vendredi 13 février 2015

La fée carabine

Daniel PENNAC
Couveture: Tardi

Quatrième de couverture:

" Si les vieilles dames se mettent à buter les jeunots, si les doyens du troisième âge se shootent comme des collégiens, si les commissaires divisionnaires enseignent le vol à la tire à leurs petits-enfants, et si on prétend que tout ça c'est ma faute, moi, je pose la question : où va-t-on ? " 
Ainsi s'interroge Benjamin Malaussène, bouc émissaire professionnel, payé pour endosser nos erreurs à tous, frère de famille élevant les innombrables enfants de sa mère, coeur extensible abritant chez lui les vieillards les plus drogués de la capitale, amant fidèle, ami infaillible, maître affectueux d'un chien épileptique, Benjamin Malaussène, l'innocence même ("l'innocence m'aime") et pourtant... pourtant, le coupable idéal pour tous les flics de la capitale.


Séduite par l'univers de la famille Mallaussène, c'est avec bonheur que j'entamais ce deuxième ouvrage.
On retrouve notre aîné, Benjamin, et son étonnant métier "bouc émissaire". À la fratrie se sont joint la maman, très enceinte, et quelques vieux faisant office de grand-pères, à défaut de pères inexistants.
Entre un égorgeur de grand-mères qui sévit à Belleville, une femme "dépontée" et un trafic de drogues pour troisème, voir quatrième âge, Pastor se démène, avec l'aide de Thian/veuve Ho Shi Minh, pour démêler cet écheveau.
L'univers de Pennac et de la famille Mallaussène est très tendre, mais aussi complètement déjanté.
Chaque personnage est complexe et Pennac fait ressortir la dualité de chaque être humain.
Un très bon moment de lecture… Je lirai sous peu "La petite marchande de prose".

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire