Couverture: Igor Emmanuilovic. |
Quatrième de couverture
Ils y ont grandi avec le siècle. Auguste, le père, et Elise, la mère, travaillent une terre qui ne leur appartient pas. À douze ans, François doit abandonner l'école pour devenir garçon de ferme. Un peu plus tard, la mort brutale du père contraint Lucie à se placer comme domestique, tandis que Mathieu tente sa chance en Algérie. Ainsi sont-ils jetés au coeur de tous les tourments du siècle.
C'est au tout début du siècle que commence la saga de la famille Barthélémy.
Comme souvent Signol nous raconte les gens de la terre, qu'elle leur appartiennent, qu'ils soient fermiers ou métayers, c'est le travail dur, terrible de la terre, en scrutant le ciel et ses terribles intempéries. C'est aussi la fin d'une époque que retrace l'auteur, l'instituteur à parlé de changements à l'école: "Il nous a dit que ce siècle apporterait de grands changements et je ne vois rien." et si François et Mathieu, scrutant l'horizon en ce premier janvier 1900 ne voient rien, c'est qu'ils les vivront.
Pauvreté, malgré le dur labeur, s'en sortir, toujours en comptant et surtout vouloir pour ses enfants un mieux, un plus, sans trop savoir vraiment où se situe ce mieux. Saisons après saisons, moments de joies et de tristesses, l'horreur de la première guerre mondiale, les trois enfants auront des destins très différents, mais conserveront dans leur coeur le "Pradel" de leur enfance et les Noëls blancs.
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