samedi 7 mars 2015

La petite marchande de prose

Daniel PENNAC
Couverture: Tardi

Quatrième ce couverture

"L'amour, Malaussène, je vous propose l'amour !" 
L'amour ? J'ai Julie, j'ai Louna, j'ai Thérèse, j'ai Clara, Verdun, Le Petit et Jérémy. J'ai Julius et j'ai Belleville …
"Entendons nous bien, mon petit, je ne vous propose pas la botte ; c'est l'amour avec un grand A que je vous offre : tout l'amour du monde !"
Aussi incroyable que cela puisse paraître, j'ai accepté. J'ai eu tort.
Transformé en objet d'adoration universelle par la reine Zabo, éditeur de génie, Benjamin Malaussène va payer au prix fort toutes les passions déchaînées par la parution d'un best-seller dont il est censé être l'auteur.
Vol de manuscrit, vengeance, passion de l'écriture, frénésie des lecteurs, ébullition éditoriale, délires publicitaires, "La petite marchande de prose" est un feu d'artifice tiré à la gloire du roman. De tous les romans.

C'est la troisième fois que je partage la vie de la tribu Malaussène. Grâce à son incroyable talent de narrateur Pennac nous emmène dans un monde toujours aussi surréaliste. 
Pour ne pas perdre les lecteurs, la reine Zabo demande à mon "bouc-émissaire" préféré de changer d'emploi, il devient l'incarnation d'un auteur à succès, le fameux J.L.B. .
Rien de bien méchant, répondre à des interviews, faire des photos, une conférence.
C'est sans connaitre Benjamin… Les amours, les assassinats, un soupçon de politique corrompu, un gros morceau de flics obtus, un doigt de policiers honnêtes, un zeste de médecin amoral, une pincée de médecin intègre…et une tribu au multiples origines, on obtient un cocktail déjanté.
C'est rapide, les évènements s'enchainent, on souffre, on a mal, on a peur, on rit.
On découvre aussi la triste histoire de "La petite marchande de prose", on aime tous (ou presque) les personnages. 

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