C’est parfois vrai, mais pas toujours. Si les parents sont heureux, les enfants sont peut-être en manque du parent absent. Si les parents s’aiment, les enfants ne sont pas toujours compatibles !
Et puis, il y a le mensonge, ou pire le non-dit !
Il y a la famille, l’amour et la haine. L’amour de Simon pour sa fille Alice, l’amour d’Alice pour Bruno. L’amour de Nicole pour son fil Bruno. Il y a les mères amputées de leurs enfants qui crient douleur, qui crient justice, qui crient vengeance.
Et si nous ajoutons Barbara Abel dans ce presque huis-clos, il y a un drame, avec des rebondissements.
Une lecture addictive qui bouleverse notre vision de la famille, de l’amour.
À 18 ans, Alice est à l’âge des premiers « Je t’aime ». Pendant que Simon, son père, prend un nouveau départ : il vient de rencontrer Maude.
Entre cette dernière et Alice, les relations sont distantes, un statu quo de famille recomposée. Aussi, lorsque Maude surprend l’adolescente à fumer du cannabis dans sa chambre, accepte-t-elle, devant ses supplications, de ne rien dire à Simon. Une innocente cachotterie qui provoquera, six mois plus tard, une immense tragédie…
Il n’y a pas de petit mensonge. Et rien n’est plus proche de l’amour que la haine…
Barbara Abel
Photo source Wikipédia
Salon du livre de Paris 2010
Mes lectures de Barbara Abel
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