Quatre ans après la disparition de leur fille Clémentine dans le naufrage d’un voilier, Sarah et Marc sont rongés par la culpabilité et la tristesse.
Jusqu’à ce que de nouvelles voisines emménagent sur le même palier avec leur enfant, Gabrielle, dont la ressemblance avec Clémentine est troublante. Au contact de cette adolescente vive et enjouée, Sarah reprend peu à peu goût à la vie.
Mais lorsque le destin de Gabrielle bascule dans l’indicible, les démons que Sarah avait cru pouvoir retenir se déchaînent une seconde fois.
Prends ma main, mon cœur. Ne la lâche pas, quoi qu’il arrive. Serre-la fort !
Ils sont jeunes, beaux, ils s’aiment.
Et puis il y a le drame, l’atroce drame.
Clémentine est enlevée par une déferlante, disparue à jamais dans ce gouffre insondable qu’est la mer. Il reste Gaspard, son petit frère et sa désormais solitude. Parce que Marc et Sarah n’arrivent pas à faire leur deuil, même l’arrivée de la petite Louise ne suffit pas.
Plongée dans son deuil Sarah semble enfin réagir quand Gabrielle arrive dans sa vie.
Gabrielle, cette gamine aux yeux verts, comme Clémentine, et si mignonne pour ses quatorze ans.
J’ai aimé tenir dans ma main cette si jolie et si triste histoire.
J’ai détesté Sarah, trop occupée par son deuil pour aimer ou même s’intéresser à ses autres enfants.
J’ai aimé le commissaire Jeanne Muller et ses états d’âme.
J’ai été agacée par le comportement immature de Marc.
J’ai très vite cru comprendre le rôle de Mary dans l’enlèvement de Gabrielle !
J’ai aimé l’écriture de l’auteur.