dimanche 27 février 2022

Feu d'artifice mortel de Faith MARTIN

Une enquête de Loveday & Ryder


Une commémoration au cours de laquelle les britanniques tirent des feux d’artifice, un homme meurt brulé , assommé ? Accident décide la justice et le coroner Ryder. Un journaliste, Duncan Gilligham, lève un lièvre et la famille de Thomas Hugues se retrouve au cœur d’une enquête policière.
Encore une façon agréable pour le capitaine Jenning de se débarrasser de sa jeune et jolie policière.
Le duo sympathique se reforme, Loveday prend plus d’initiatives.
Charmée par le journaliste, elle perd parfois pied, et c’est heureusement Ryder qui remet les choses au point.
J’ai trouvé dommage que Loveday ne demande pas à Ryder de quoi il souffre, les symptômes s’aggravant. Une véritable amitié se soucie de ces détails-là, trop de discrétion parait indifférence. Ryder lui laisse les rennes pour qu’elle finalise sa formation.
Se plonger dans les années soixante, c’est se souvenir que les rapports entre hommes et femmes sont différents, nous sommes à une époque où le patriarcat domine, et il faut à toutes nos jeunes femmes beaucoup de caractère pour s’imposer.
J’ai aimé ce roman davantage pour cette incursion dans les années soixante que pour son enquête.

Comme pour les précédents romans, j'ai aimé la couverture.
Elle est de l'illustratrice Djorh (Guedra).
Le bleu sombre de la nuit, les feux d’artifices (orange et bleu clair)
Le cabanon, en flamme, la main tendue, désespérée au cœur du O,
Le rouge, toujours pour le meurtre, le orange, pour le feu !
Elle est parfaite pour ce roman.

Quatrième de couverture:

5 novembre 1961 : la famille Hughes se prépare à célébrer Bonfire Night avec pétards et feux d'artifice. Tou le monde est rassemblé dans le jardin, quand le cabanon dans lequel sont entreposées les fusées s'embrase, causant la mort du patriarche, Thomas Hughes, enfermé à l'intérieur. L'autopsie conclut rapidement au décès par asphyxie et le coroner, Clement Ryder, classe l'affaire sans suite.
Mais le lendemain, Duncan Gillingham, un journaliste ambitieux, publie dans l'Oxford Tribune un article accusateur : la justice aurait bâclé le dossier. Selon lui, la famille cacherait la vérité. 
Pour calmer l'opinion, l'inspecteur Jennings confie l'enquête à la jeune policière Trudy Loveday. Très vite, celle-ci se tourne vers Clement Ryder. Ils n'auront pas trop de leurs forces réunies pour tenter de percer les mystères du clan Hughes
Traduit de l' anglais (Royaume-Uni) par Benjamin Kuntzer.

 Mes lectures de Faith Martin 

mercredi 23 février 2022

Les monstres de Maud MAYERAS


C’est un roman que j’ai lu relativement vite, parce que je voulais comprendre.
Je n’avais pas lu la quatrième de couverture, donc j’ignorais qui était Aleph par rapport à la fratrie et leur mère.
J’ai très vite pensé que nous étions en présence d’animaux dans un terrier, la mère qui lèche beaucoup ses petits, qui leur donne le sein alors qu’ils semblent déjà grands. J’ai enfin cru que nous étions dans l’antre de loups garous, les monstres étant les humains, ou l’inverse, le monstre étant toujours l’autre !
Pour, au comble de l’horreur comprendre que nous étions en famille, enfermés dans une cave… Un seau, pour l’hygiène, une ampoule pour la lumière, une maman pour la tendresse, deux enfants pour l’espoir. Rosemarie parfois chante pour Eine et Jung.
J’ai vécu le comble de la maltraitance, le pire de l’odieux, une vraie descente dans l’enfer de la perversion de l’humain. Et j’ai même trouvé la mère de Rosemarie pire que son père.
Y-a-t-il après tant de souffrances une vie possible ?
Rousseau réussira-t-elle à comprendre ?
L’auteur va chercher l’horreur au plus profond de l’humain. Pas de rédemption possible !
C’est une lecture noire, sombre, mais une belle écriture, et un roman que ne laisse pas indiffèrent.

