lundi 29 avril 2019

Faux amis de Linwood BARCLAY


Quatrième de couverture:

La ville de Promise Falls est sous le choc. L'écran du drive-in vient de s'effondrer en pleine séance. Bilan : quatre morts. Accident? Acte malveillant? L'impassible inspecteur Barry Duckworth enquête. Et un détail le perturbe : l'heure de l'explosion, 23 h 23 ; un chiffre qui évoque d'autres crimes non élucidés… 

De son côté, le privé Cal Weaver travaille sur une sombre affaire. Une effraction a eu lieu au domicile d'Adam Chalmers, ponte local décédé au drive-in. Le vol en question : des vidéos érotiques que le défunt réalisait dans son sous-sol... Qui apparaissait sur ces films? Y a-t-il un lien entre tous ces faits divers ? 

Phénomènes étranges autour de la grande roue, agressions sur le campus, meurtres inexplicables. Un vent de panique souffle sur Promise Falls et l'heure est venue pour Cal Weaver et Barry Duckworth d'unir leurs forces.
Mais par où commencer dans cette ville où tous les psychopathes du coin semblent s'être donné rendez-vous?

Traduit de l'anglais (Canada) par Renaud Morin.

Mon avis:

J'attendais cette suite de Fausses promesses , sinon avec impatience, au moins avec intérêt. 
Retourner me promener à Promise Falls, faire quelques pas avec Barry Duckworth, discuter avec Cal Weaver… C'est ça non le fantasme du lecteur, entrer dans le roman et être partie prenante de l'histoire!
Parce qu'on ne s'ennuie pas une seule seconde dans cet opus… 
Et la fin est très ouverte… Il n'y a plus qu'à attendre que "Vraie folie" le tome trois de la saga tombe dans ma pal.

Un petit mot de l'éditeur Belfond:

Plume acérée, personnages inquiétants et humour noir : après "Fausses promesses", Linwood Barclay livre un nouvel opus riche en suspense pour conter les secrets et mystères d'une bourgade américaine pas si tranquille.

dimanche 21 avril 2019

[Gataca] de Franck THILLIEZ


Quatrième de couverture:

Quel lien entre onze psychopathes gauchers et l’homme de Cro-Magnon ? 
Alors que Lucie Henebelle peine à se remettre de ses traumatismes, l’ex-commissaire Sharko se voit relégué à des enquêtes de seconde zone. Telle la découverte du corps de cette jeune scientifique, battue à mort par un grand singe. 
À nouveau réunis pour le pire, les deux flics plongent aux origines de la violence, là où le génome humain détermine son avenir : l’extinction. Bienvenue à GATACA… 

Mon avis:

C'est un roman qui est très bien noté, les critiques sont unanimes ou presque, cet ouvrage est à lire.
Je reste mitigée quant à cet opus…
Le positif, les "retrouvailles" entre Sharko et Henebelle. Ces deux là sont tellement perturbés dans leur vie privée qu'ils ne peuvent que se comprendre et s'entraider.
Thilliez part dans tous les sens… Des enquêtes de tous les côtés, des explications scientifiques à longueur de roman… 

Pourquoi cette lecture:

C'est la suite  de "Le syndrome [E]" alors forcément je devais le lire.

Thilliez c'est toujours pour moi une énigme .
Tantôt happée par ma lecture, tantôt lassée! 

Mon prochain Thilliez sera "Atom [ka]".

Mes lectures de Thilliez
 ICI

mardi 16 avril 2019

La mémoire des embruns de Karen VIGGERS


Quatrième de couverture:

Mary est âgée, sa santé se dégrade. Elle décide de passer ses derniers jours à Bruny, île de Tasmanie balayée par les vents où elle a vécu ses plus belles années auprès de son mari, le gardien du phare.
Entre souvenirs et regrets, Mary retourne sur les lieux de son ancienne vie pour tenter de réparer ses erreurs.
Entourée de Tom, le seul de ses enfants à comprendre sa démarche, un homme solitaire depuis son retour d'Antarctique, elle veut trouver la paix avant de mourir. Mais le secret qui l'a hantée durant des décennies menace d'être révélé et de mettre en péril son fragile équilibre.
Une femme au crépuscule de sa vie, un homme incapable de savourer pleinement la sienne, une bouleversante histoire d'amour, de perte et de non-dits sur fond de nature sauvage et mystérieuse.

Traduit de l'anglais (Australie) par Isabelle Chapman.

Mon avis:
Au vent violent, à la mer qui fouette la petite île de Bruny, aux tempêtes qui s'abattent sur le phare s'ajoute le froid d'une fin de vie… 
Et pourtant, comme elle a raison Mary de tenir tête à ses deux aînés, et plus particulièrement sa fille Jan, de choisir sa façon de quitter ce monde. Refaire ce chemin une dernière fois et retrouver cette vie, les bonheurs et les moments heureux mais aussi les malheurs, les trahisons et les peurs.
Malgré la maladie qui lui fait parfois perdre la tête et l'épuise, elle reste digne et courageuse, aidée dans sa démarche par sa petite-fille et le dernier de ses enfants Tom. Il y a Léon, qui va apprendre à la connaître, à la comprendre et devenir son ami.
Nous suivons aussi Tom, pas si bien que ça dans sa vie.

