Couverture: Valerie Renaud |
Quatrième de couverture
Dans cette Amérique des laissés-pour-compte, les vingt-quatre heures de traque du plus inoffensif des habitants vont exposer au grand jour la violence qui gît sous l’eau qui dort.
Traduit de l'américain par Laure Deranjinski.
Ce n'est pas l'Amérique fière et moderne que nous dépeint Samuel W. Gailey, c'est l'Amérique profonde, celle des gens humbles et simples, celle des provinces et des petits villages.
Devenu un être fragile à la suite d'un accident qui fit de lui un orphelin, Danny est élevé par un oncle peu enclin à la tendresse. Moqué, chahuté depuis l'enfance, Danny est un être timide et effacé, sa seule amie semble être Mindy.
Le meurtre de Mindy et la traque de Danny servent de fil rouge à l'auteur pour dépeindre des hommes et des femmes avec leurs défauts et leurs qualités. Les personnages, ayant un rapport plus ou moins proche avec le héros vont se succéder, se croiser et nous allons les découvrir. L'alcoolique, son besoin de boire, d'excuses pour boire…Ces hommes qui traînent dans les bars ou autres gargotes et croient que armes et poings sont la solution pour montrer leur supériorité. Cette ignoble façon de se comporter, et ce talent qu'a l'auteur de passer de la douceur à la violence. La biche qui guide Danny à travers la forêt, Taggart qui observe le coyote, à moins que ce ne soit l'inverse. Il n'y a pas que des gens veules, il y a aussi les couples unis par une tendre affection, des gens sincères qui aident vraiment Danny.
J'ai aimé cette peinture d'une Amérique loin des clichés, ces tableaux qui se succèdent.
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