Quatrième de couverture :

Ils vivent dans un « terrier ». Les enfants, la mère. Protégés de la lumière extérieure qu’ils redoutent. Sales et affamés, ils survivent grâce à l’amour qui les réchauffe et surtout grâce à Aleph, l’immense, le père, qui les ravitaille, les éduque et les prépare patiemment au jour où ils pourront sortir. Parce que, dehors, il y a des humains.
Parce qu’eux sont des monstres et que, tant qu’ils ne seront pas assez forts pour les affronter, ils n’ont aucune chance.
Mais un jour Aleph ne revient pas, un jour les humains prédateurs viennent cogner à leur porte. Alors, prêts ou pas, il va falloir faire front, sortir, survivre.
Pendant ce temps, dans une chambre d’hôpital, un homme reprend conscience. Une catastrophe naturelle sème la panique dans la région. La police, tous les secours, sont sur les dents. Dans ce chaos, l’homme ne connaît qu’une urgence : regagner au plus vite la maison où on l’attend.

Maud Mayeras
Avril 2021
Photo  Source Médialandes


dimanche 20 février 2022

Les sept Sœurs de Lucinda RILEY : Tome 6 Électra, la sœur du Soleil


Pa Salt meurt et laisse à ses sept filles adoptives l’opportunité de découvrir leurs origines.
Electra d' Asplièse, la sœur du Soleil est adoptée à Harlem mais est d'origine Massaï 

J’étais réticente à l’idée de lire ce roman. Dans les tomes précédents Électra n’était pas particulièrement sympathique. Elle me semblait égoïste, indifférente. Mais en littérature comme dans la vie, il faut savoir aller au-delà des apparences pour affiner son jugement.
J’ai aimé, tellement aimé Cecily, me demandant comment cette jeune américaine riche, blessée par les hommes allait s’en sortir dans ce Kenya, si loin de ses origines et qu’elle a tant aimé. Elle ne sera jamais mère, pourtant quelle mère extraordinaire elle fut ! Contre les préjugés, contre sa famille. Une femme exceptionnelle.
Sa rencontre avec le peuple Massaï, son absence de préjugé et son humanisme. Aucune activité ne la rebute. Élevée dans le luxe, choyée et servie, elle devient une excellente cuisinière, elle jardine et crée un potager. Sa rencontre avec Bill est sans doute une belle chose pour tous les deux, même si la vie, parfois…
Adoptée et élevée par Cecily, Stella, déjà active aux cotés de Martin Luther King deviendra une militante de renommée internationale. C’est elle qui raconte ses origines à Electra.
Trop belle Électra, découverte très jeune pour le mannequinat. Excessive, hors normes, et si fragile.
Un roman qui m’a portée au bout de la nuit.

Quatrième de couverture :

À la mort de leur père, énigmatique milliardaire qui les a adoptées aux quatre coins du monde lorsqu'elles étaient bébés, Electra d'Aplièse et ses soeur se retrouvent dans la maison de leur enfance, Atlantis, un magnifique château sur les bords du lac de Genève.
Electra, la sixième soeur, a tout pour elle : mannequin le plus en vue de la planète, elle est belle, riche et célèbre. Mais derrière cette image idéale, c'est une jeune femme perdue depuis le décès de son père. Emportée dans la spirale infernale de la drogue et de l'alcool, et alors que tout son entourage craint pour elle, elle reçoit une lettre d'une inconnue qui dit être sa grand-mère. Celle-ci lui révèle que ses racines se trouvent au Kenya, au coeur d'une tribu maasaï…
Traduit de l' anglais (Irlande) par Marie-Axelle de la Rochefoucauld.

