vendredi 14 juillet 2023

Confidences au bord de l'eau de Kristan HIGGINS

Elle se pensait à l’abri du besoin, elle imaginait élever son fils dans la propriété familiale, mais voilà que son père est en prison et qu’elle est chassée du domaine.
Il ne lui reste qu’une vieille bicoque en bord de mer. Il va falloir qu’elle retrousse ses manches, et qu’elle apprenne à se servir de ses mains.
Elle rejette la proposition d’aide de James, bras droit de son père.
Elle est profondément courageuse, le travail ne lui fait pas peur, elle ne se plaint jamais.

J’ai lu ce roman en une nuit, à l’hôpital, et régulièrement l’infirmière venait me demander si tout allait bien… C’est la romance idéale pour les nuits difficiles, pour se changer les idées.

Je prends plaisir à lire Kristan Higgins. Pas prise de tête, ce roman d’amour à l’eau de rose, sent bon la mer, l’amitié, la gentillesse… Un livre pour les grands romantiques !

Quatrième de couverture :

    Parker Welles apprend avec stupéfaction que son père a tout simplement dilapidé la fortune familiale ! Elle n'a d'autre choix que de quitter l'immense résidence qu'elle occupait seule avec son fils Nicky.
    Elle se réfugie dans la bicoque délabrée qu'elle possède encore dans le Maine, au bord de la mer. Elle doit vite la restaurer pour la rendre vivable avant le retour de Nicky, en vacances chez son père. Hélas, une princesse de Rhode Island ne sait rien faire de ses dix doigts. 
    James Cahill, le bras droit de son père, lui propose son aide. Elle refuse tout net. Elle le déteste. 
Mais?
James n'a pas dit son dernier mot.
Traduit de l'américain par Sophie Dalle.

Kristan Higgins
Photo source Babelio


Mes lectures de Kristan Higgins

Tant que le café est encore chaud de Toshikazu KAWAGUCHI

J’ai beaucoup aimé ce recueil de nouvelles, tout en poésie et en tendresse. J’ai eu envie d’entrer dans ce café hors du temps, de retrouver pour un instant seulement un moment intense du passé.

Entrer au Funiculi Funicula, rester au bar et commander un café, le déguster lentement, les yeux mi-clos, sentir les arômes et suivre les clients, si discrets, si vrais. Attendre que la « dame en blanc » redevienne humaine en allant aux toilettes, et pourquoi pas revivre un moment important de ma vie.

Merci Laurence pour ce cadeau! 
 

Quatrième de couverture 

Dans une petite ruelle de Tokyo se trouve Funiculi Funicula, un petit établissement au sujet duquel circulent mille légendes. On raconte notamment qu’en y dégustant un délicieux café, on peut retourner dans le passé. Mais ce voyage comporte des règles : il ne changera pas le présent et dure tant que le café est encore chaud. Quatre femmes vont vivre cette singulière expérience.
Traduit du japonais par Miyako Slocombe.

Toshikazu Kawaguchi
Né en 1971 à Osaka au Japon
Photo source Livraddict.

Désenchantées de Marie VAREILLE

Voilà 20 ans que Sarah Leroy a disparu. 

Fanny, accompagnée de Lilou, sa belle-fille retourne dans sa ville natale. Sa maman est morte, sa patronne lui demande d'écrire un article sur la disparition mystérieuse de Sarah Leroy. Angélique, la petite sœur de Fanny, et Sarah étaient amies.
Des flash-back, où on découvre les liens d’amitiés entre les jeunes adolescentes, leurs secrets, leurs espoirs, leurs rêves .
Le sujet est sombre. Marie Vareille parle de harcèlement scolaire, de viols, de parents toxiques.
Mais il y a l’amitié, une amitié profonde. La solidarité aussi qui permet de se surpasser.
J’ai beaucoup aimé ce roman.

Merci Laurence pour ce joli cadeau.

Quatrième de couverture:

La disparition de Sarah Leroy, quinze ans, a bouleversé la petite bourgade de Bouville-sur-Mer et ému la France entière. Dans chaque foyer, chaque bistrot, on élaborait des hypothèses, mais ce qui est vraiment arrivé, personne ne l’a jamais su. Vingt ans plus tard, Fanny revient sur les lieux de ce drame qui a marqué sa jeunesse. Et c’est tout un passé qu’elle avait préféré oublier qui ressurgit… 
Car l’histoire de Sarah Leroy, c’est aussi un peu la sienne. Une histoire qui a l’odeur du chlore de la piscine municipale et des premiers slows sur les vieux tubes des années 1990, des serments d’amitié et surtout, des plus lourds secrets. 

Marie Vareille
Photo source Livraddict

samedi 1 juillet 2023

Thanatea de Sonja DELZONGLE

Elles se connaissent depuis si longtemps, Layla, Esther et Hélène. Chacune avec ses blessures, sa personnalité, sa vie. Elles s’entraident. Elles essaient aussi de panser leur plaie, de bien faire leur métier, d’être de bons policiers.

Layla est issu de l’immigration, une enfant de cinq ans qu’elle confie trop souvent à ses parents. Une vie très libre qu’elle assume pleinement.
Hélène vient du milieu ouvrier, une grande fille blanche, et un cancer du sein qui semble récidiver. Un mari, pas toujours au top, et un chien aussi.
Esther est lieutenant. C’est une femme très mystérieuse et tout au long de la lecture on découvre ses blessures. Contre toute attente, elle démissionne pour devenir « préposée au café », en Suisse. Une entreprise peu banale, mais indispensable puisqu’elle traite de la mort, avant, et aussi après.

J’ai pris beaucoup de plaisir avec cette lecture pour le moins perturbante. Les relations familiales ne sont jamais simples. Au-delà des drames vécus, et plus particulièrement celui d’Esther. Sonja Delzongle nous raconte l’emprise, les trahisons, les harcèlements, les difficultés d’être mère tout en travaillant en horaires décalés, la maladie aussi.


Quatrième de couverture :

THANATEA. Un nom qui sonne comme celui d’une femme ou d’une déesse. Un mot plutôt agréable, exotique, à condition de ne pas en connaître la racine grecque, thanatos, la mort. Le plus long des voyages. L’éternité.
Une autre qu’Esther aurait sûrement pris peur mais, durant ses années passées à la police judiciaire, celle-ci a côtoyé la mort sous ses aspects les plus sombres, les plus violents. Un quotidien qui l’a usée, au point d’être prête à tout quitter pour rejoindre cette entreprise de pompes funèbres située au cœur du lac Léman. Et même si ce nouvel environnement s’annonce quelque peu macabre, au moins elle n’aura plus à voir les stigmates d’un meurtre sur la chair, les organes, les os. Là-bas, la mort sera un concept, du marketing, elle sera travaillée, pensée, enrobée dans du velours ou du satin. Là-bas, Esther espère trouver enfin la paix…

Sonja Delzongle
6 mai 2023
Photo source "Tribune de Lyon"
Susie Waroude


Mes lectures de Sonja Delzongle