lundi 20 avril 2020

Liquide inflammable de Robert BRYNDZA


Quatrième de couverture :

Alors qu’elle sonde les profondeurs d’une vieille carrière inondée à la recherche d’une cargaison de drogue, l’inspectrice Erika Foster fait une macabre découverte : un sac-poubelle renfermant des ossements d’enfant.
Le légiste est formel : le squelette est celui de la petite Jessica Collins, sept ans, dont la disparition en 1990 avait profondément ému l’Angleterre. Un dossier classé sans suite depuis.

Obsédée par ce drame, Erika se jure de faire toute la lumière.
Mais entre la pression de sa hiérarchie, l’effervescence des médias alléchés par ce sordide rebondissement et le silence de la famille Collins, la flic entêtée sent rapidement qu’elle a mis les pieds dans une affaire complexe, aux ramifications aussi noires qu’étonnantes… et dangereuses.

L’eau est un parfait tombeau. Et l’on ne devrait jamais déranger ceux qui y sont engloutis.
Traduit de l'anglais par Chloé Royer. 

Mon avis : 

Ce fut un plaisir pour moi de retrouver Erika Foster, cette détective d'origine slovaque (comme l'auteur!), atypique dans ce monde britannique. Toujours en deuil de son mari Mark tragiquement disparu.
Grâce à son talent d'enquêtrice elle a réussi à trouver une place au sein de son groupe.
Aidée par ses fidèles Moos et Peterson, elle va tenter de remonter le temps pour découvrir ce qui est arrivé à Jessica Collins, disparue en 1990 et retrouvée vingt-six ans plus tard.
Le récit est agrémenté par l’arrivée de la sœur et des trois neveux d’Erika.
L’auteur maitrise parfaitement son sujet et sait nous manipuler à souhait. 
J’ai été captivée par son récit et séduite par la fin. 

Mon petit plus :

J'ai choisi ce roman parce que j'avais apprécié la plume et l'univers de l'auteur en lisant 

mercredi 15 avril 2020

Chambre froide de David KOEPP


Quatrième de couverture :

1987. Sur le territoire australien, des expériences de laboratoire menée à des fins curatives aboutissent à un vrai massacre : tous les individus qui ont été au contact de l’échantillon de champignon-test sont morts, leurs corps disloqués en charpie.
Deux agents de la Défense Nucléaire arrivent sur place... bien trop tard. Ils parviennent seulement à confiner l’échantillon dans un laboratoire de stockage du Kansas, dans un environnement qui devrait l’empêcher de se développer.
2019. Deux employés du centre de stockage, Teacake, fraîchement sorti de prison et sa collègue Naomi, aussi intelligente que sarcastique, sont témoins d’une activité anormale au quatrième sous-sol. Le champignon a échappé au contrôle de la chambre froide. Il cherche déjà des organismes-hôtes pour sa survie... et leur destruction.
Naomi et Teacake vont devoir sauver leur peau. Et empêcher la propagation de ce champignon aussi meurtrier qu’adaptable.
Traduit de l'anglais (États-Unis) pat Thibaud Eliroff

Mon avis :

J'ai pris beaucoup de plaisir en lisant ce roman, je pourrais même dire que je l'ai savouré.
Quel plaisir de retrouver tous les soirs Naomi et Teacake en lisant seulement deux chapitres !
Lui a fait quelques séjours en prison, habitué à l'alcool, mais foncièrement gentil… pas niais, juste gentil! Elle intelligente, maman-étudiante.
Ils vont affronter pire que le coronavirus, le "Cordyceps novus".
Il se développe à grande vitesse, en rampant et en prenant possession des organismes vivants, puis en explosant et se propageant.
Vous avez compris?
C'est de la science fiction!
C'est vivant, c'est parfois époustouflant, surprenant, beaucoup de tendresse et d'humour.

Mon petit plus:

Pendant ce confinement qui s'éternise, et ce virus dont on doit se protéger, 
ce n'était peut-être pas le bon moment pour lire ce roman?

mardi 7 avril 2020

La fin des temps de Haruki MURAKAMI


Quatrième de couverture:

Quand on est brusquement jeté 
dans les ténèbres totales 
sans y être préparé, on perd tous ses moyens 
pendant un moment.
Traduit du japonais par Corinne Atlan.

Mon avis:

Entre "Pays des merveilles sans merci" et "Fin du monde", la plume de Murakami brille, scintille. C'est souvent de la poésie. Deux mondes parallèles, deux histoires, deux contes, deux rêves. 
C'est toute une époque de musique, classique ou jazz… 
Murakami décrit la musique, se souvient des cinéastes et des auteurs.
Il ne faut pas chercher une logique, une ombre se dessine (surprise, elle est masculin!), la laisser fuir. Une petite grassouillette, plus résistante que tous les super héros, une bibliothécaire insatiable, des licornes par troupeaux, un savant peut-être fou, des coeurs perdus, et un métro.
Un moment de lecture bonheur!

Mon petit plus:

La Fin des temps est le quatrième roman de Haruki Murakami, où se mêlent délicieusement deux mondes entre réel et merveilleux, le « Pays des merveilles sans merci » et la « Fin du monde »…`

C'est aussi mon cinquième roman de Murakami 

Avec ce titre je participe au