Photo source "fêtes et festivals du Kenya"
Comptoir des voyages 

samedi 19 février 2022

Les enfants sont rois de Delphine de VIGAN

    Comme elle est étrange, Mélanie Claux avec ce désir d’être reconnue, « aimée ». Sans doute lié à son enfance et à ce sentiment de ne pas être aimée par sa mère, de sentir sa sœur parfaite et préférée. Alors elle essaie les « télés réalités » mais elle échoue.
Ce désir d’être exceptionnelle, reconnue et aimée elle va le découvrir avec les chaines You tube. Elle met en scène sa vie de mère, de mère parfaite, avec des enfants parfaits… elle filme, avec ne l’oublions pas la complicité et l’aide du père.
L’appât du gain n’est pas suffisant, au moins au début, pour expliquer les dérives de Mélanie. L’argent, c’est un plus. (Pas négligeable certes, mais la faute aux « Followers - Suiveurs ».

    Elle est très atypique, Clara. Elle assume sa petite taille, et porte en elle la douloureuse perte de son père, puis de sa mère, sans aucun signe préventif. Restera-t-elle fille toute sa vie ? C’est une procédurière hors pair… exceptionnellement elle va travailler sur l’enlèvement de la petite Kimmy Diore.

    On n’a pas attendu les réseaux sociaux pour faire des enfants stars, et chaque génération à ses modèles qui font rêver enfants et parents. Mais ces enfants choisis n’ont pas des vies de rêve !
Que deviennent-ils ?

    Delphine de Vigan poursuit l’aventure jusqu’ aux années 2030.

    Intéressant, glaçant… Une intrigue ayant pour but de mettre le doigt sur certaines dérives parentales, bien menée pour montrer les dérives sournoises et la maltraitance qui ne se dit pas !

Quatrième de couverture :

    "La première fois que Mélanie Claux et Clara Roussel se rencontrèrent, Mélanie s'étonna de l'autorité qui émanait d'une femme aussi petite et Clara remarqua les ongles de Mélanie, leur vernis rose à paillettes qui luisait dans l'obscurité. "On dirait une enfant", pensa la première, "elle ressemble à une poupée", songea la seconde. 
    Même dans les drames les plus terribles, les apparences ont leur mot à dire".

    À travers l'histoire de deux femmes aux destins contraires, Les enfants sont rois explore les dérives d'une époque où l'on ne vit que pour être vu. Des années Loft aux années 2030, marquées par le sacre des réseaux sociaux, Delphine de Vigan offre une plongée glaçante dans un monde où tout s'expose et se vend, jusqu'au bonheur familial.

Delphine de Vigan 
en dédicace à Nancy 
(Le Livre sur la Place 2011) 
16 septembre 2011


jeudi 17 février 2022

30 secondes … de Xavier MASSÉ

 

Billy vit un moment intense, une partie mémorable de football américain. Je ne connais ni le jeu, ni les règles, mais le moment semble important pour l’équipe, et aussi pour notre héros … Il y a ce choc violent, ces os qui se brisent, tout semble confus… Ce récit qui recommence sans cesse et cette batte de base-ball, comme un fil rouge. Le docteur Borg, qui grâce à l’hypnose essaie de savoir ce qui s’est passé, et cet homme, qui prend des notes, qui est-ce?  Il y a le sport et l’envers du décors, et Tina sa compagne, où est-elle ? Il y a l’accident de voiture...

Quel étrange voyage au cœur du cerveau de Billy !
Quel étrange parcours pour découvrir la vérité !
Il y a dans le récit de Xavier Massé beaucoup de violence, mais il y a surtout l’amour !
L’amour de Billy pour Tina, et l’amour de Tina pour Billy.

La lecture s’accélère, le roman est addictif.
Trente secondes …  une lecture en apnée.

Présentation de l'éditeur :

30 secondes…
Les 30 dernières secondes les plus importantes de sa vie.
Les 30 dernières secondes de leur vie.
Les 30 dernières secondes dont il arrive à se souvenir.
30 secondes… c'est le laps de temps qu'il leur a fallu pour avoir cet accident.
30 secondes, c'est le temps dont dispose Billy pour retrouver la femme de sa vie… disparue…

 

Merci aux éditions Taurnada et à Joël Maïssa pour ce partenariat.


