture :

« Venge-nous de la mine, avait écrit mon père. Ses derniers mots. Et je le lui ai promis. À sa mort, mes poings menaçant le ciel. Je n’ai jamais cessé de le lui promettre. J’allais venger mon frère, mort en ouvrier. Venger mon père, mort en paysan. Venger ma mère, morte en esseulée. J’allais tous nous venger de la mine. Nous laver des Houillères, des crapules qui n’avaient jamais payé leurs crimes. »

Suite au décès de son frère Joseph, mineur, à cause du grisou dans la fosse Saint-Amé à Liévin en décembre 1974, Michel Flavent se promet de le venger un jour et quitte le nord de la France. Quarante ans après, veuf et sans attache, il rentre au pays pour punir le dernier survivant, un vieux contremaître, et enfin tourner la page.
Sorj Chalandon
Photo source Livraddict

Mes lectures de Chalandon

Dans Les galeries hurlantes Jean-Marc Dhainaut rend un vibrant hommage aux mineurs, à ces hommes qui descendent dans les galeries, qui s'enterrent tous les jours de leur vie.

Catastrophe de Liévin en 1974
Le 27 décembre 1974, la catastrophe de Liévin. Au fond d'une galerie de la fosse 3, dite Saint-Amé du siège 19 du groupe de Lens-Liévin, 42 mineurs ont trouvé la mort.

Les coups de grisous tuent.
Les hommes continuent de descendre, pour vivre, pour faire vivre leur famille.
Les femmes et les enfants attendent.
Le bassin minier du Nord-Pas-de-Calais a été le théâtre de nombreux accidents.
À Liévin, 9 morts en 1945, 10 en 1957, puis 21 en 1965. (pour ne citer que les derniers d'une trop longue liste).
Le sous-sol (et les hommes) de la région Nord-Pas-de-Calais ont été exploités pour son charbon entre 1720 et 1990.

mercredi 16 août 2023

Un goût de cannelle et d' espoir de Sarah McCOY

Le titre de ce roman a la saveur des desserts de notre enfance, des tartes aux pommes, des pommes au four, auxquels on ajoute une pincée de cannelle. L’espoir aussi appartient à notre jeunesse, à nos désirs de grandir.
C’est pourtant dans l’Allemagne du führer que commance cette histoire, dans une petite boulangerie qui n’a de nazi que l’époque. Elsie sait très tôt qu’elle veut devenir boulangère.
Nous vivons à ses côtés les drames, mais aussi les joies d’une jeunesse que la politique intéresse peu.
C’est pendant deux époques que nous suivons Elsie, pendant la guerre, en Allemagne, puis plus tard, alors qu’elle a déjà immigré aux États-Unis et créé une boulangerie, utilisant les recettes de son père.
Elle se cherche cette jeunesse allemande, et parfois se sacrifie sans même bien comprendre pourquoi.

C’est le cas de le dire, j’ai dégusté ce roman. Parfois un sourire, un bonheur, parfois une larme, une tristesse, un malheur.

Quatrième de couverture :

Allemagne, 1944. Malgré les restrictions, les pâtisseries fument à la boulangerie Schmidt. Entre ses parents patriotes, sa sœur volontaire au Lebensborn et son prétendant haut placé dans l'armée nazie, la jeune Elsie, 16 ans, vit de cannelle et d'insouciance. Jusqu'à cette nuit de Noël, où vient toquer à sa porte un petit garçon juif, échappé des camps...
Soixante ans plus tard, au Texas, la journaliste Reba Adams passe devant la vitrine d'une pâtisserie allemande, celle d'Elsie... Et le reportage qu'elle prépare n'est rien en comparaison de la leçon de vie qu'elle s'apprête à recevoir.
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Anath Riveline

Sarah McCoy
Née le 14 avril 1980
à Fort-Knox (Kentucky - États-Unis)
Photo source Livraddict.