mardi 17 février 2015

Saving Joseph

Laurent CLERC
Couverture : Design Mélanie Wintersdorff;

Quatrième de couverture:

Être un homme aujourd’hui, qu’est-ce que c’est? Trouver sa niche et s’y terrer?
La quarantaine, crâne dégarni et mal dans son couple (sans lien de cause à effet), le héros est un type sans histoire. Mais, le jour où il se retrouve dans une chapelle à l’approche de Noël, lui qui ne met plus les pieds à l’église, sa vie bascule. Alors que tout le monde est en adoration devant la Vierge Marie, le héros prend le parti de Joseph : père adoptif contre son gré, sommé de fermer les yeux sur cette grossesse suspecte et relégué au rang de figurant de la crèche, c’est lui le pigeon de l’histoire!
Tandis qu’il tente de reconquérir sa compagne par des moyens plus ou moins judicieux, le héros entame un dialogue fantasmé avec Joseph qui le mènera sur les chemins les plus vertueux… et les plus sulfureux.

S'il choisit le Joseph de la crèche pour discuter, ce n'est certainement pas un hasard. Pour notre héros Joseph est insignifiant dans la vie de Christ, de sa conception à son éducation, Joseph est transparent. Comme lui sans doute, lui que sa femme ne semble plus voir. Elle se réfugie dans les séries télévisées, et lui finit par se retrouver avec ses livres, dans la cuisine, ou dans les toilettes, devenue bibliothèque depuis que l'écran géant a envahi le salon.
J'ai envie de le secouer, de lui dire d'agir s'il veut sauver son couple. Mais voilà, sait-il encore avoir une conversation avec sa compagne… Quand la donation faite par ses parents arrive, il garde pour lui secret cet acte et décide de s'en servir pour sauver son couple. À la lecture de la première partie, j'ai la conviction que notre homme est trop passif pour avoir envie de faire tomber le mur qui s'est formé entre elle et lui. J'ai même la conviction qu'il ne l'aime plus assez pour continuer.
Le héros semble regarder sa vie sans la vivre. Sa rencontre avec une nonne va peut-être le forcer à agir… J'ai souvent été agacée, j'ai parfois été amusée… L'écriture n'est pas désagréable.

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