Mes lectures de Xavier Massé

ICI


lundi 14 février 2022

La maison des voix de Donato CARRISI

On ne sort pas de cette lecture indemne.
C’est le milieu de la psychiatrie, ou au moins celui de la psychologie. Un psychologue pour enfant doit découvrir si un enfant est ou pas maltraité par sa famille adoptive… Un métier où il a de solides connaissances, un métier qu’avant lui son père a exercé.
Pietro Gerber travaille en s’aidant de l’hypnose.
Alors, quand il est contacté par une consœur, il accepte d’aider Hannah Hall, une jeune adulte mais dont le traumatisme remonte à l’enfance.

J’aurai tendance à dire qu’ici nous trouvons le cœur même de la manipulation. L’exemple flagrant du patient qui mène le psychiatre où il veut.
Nous naviguons dans les méandres sordides de la maltraitance. 
Une lecture addictive, un climat malsain à souhait.

Quatrième de couverture :

Florence, de nos jours. Pietro Gerber est un psychiatre pour enfants, spécialiste de l’hypnose. Il arrive ainsi à extraire la vérité de jeunes patients tourmentés.
Un jour, une consoeur australienne lui demande de poursuivre la thérapie de sa patiente qui vient d’arriver en Italie. Seul hic, c’est une adulte. Elle s’appelle Hanna Hall et elle est persuadée d’avoir tué son frère pendant son enfance.
Intrigué, Gerber accepte mais c’est alors qu’une spirale infernale va s’enclencher : chaque séance d’hypnose révèle plus encore le terrible passé d’Hanna, mais aussi qu’elle en sait beaucoup trop sur la vie de Gerber. Et si Hanna Hall était venue le délivrer de ses propres démons ?
Traduit de l'italien par Anaïs Bouteille-Bokobza.

Donato Carrisi 2021
Photo source le Furet du Nord.

samedi 12 février 2022

Le secret de Briar's Hall de Faith MARTIN

Une enquête de Loveday & Ryder



Me voici de nouveau en compagnie de Clement Ryder, brillant légiste, et Trudy Loveday toujours stagiaire, mais bientôt titulaire. 
C’est tout une époque, les années soixante, le début de l’émancipation des femmes, les réticences des mères, l’incrédulité et la misogynie des hommes à moins que ce ne soit la peur de perdre leur statut.
Un enfant retrouvé mort dans un puits: Assassinat ? Accident ?
Le duo fonctionne bien. Trudy est plus sûre d’elle, elle s’affirme davantage. Clément égal à lui-même, mais inquiet de la progression sournoise de son mal.
Une chute surprenante, un coupable inattendu.
Un très agréable moment de lecture.

Comme pour les trois précédents romans, j'ai aimé la couverture.
Elle est de l'illustratrice Djorh (Guedra).
Les œufs de pâques, le puits, les faucilles et le manoir. 
Le vert domine pour le parc du manoir, le rouge pour le meurtre.
Elle est parfaite pour ce roman. 

Quatrième de couverture :

Oxford, Pâques 1961. Une chasse aux œufs est organisée au manoir de Briar's Hall pour les enfants du village. Eddie, onze ans, disparaît. Son corps est retrouvé dans un puits. Si l’enquête du coroner conclut à un accident tragique, le Dr Clement Ryder, médecin légiste, a des doutes. Lorsque Martin de Lacey, le propriétaire du manoir, vient lui demander de relancer l’enquête, Clement obtient de la police locale que Trudy Loveday soit affectée à l’affaire. C’est tout le petit monde de Briar’s Hall et de la famille de Lacey qu’il faudra étudier de près…
Traduit de l'anglais (Royaume-Uni) par Hanna Chabchoub et Alexandra Herscovici-Shiller.