Ma petit plus:
Lorsque viendra le jour où mon corps et mon esprit ne seront plus d'accord pour continuer l'aventure (très librement inspiré de Brassens!) je voudrai que personne ne choisisse pour moi. Je voudrai pouvoir partir dignement. Je voudrai que les gens qui m'aiment respectent mes volontés. 

samedi 13 avril 2019

Entre deux mondes d' Olivier NOREK


Quatrième de couverture:

Adam a découvert en France
un endroit où l'on peut tuer
sans conséquences.

Mon avis:

En lisant ce roman, j'ai pensé à "La peau" de Malaparte, tant j'ai eu l'impression d'un reportage.
Mais est-ce un roman?
À la recherche de sa femme et de sa fille Adam ne veut pas faire de vague, ne pas se faire remarquer…
Mais il a été flic, il reste flic…Et puis difficile de ne pas intervenir  lorsqu'un enfant est victime… 
Norek passe des horreurs de la dictature aux horreurs de la migration comme seule solution à la survie.
Oui, c'est un roman, avec des personnages fictifs… mais qui tous existent quelque part entre la Syrie et le jungle de Calais. Oui c'est un documentaire parce que nous voyons de l'intérieur ce qu'est d'être migrant, d'être flic et de ne pas pouvoir agir pour soulager.
Oui, c'est un roman très bien écrit.
Oui c'est un reportage au coeur même de l'horreur.

Mon petit plus:

J'ai raconté Kilani à mon mari.
J'ai dit d'où il venait, où il allait, qui il était … Je n'ai pas pu m'empêcher de parler plus particulièrement de cet enfant. 
Parce que Kinali ne s'appelle pas Kinali, ses parents l'ont prénommé "Ayman", le chanceux en arabe, et qu'il représente l'espoir.

samedi 6 avril 2019

Ma reine de Jean-Baptiste ANDREA


Quatrième de couverture:

"Grâce à Viviane j’étais devenu immense, j’avais touché le ciel d’une main et la terre de l’autre. Le monde avait retrouvé sa reine et c’était grâce à moi."

Été 1965. Shell s’enfuit de la station-service où il a grandi avec ses parents. Sur le plateau qui surplombe la vallée de l’Asse, seuls se déploient le silence et les odeurs du maquis. Une fille, comme un souffle, vient à sa rencontre. Avec elle, tout s’invente et l’impossible devient vrai. Dans l’univers fulgurant de Viviane, Shell ne se sent plus différent. Alors par jeu, par amour, il lui obéit, sans s’apercevoir que son dévouement le conduit bien au-delà de ce qu’il avait imaginé.


Mon avis:

C'est un enfant pas tout à fait comme les autres, c'est un enfant différent, c'est un enfant fragile. 
Et nous allons avec lui vivre cet été 1965, ce bel été, c'est été où il part, parce qu'il prend peur, et parce qu'il veut devenir un homme, et pour devenir un homme, il faut partir à la guerre.
Il sera tour à tour ermite, berger, amoureux. Il dormira, malgré ses peurs, à la belle étoile, dans une bergerie au toit troué. Il se nourrira de peu, d'arbouses… et sera nourri par sa reine, sa Viviane. Il sera Diego de la Vega. Il apprendra un peu plus de la vie avec Matti.
C'est hors du temps, hors des sentiers battus, c'est beau, c'est triste.
C'est un roman sur les différences, la solitude, l'exclusion et l'acceptation.

lundi 1 avril 2019

Honky Tonk samouraïs de Joe R. LANSDALE


Quatrième de couverture:

Hap, ancien activiste hippie et rebelle plouc autoproclamé, et Leonard, vétéran du Vietnam dur à cuire, noir, gay, républicain et addict au Dr Pepper, sont sur un banal contrat de surveillance dans l'est du Texas. Alors que la planque sans intérêt touche à sa fin, ils aperçoivent un homme qui maltraite son chien. Leonard règle l'affaire à coups de poing. Résultat : l'agresseur de chien, salement amoché, veut porter plainte. Une semaine plus tard, une certaine Lilly Buckner débarque dans leur nouvelle agence de détectives privés pour leur faire une proposition : soit ils acceptent de retrouver sa petite-fille, soit elle livre à la police une vidéo de Leonard tabassant l'agresseur de chien. Le duo accepte de rouvrir ce vieux dossier et découvre que le concessionnaire d'occasion où travaillait Lilly cache de sombres secrets.
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Frédéric Brument.



Mon avis:



Hap et Leonard, peu banals! 
Hap vit avec Brett (plutôt sympa! j'aime beaucoup!) quant à Léonard il semble en éternelle rupture avec son amoureux John.
Ils parlent beaucoup… et très souvent pour ne rien dire, ou alors pas grand chose, ou des petits riens.
Ils sont déjantés, mais ont un coeur gros comme ça… à protéger les chiens, à aider les vieilles dames, même acariâtres.
On pourrait traduire "Honky Tonk" par bastringue, tripot. On retrouve chez nos samouraïs le langage propre aux lieux populaires, fréquentés par des joueurs, des buveurs et autres habitués lieux mal fréquentés.
J'ai pris plaisir à cette lecture atypique.

Mon petit plus:

Les ours se dressent sur leurs pattes arrières et hurlent pour montrer leur supériorité.
En lisant les dialogues, j'ai parfois eu cette impression … d'hommes qui se comportent en plantigrades!

J'avais beaucoup aimé "Les enfants de l'eau noire" du même auteur.