dimanche 17 juin 2018

Iboga de Christian BLANCHARD


Quatrième de couverture

28 octobre 1980. Jefferson Petitbois, condamné à la peine de mort, est incarcéré à la maison d'arrêt de Fresnes. Pour rejoindre sa cellule dans le couloir de la mort, il croise la « Louisette ».

 
"Comme un outrage à la dignité humaine, un doigt d'honneur à la vie, la guillotine trône au milieu de la cour."

Accompagné de deux gardiens, il la frôle et sent son odeur de graisse et de limaille.

   
"Dix-sept ans ! Suffisamment grand pour tuer donc assez vieux pour mourir…"

Deux ans auparavant, Jefferson avait rencontré Max, son protecteur et mentor. Iboga était alors entré en lui. Iboga l'avait rendu plus puissant. Immortel. Meurtrier.

   "Une fois, Max m'a dit quelque chose que j'ai compris plus tard : Si tu commences à mentir, mec, tu seras obligé de le faire tout le temps et tu seras piégé un jour parce qu'il y aura des incohérences, des trucs qui n'iront pas ensemble. En revanche, si tu dis la vérité, tu ne seras jamais mis en défaut.
    J'ai dit la vérité aux flics, avocats, juges et jurés. J'ai pris perpète et failli avoir la tête tranchée. "

Ce livre raconte la vérité... La vérité selon Jefferson Petitbois... Un homme trop jeune pour mourir.

Mon avis

C'est un coup de poing que ce roman.
Une plongée au coeur du monde carcéral, de l'isolement et des abus de pouvoir.
Une plongée dans l'âme d'un tueur.
Aucun jugement sûr les actes! Ils ont existé.
Juste "La vérité selon Jefferson Petitbois"

Mon petit plus

J'ai vécu dans une France où la peine de mort était la punition suprême. 
J'ai vécu les débats, les pour, les contres. 
Encore aujourd'hui, à chaque crime s'élèvent des voix pour réclamer justice, 
confondant vengeance  et justice.
Je suis farouchement, charnellement, viscéralement opposée à la peine de mort.

Le 18 septembre 1981 : avec 363 voix contre 117, l'Assemblée nationale adopte le projet de loi portant l' abolition de la peine de mort. 
C'est Robert Badinter, alors garde des Sceaux, ministre de la justice qui porte ce projet. 
J'ai beaucoup d'admiration pour Robert Badinter. 
Merci Monsieur d'avoir mené ce combat…!

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire