mardi 27 février 2024

On était des loups de Sandrine COLLETTE

Liam, un homme des bois, un homme qui sait chasser, tanner et vendre le fruit de son travail. Avec Ava il avait trouvé l’amour, il est devenu père, et lorsque l’enfant court vers lui, il est heureux. Mais c’est Ava qui s’occupe de leur fils.

Quand il découvre sa femme est morte, Liam ne sait pas comment réagir. Il est certain d’être incapable de s’occuper de son fils, Aru, âgé de seulement cinq ans.

Sa première réaction c’est de vouloir « donner » cet enfant de cinq ans afin qu’il reçoive une bonne éducation, il ne veut pas qu’il soit comme lui, un homme des bois. Son enfance d’enfant maltraitée, il ne veut pas la reproduire. 

Il y a une grande colère chez Liam. 

Il sera long le chemin qui va permettre à Liam de comprendre son amour pour Aru, et surtout son rôle de père. 

Quel bonheur de lecture que ce roman route. Pendant ce voyage, Liam va découvrir ce petit garçon qui ne sait pas tout à fait que sa maman est morte. Il va découvrir que son rôle ne se limite pas à nourrir son fils. Il va devenir un vrai père pour un petit garçon qui ne demande qu’un peu de tendresse et beaucoup d’amour. 


Quatrième de couverture :

Ce soir-là, quand Liam rentre des forêts montagneuses où il est parti chasser, il devine aussitôt qu’il s’est passé quelque chose. Son petit garçon de cinq ans, Aru, ne l’attend pas devant la maison. Dans la cour, il découvre les empreintes d’un ours. À côté, sous le corps inerte de sa femme, il trouve son fils. Vivant. Au milieu de son existence qui s’effondre, Liam a une certitude. Ce monde sauvage n’est pas fait pour un enfant. Décidé à confier son fils à d’autres que lui, il prépare un long voyage au rythme du pas des chevaux. Mais dans ces profondeurs, nul ne sait ce qui peut advenir. Encore moins un homme fou de rage et de douleur accompagné d’un enfant terrifié.

dimanche 25 février 2024

Disparue à cette adresse de Linwood BARCLAY

Je dois dire que j’ai été happée par cette lecture, me triturant la cervelle pour essayer de comprendre qui avait fait quoi!
Une femme disparait, et pendant six ans son mari est suspecté du pire. L’inspectrice Marissa Hardy est odieuse. Elle a décidé qu’Andrew Mason était coupable, alors elle est toujours après lui. Elle n’a même jamais essayé de chercher d’autres pistes.
Un beau-frère immature qui commet quelques délits, juste assez pour susciter de la suspicion, une compagne, amoureuse et aimante, et un ami parfois un peu trop présent.
Que faut-il comprendre de cette disparition? Pourquoi Brie a disparu. Et surtout pourquoi Isabel la soeur de Brie s’acharne contre Andrew.
Excellent et pervers. Chaque fois qu’il semble y avoir une ouverture…un personnage apparait et fait des siennes. Chaque fois on remet en question nos théories… et je dois dire que la fin, même lue avant, surpasse tout notre imaginaire.
Vous l’avez compris, encore une fois j’ai été séduite par la plume et le talent de Linwood Barclay.

 Quatrième de couverture :

Qui a tué Brie Mason ?
Tout le monde a sa petite idée : quand une femme disparaît brutalement sans laisser de trace, les regards se tournent vers le conjoint.
D'ailleurs, tout accuse Andrew Mason : absence d'alibi, précipitation à vendre leur maison, à changer de ville, de nom.
Pourtant, après six ans, l'enquête n'a rien donné et l'inspectrice Marissa Hardy enrage.
Jusqu'à cet appel d'un ex-voisin et ami du couple. Il est formel : une jeune femme s'est présentée à l'ancien domicile des Mason, a observé longuement la maison, avant de hurler et de s'enfuir, affolée.
Cette femme, c'est Brie.

Où était-elle durant tout ce temps ? Pourquoi réapparaît-elle maintenant, alors qu'Andrew est sur le point de refaire sa vie ? Et si le retour de l'épouse adorée tenait plus du cauchemar que du miracle ?
Traduit de l'anglais (Canada) par Renaud Morin. 

jeudi 22 février 2024

Joueuse de Benoît PHILIPPON

Un bon moment de lecture en compagnie de personnages sympathiques et atypiques. 
Si rien ne semble résister à Maxine, on sent chez elle une fêlure proche du désespoir . 
Zak et Baloo forment un duo de joueurs de poker de talent, ils vivent de leurs gains. Ils sont recrutés par Maxine pour une partie de poker exceptionnelle. L’exception c’est aussi Jean, ce jeune surdoué de sept ans à peine, qu’elle arrache à une mère maltraitante.
Je prends toujours beaucoup de plaisir en lisant Benoit Philippon. Ces personnages, sous des airs brusques sont d’une grande sensibilité.

Quatrième de couverture:

Maxine est une de ces femmes à qui rien ne résiste. Elle tombe sous le charme de Zak, joueur de poker professionnel comme elle, mais elle n'en montre rien. Un manipulateur professionnel ne dévoile jamais son jeu.Maxine propose à Zack une alliance contre un concurrent redoutable. Piège ou vengeance... Zack n'en sais rien. Mais comment résister à la tentation du jeu ? Maxine est une tornade qui défie le monde si masculin des joueurs de poker. Elle est bien décidée à régler ses comptes, coûte que coûte.
Joueuse et une partie de poker virtuose où chacun mise sa vie.

dimanche 11 février 2024

Ce qui ne tue pas de Rachel ABBOTT

Je souris moi même de ma perversion, j’ose dire que j’ai passé un excellent moment en compagnie d’une femme battue, Evie, qui semble avoir tué son amant (ou mari) et qu’elle confie sa fille à sa meilleure ennemie, Cleo North, la soeur hyper protectrice de son photographe de mari.
C’est étrange, cet amour fraternel qui devient maternel et possessif.
Une intrigue bien menée, et une chute surprenante.

Quatrième de couverture

Une maison bien gardée, à l’aplomb des falaises. Un lit conjugal aux draps imbibés de sang. Puis une jambe qui tressaute, un grognement de douleur… La femme, bien que blessée, respire encore. Le maître des lieux, le fameux photographe Marcus North, n’a pas eu cette chance. La rescapée l’assure bientôt : c’était elle ou lui. Légitime défense. Mais Cleo North n’en croit rien. Son frère, qu’elle a toujours couvé d’un amour jaloux, est un saint, un artiste fragile, incapable de violence. Sur fond de manipulations et de secrets enfouis, se dessine alors un triangle amoureux aux angles mouvants, pervers – un abîme de haine et de ressentiment…
Traduit de l'anglais par Laureline Chaplain.

N'avoue jamais de Lisa GARDNER

J’ai passé un bon moment en lisant ce roman, et en retrouvant l’écriture de Lisa Gardner.

J’ai beaucoup aimé l’alternance des narrateurs. Je devrais dire des narratrices. 
Evie, retrouvée devant son mari assassiné, tenant l’arme du crime comme lorsqu’elle avait seize ans… Flora, ancienne victime, devenue indic après avoir vécu le pire au coté de son ravisseur. Et notre talentueuse enquêtrice, D.D. Warren.

Quatrième de couverture

Un homme est abattu de trois coups de feu à son domicile. Lorsque la police arrive sur place, elle trouve sa femme, enceinte de cinq mois, l'arme à la main. Celle-ci n'est pas une inconnue pour l'enquêtrice D.D. Warren : accusée d'avoir tué son propre père d'un coup de fusil à l'âge de seize ans, Evie a finalement été innocentée, la justice ayant conclu à un accident. Simple coïncidence ? La principale suspecte est-elle coupable ou victime de son passé ?
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Cécile Deniard.