mercredi 5 mai 2021

Et je danse, aussi d' Anne-Laure BONDOUX & Jean-Claude MOURLEVAT


Quatrième de couverture :

Un mail comme une bouteille à la mer. D'ordinaire, l'écrivain Pierre-Marie Sotto ne répond jamais aux courriers d'admirateurs. Mais cette Adeline Parmelan n'est pas une « lectrice comme les autres ». Quelque chose dans ses phrases, peut-être, et puis il y a cette épaisse et mystérieuse enveloppe qu'elle lui a fait parvenir - et qu'il n'ose pas ouvrir. Entre le prix Goncourt et la jeune inconnue, une correspondance s'établit qui en dévoile autant qu'elle maquille, de leurs deux solitudes, de leur secret commun

Mon avis :

Quel bonheur de lecture, quel plaisir que de découvrir ces échanges de mails. 
Cette correspondance numérique a l'avantage d'être très rapide. Pas d'attente du facteur, pas de papier à lettre, pas d'enveloppes à chercher, de timbres à coller. Juste rédiger son texte et cliquer sur "envoyer".
On les découvre peu à peu, nos deux personnages. Avec pudeur et tendresse ils se dévoilent et aussi parfois se mentent. Quel lien peut-il y avoir entre ce sexagénaire prix Goncourt et Adeline, cette énigmatique lectrice?
Il a une grande famille, quatre mariages et je crois au moins six enfants, plus les enfants de ses "ex". Des petits-enfants aussi, mais surtout je l’ai trouvé tout simplement gentil. C’est sans doute banal, mais c’est ce qui me vient à l’esprit quand je pense à ce personnage.
Adeline semble plus seule, plus complexe aussi.
Il y a entre eux un mystère, et tout au long de leurs échanges, on a envie de comprendre ce qui peut les unir, quel est ce mystère ?

On se sent bien en leur compagnie, on rencontre au hasard des mails les relations de Pierre-Marie, parfois de tendres et solides amitiés, des relations plus ponctuelles.
C’est un roman plein de tendresse, d’humour aussi.
C’est une lecture qui fait du bien, qui donne le sourire et aussi un peu de nostalgie !

Anne-Laure Bondoux et Jean-Claude Mourlevat
Photo source Fleuve Éditions 
La pléiade le 6 mars 2015



Quelles soient réelles 
Ou romanesques
j'ai toujours un grand plaisir en lisant les romans épistolaires. 

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