dimanche 1 octobre 2023

À Dieu vat de Jean-Michel GUENASSIA



Je ne résiste pas à un « Guenassia ».  C’est, depuis « Le club des incorrigibles optimistes » un auteur que j’aime lire, j’ai lu tout ce qu’il a écrit. 

Les rencontres sont souvent dues au hasard, sur les lieux de travail, dans les bals populaires ou tout simplement à l’école.
Il y a beaucoup de personnages dans ce roman. Parfois j’ai pensé « trop ». Ils se connaissent, se côtoient, se perdent de vue et se retrouvent.

Je n’ai pas aimé Irène, qui se dit femme d’un seul homme (Georges), le père de ses filles. (Mais à quand même un amant) On dirait que ses filles sont là pour travailler, pour ramener de l’argent au foyer.
Arlène, ma préférée, devra lutter contre sa mère, Irène, pour faire des études. Surdouée a une époque où les femmes ne sont rien, elle devra sans cesse se battre pour affirmer sa vraie valeur ! Sa grand-mère Viviane est d’une grande aide morale, par sa présence et par son amour.
Je n’ai pas aimé Marie, qui ne sait pas faire la part des choses, et sans s’en rendre compte manipule et détruit son fils.
C’est toute une épopée que nous conte Guenassia. 

Malgré tout quelques longueurs, les explications sur le nucléaire et les diverses utilisations m'ont parfois lassée. 

Ce roman foisonne d’ambition, de rêves. Les guerres successives apportent leur lot de malheurs. De jolies histoires d’amour aussi. Des trahisons. Lutte des classes, lutte des femmes.
Un roman à lire pour redécouvrir toutes les luttes féminines, toutes les luttes de classe aussi. 

Quatrième de couverture :

    C'est dans l'euphorie d'un monde à reconstruire, en 1924, qu'Irène rencontre Georges. Elle est serveuse, il est menuisier aux studios de cinéma, et ressemble à s'y méprendre à Rudolph Valentino, ce qui en chavire plus d'une. Le temps d'une valse sur les bords de Marne, ils tombent amoureux.
    Leur fille aînée, Arlène, fera partie pendant son enfance du carré magique : à ses côtés, il y aura Daniel, qui se destine à Saint-Cyr, et Thomas et Marie, les jumeaux de bonne famille. Ils sont inséparables. Mais Arlène n'est pas comme eux. Malgré son humble extraction, elle va s'évertuer à être l'une des premières femmes ingénieurs atomiques en France.
    Ce qui n'est pas sans embûches. Ce qui n'est pas sans sacrifices.

    Chassé-croisé d'amours éperdues, de destinées funestes et de rendez-vous manqués sur fond de bouleversements sociaux et politiques, À dieu vat est aussi l'épopée d'un siècle : celui d'une jeunesse fracassée par trois guerres successives, des filles qui voulurent échapper à leur condition, et des gens modestes qui eurent de l'ambition.

Mes lectures de Guenassia

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