Couverture: Claude Monet |
Quatrième de couverture
Été 1939. Au Pradel, François et Aloïse Barthélemy, aidés de leur fils aîné, continuent de travailler la terre familiale. Depuis longtemps, les cadets se sont dispersés : Mathieu fait prospérer un domaine en Algérie avec femme et enfants. En Suisse, Lucie tremble pour son époux allemand et pour leur fils. Charles et sa fiancée Mathilde, tous deux instituteurs, ont été nommés à quelques centaines de kilomètres. Quant à Louise, la benjamine, elle rêve de devenir missionnaire en Afrique. Il est bien loin le temps heureux de leur enfance où ils accueillaient des « cherche-pains » pour leur faire partager le peu qu'ils avaient... Mais une même force continue de les porter chaque Noël vers cette terre du Pradel où on se ressource, dont on rêve lorsque la réalité est trop douloureuse et où l'on vient mourir.
La guerre arrive, qui va infléchir le cours de leur vie comme elle a infléchi celle de tous ces Français qui ont traversé le XXe siècle en aimant, en souffrant, et en suivant l'évolution de la société qui a glissé inexorablement des campagnes vers les villes, jetant bas le « vieux monde », celui qui, aujourd'hui, achève de s'enfoncer dans les marécages du temps.
"François,murmura-t-il, cette fois , il a vraiment changé, le monde"
Ils ont vécu, toujours avec autant de courage et d'abnégation. Nous vivons avec la famille Barthélémy et sa descendance pendant la seconde guerre mondiale, la résistance, la guerre d'Algérie et le retour au pays des pieds-noirs. Les évènements de 1968 aussi… Leur monde a effectivement changé, il n'existe plus.
C'est une vision très riche de l'histoire et de tous ces évènements vécus par les gens de la terre, par les paysans, devenus pour certains enseignants, mais pour beaucoup aussi ouvriers.
Signol possède ce talent, ses romans sont un devoir de mémoire à ce que furent nos ancêtres.
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