Présentation de l'éditeur :
Sous la menace d'une arme, Larry n'a pas d'autre choix que de laisser l'adolescent de 15 ans lui relater ses derniers mois.
Mais très vite, c'est l'escalade de l'horreur : Larry est jeté dans un monde qui le dépasse, aux frontières de l'abject et de l'inhumanité. Tandis que les détails scabreux se succèdent, une seule idée l'obsède : celle de s'en sortir, à tout prix…Mon avis:
Un deuil c’est toujours douloureux, et un adolescent ne peut se satisfaire du « c’est la vie» du « c’est triste» que lui offrent les adultes. Il lui faut des explications, il lui faut un motif, mais surtout il lui faut un coupable.
Il a raison Elliot, ce n’est pas normal qu’un ado se suicide. Et son coupable c’est Larry, le psychiatre qui n’a pas compris, qui n’a pas su aider ce grand frère.
On ne sait pas trop différencier le réel de l’imaginaire, et comme Larry on se laisse aller jusqu’au fond de l’horreur, on ne peut que se dire que quelque chose ne va pas. Alors sans doute à cause de l’arme pointée sur lui, l’imaginaire galope et tout devient possible. Et comme Larry on finit par admettre l’incroyable, l’improbable.
J’ai aimé ce huis-clos entre deux personnages que tout oppose.
J’ai été séduite par ce roman, par l’écriture, par le scénario et les évènements qui se succèdent, avec lenteur d’abord, puis allant crescendo. Même la lecture s’accélère, on veut comprendre, aller plus loin, aller plus vite !
Merci aux éditions Taurnada et à Joël Maïssa pour ce partenariat.
David Ruiz Martin 2020
Photo source Taurnada
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