Quatrième de couverture
En ce début des années cinquante, Jacques est fasciné par le tailleur de son village du Cantal. Après le certificat d’études, il entre auprès de lui en apprentissage. Un choix audacieux car tous ses camarades se moquent de lui, considérant que la couture est un métier pour les filles. Mais Jacques n’en a cure et travaille avec acharnement malgré les tentations de l’adolescence. Son cœur est mis à rude épreuve par les vacancières venues de la ville, attirées par ce campagnard un peu artiste.
À force d’application, de passion, grâce, surtout, à la bienveillance de son mentor, Jacques apprend à maîtriser à la perfection les grands ciseaux d’argent de son patron. Vient le jour d’une décision difficile : rester fidèle à ce maître auquel il doit tout ou rejoindre les lumières de la ville pour se forger son propre destin…
Il a à peine treize ans, travaille pour la deuxième fois pendant les vacances d'été, comme pâtre pour des paysans, mais il sait déjà qu'il sera apprenti! Pas n'importe quel apprenti, il sera "sartre" ou en français tailleur. Mais avant il faut qu'il obtienne son certificat d'étude.
Nous allons le suivre tout au long de son adolescence, traverser avec lui quelques chagrins d'amour, vivre ses craintes de ne pas être à la hauteur, comprendre ses efforts pour progresser dans son apprentissage. C'est un gentil garçon, et parfois on sent qu'il manque de tendresse, d'écoute. Il est l'ainé de quatre, et souvent sa mère ne l'écoute pas. Cette tendresse il la trouve auprès de ses grands-parents. C'est très certainement en s'inspirant de sa propre histoire que Antonin Malroux a crée Jacques Jourlan.
Cette lecture est venue au bon moment, elle a apaisé mon esprit, j'ai retrouvé cette confiance en l'être humain que le 13 novembre a bouleversé. J'ai pris plaisir à suivre ce tout jeune homme du vingtième siècle, loin des sirènes, dans son Cantal natal. C'est un bel hommage que Malroux rend aux hommes et aux femmes qui ont fait de lui un homme.
Nous allons le suivre tout au long de son adolescence, traverser avec lui quelques chagrins d'amour, vivre ses craintes de ne pas être à la hauteur, comprendre ses efforts pour progresser dans son apprentissage. C'est un gentil garçon, et parfois on sent qu'il manque de tendresse, d'écoute. Il est l'ainé de quatre, et souvent sa mère ne l'écoute pas. Cette tendresse il la trouve auprès de ses grands-parents. C'est très certainement en s'inspirant de sa propre histoire que Antonin Malroux a crée Jacques Jourlan.
Cette lecture est venue au bon moment, elle a apaisé mon esprit, j'ai retrouvé cette confiance en l'être humain que le 13 novembre a bouleversé. J'ai pris plaisir à suivre ce tout jeune homme du vingtième siècle, loin des sirènes, dans son Cantal natal. C'est un bel hommage que Malroux rend aux hommes et aux femmes qui ont fait de lui un homme.
Bonsoir
RépondreSupprimerCe livre me tente bien, je fais de temps en temps une petite coupure pour me plonger dans un roman du terroir afin de me ressourcer et retrouver un peu les valeurs humaines. Celui-ci me semble bien approprié. Merci
Bonjour,
Supprimerpour moi en tout cas, sa lecture a été idéale pour "m'évader" des évènements sinistres que nous vivons depuis peu.