Mes lectures de 
Faith Martin


mercredi 9 février 2022

Si ça saigne de Stephen KING

Il y a longtemps que je n’avais pas lu Stephen King. J’ai pris plaisir à retrouver la plume, l’esprit et les thèmes qui sont chers à l’auteur.
J’ai beaucoup aimé « Le téléphone de M. Harrigan », la lecture comme lien entre un enfant et un vieil homme, puis le progrès et l’enfant qui entraine l’adulte vers les mobiles et internet… un coté tendre.
« La vie de Chuck » J’ai passé un bon moment avec cette vie. Tendresse, poésie, danse pour une fin du monde (ou de vie) à rebours, en trois actes.
« Si ça saigne », la nouvelle éponyme, suite et fin de « L’outsider » que j’ai abandonné une centaine de pages avant la fin… J’ai apprécié de retrouver Holly, ses problèmes familiaux, ses peurs, ses amitiés et son talent… et l’outsider bien sûr !
Je n’ai pas particulièrement apprécié « Rat », ou alors je ne l’ai pas comprise. 

Quatrième de couverture:    

    Les journalistes le savent : si ça saigne, l'info se vend. Et l'explosion d'une bombe au collège Albert Macready est du pain bénit dans le monde des news en continu. Holly Gibney, de l'agence de détectives Finders Keepers, travaille sur sa dernière enquête lorsqu'elle apprend l'effroyable nouvelle en allumant la télévision. Elle ne sait pas pourquoi, mais le journaliste qui couvre les événements attire son attention…

    Quatre nouvelles magistrales, dont une suite inédite au thriller L'Outsider , qui illustrent une fois de plus l'étendue du talent de Stephen King.
Traduit de l' anglais (États-Unis) par Jean Esch
Stephen King 2017 
Dessin de Alexandr Zotin 
Art Majeur 

mercredi 2 février 2022

Des vies volées de Susan ALLOTT


Deux époques racontés par Isla.

En 1967, Isla est une enfant… elle aime sa maman bien sur, mais plus que tout elle aime Mandy !
Elle assiste, impuissante, aux bagarres entre son père et sa mère… Allez savoir pourquoi, parce qu’elle analyse mal ce qu’elle voit, elle se range du côté de son père. Et comme lui elle deviendra alcoolique !

En 1997, Isla est adulte, alcoolique. Et violente aussi ! Elle vit en Angleterre, mais revient en Australie pour soutenir son père soupçonné du meurtre de Mandy.

Et qui était ce Steve, le mari de Mandy? Que faisait-il de ces enfants aborigènes arrachés à leur famille?
Quel lien entre Mandy et sa famille ?
Pourquoi personne n’a jamais cherché à savoir où était Mandy ?
C’est son frère Scott qui lui raconte les séjours de leur mère à l’hôpital, les os cassés, le visage tuméfié. Elle n’a rien vu, jamais !
En alternant le passé, le présent, mais en gardant Mandy comme narratrice, le propos est allégé. C’est une excellente idée qui donne un relief à la lecture. Ce que sait la petite fille, et ce que découvre la jeune femme, une vision mais surtout une analyse différente.
C’est un bon moment de lecture, malgré la violence du propos. 

Présentation de l'éditeur:

1997. Isla Green, Australienne de trente-cinq ans installée à Londres, est réveillée en pleine nuit par un appel de son père : le corps de Mandy, voisine et amie disparue depuis trente ans, vient d'être retrouvée. Dernière personne à avoir vu la victime, le ciel homme est le suspect principal de cette affaire.
Secouée par cette annonce, Isla se décide se décide à rentrer en Australie. Mais revenir au pays n’est pas simple pour la jeune femme. Car, pour comprendre ce qui est réellement arrivé à Mandy, Isla va devoir affronter les fantômes du passé familial. Et aussi percer l’épais silence dans lequel cette petite communauté de la banlieue de Sydney s’est murée depuis des décennies.

Qu’est-il arrivé à Mandy ? Le père d’Isla a-t-il joué un rôle dans cette disparition ? À mesure qu’elle fouille le destin funeste de sa charmante voisine, ce sont tous les tabous du passé colonial australien qui apparaissent aux yeux d’Isla…
Traduit de l'anglais (Royaume-Uni) par Alexandre Prouvèze. 

Susan Allott 
Photo source Babel