Partir au fin fond d’un pays, d’une région, fuir la civilisation et retrouver les gestes premiers, ces gestes de survie tout simples qui sont se nourrir et se chauffer. On ne pense pas encore à faire sa toilette, l’hygiène au départ sera succincte.
À la nature si belle, on ajoute le froid, mais le vrai froid, celui des neiges du Kamouraska et des lacs gelés, une cabane pleine de courant d’air, une voiture qui refuse de démarrer, un téléphone sans batterie, et une jeune et jolie femme, souvent stone, qui va devoir apprendre à se débrouiller seule. Rien n’est simple dans ce rude hiver, et si le pays est beau, il n’en demeure pas moins hostile. Rêves de chaleur, de bouillottes oubliées et de chaussettes… Les pieds sont souvent les premières victimes des froids.
Couper du bois, le trier par essence…
Pourquoi Anouk a-t-elle choisi l’hiver pour s’installer ? Étrange, elle aurait pu choisir l’automne, et se serait adaptée en douceur.
J’ai lu quelque part au fin fond d’internet que ce récit est pour beaucoup autobiographique.
Alors bravo à cette « Robinsone » des temps modernes à qui même vendredi n’a pas manqué.
Une petite lecture sans prétention, prémices d’un combat qui s’annonce ardu, celui de revenir aux sources même de la vie.
Quatrième de couverture :
Lassée par un quotidien aliénant, Anouk quitte son appartement de Montréal pour une cabane abandonnée dans la région du Kamouraska, là où naissent les bélugas. « Encabanée » au milieu de l’hiver, elle apprend peu à peu les gestes pour subsister en pleine nature. La vie en autarcie à -40 °C est une aventure de tous les instants, un pari fou, un voyage intérieur aussi. Anouk se redécouvre. Mais sa solitude sera bientôt troublée par une rencontre inattendue…
Ca a l'air bien ! surtout si c'est en plus autobiographique :)
RépondreSupprimerMerci pour la découverte.
Bonne journée.
Le livre est très court, l'essentiel de ses idéaux est dit je crois!
SupprimerMerci Céline. Bonne journée!