dimanche 8 novembre 2015

Le cirque des rêves

Erin MORGENSTERN
Couverture: Vania Zouravliov
Quatrième de couverture

Il est arrivé comme par enchantement, dressant sous le ciel étoilé ses chapiteaux noir et blanc : Le Cirque des rêves.
Approchez, Mesdames et Messieurs, petits et grands, entrez ! Ici se déroule plus que tours et acrobaties. Sous vos yeux ébahis, la véritable magie est à l'oeuvre : deux jeunes illusionnistes, Celia et Marco, s'affrontent dans un combat magique pour lequel ils sont entraînés depuis l'enfance. Voués à se mesurer dans le plus prodigieux des défis, ils sont adversaires. Mais entre eux, une magie plus grande opère, celle de l'amour.
Une passion ensorcelante qui pourrait leur être fatale…

Traduit de l'anglais (États-Unis) par Sabine Porte.

Nous entrons dans le monde enchanteur du cirque, ce monde d'illusions et de rêves. Quand je pense aux cirques, ils sont toujours bariolés, des couleurs vives, des mélanges de jaunes, de rouges, des clowns et même le clown blanc parait en couleur…Le cirque de Morgenstern est en noir et blanc, l'auteur rêve-t-elle en noir et blanc?
Mais c'est une excellente idée, nous nous projetons très facilement dans ce monde, ou la couleur est rendue par l'intensité de la lumière, des feux qui brulent et illuminent les personnages, les chapiteaux et l'histoire…
Nous rencontrons les "créateurs", un petit groupe d'illuminés qui va donner à ce cirque ses lettres de noblesses, le façonner, ajouter des chapiteaux, un chapiteau par spectacle. 
Il choisissent les artistes, qui sont tous au faîte de leur art, la diseuse de bonne aventure Isobel, la contorsionniste, les jumeaux Widget et Poppet, nés lors de l'inauguration…et la sublime Célia, la magicienne qui nous fait confondre le rêve et la réalité.
Nous faisons la connaissance des "rêveurs", ces aficionados qui après avoir découvert ces merveilleuses attractions vont suivre grâce aux récits de Friedrick Thiessen le cirque. Ils communiquent entre-eux, et pour s'identifier décident qu'une marque rouge sera leur signe de reconnaissance. Il y a Bailey, l'enfant qui par défi entrera dans le cirque fermé et fera la connaissance de Poppet.
Mais bien sûr, il y a les manipulateurs, l'égoïste Prospero, père de Célia, et Alexander H., tuteur de Marco. Que cherchent-ils vraiment dans les défis qu'à travers leurs élèves ils se lancent. Pourquoi le cirque n'est pour eux qu'un échiquier? Comment Marco et Célia vont pouvoir se libérer de leur emprise.
Ce roman est tout en nuance et douceur, et s'il y a parfois quelques violences, elles se fondent dans le récit, juste pour donner un peu plus de saveur. Ce texte fut pour moi comme une friandise, un fondant au chocolat qu'on savoure par petites touches, qu'on déguste et qu'on regrette d'avoir fini!

Je remercie Partage lecture et les Éditions Pocket pour ce partenariat.



4 commentaires:

  1. Merci pour ta chronique que j'attendais avec impatience ayant complètement craqué sur la couverture <3

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    1. Vania Zouravliov, il a un site que j'ai visité. J'ai aimé ses dessins qui pour beaucoup sont en noir et blanc, c'est assez torturé, mais j'aime. Il m'a fait penser aux "Fleurs du mal" , certains dessins pourraient illustrer des poèmes.

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  2. Celui-ci je l'ai rajouté il y a peu dans ma wish-list et ta chronique confirme bien qu'il faut que je le lise ;)

    Je te souhaite une bonne journée Joëlle.

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    1. Si tu l'as dans ta wish-list, à l'occasion n'hésite pas!

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