jeudi 13 mai 2021

T'en souviens-tu, mon Anaïs ? de Michel BUSSI

 


Quatrième de couverture : 

Voilà treize jours qu’Ariane a posé ses valises dans cette villa de la côte d’Albâtre. Pour elle et sa fille de 3 ans, une nouvelle vie commence. Mais sa fuite, de Paris à Veules-les-Roses, en rappelle une autre, plus d’un siècle plus tôt, lorsqu’une fameuse actrice de la Comédie-Française vint y cacher un lourd secret. Se sentant observée dans sa propre maison, Ariane perd peu à peu le fil de la raison…

Bienvenue au pays de Caux, terres de silences, de pommiers et de cadavres dans les placards…

Mon avis : 

J’ai cherché le fil rouge, le lien commun entre ces quatre nouvelles
Les liens familiaux, la nostalgie, la Normandie, peut-être pour les trois premières. Je n’ai trouvé aucun lien avec « Une fugue au paradis », sans doute la plus cruelle.

"T’en souviens-tu, mon Anaïs ?" 
Quel joli titre, qui chante, si doux à l’oreille, qui danse comme les petites filles de V. Hugo. 
"Dansez, les petites filles, 
Toutes en rond. 
En vous voyant si gentilles, 
Les bois riront. » 
( L’art d’être grand-Père). 

La jeune Ariane décide de changer de vie. Avec sa fille elle rejoint Veules les Roses, où les grands-parents d’Anaïs vivent. Une chance (ou pas !), elle achète la maison d’une autre Anaïs, Anaïs Aubert (1802-1871), qui aurait été sinon la maîtresse de Hugo, au moins une actrice en vogue à cette époque. Un lien intéressant, d’autant que certaines croyances historiques locales laissent espérer un manuscrit inconnu et caché de Hugo. Entre fantômes et intrigues, une jolie petite histoire à lire pour le plaisir.

« L’armoire normande »
C’est un peu Barbe bleue et sa pièce secrète, c’est un peu de provocation, c’est beaucoup de malhonnêteté. Un couple de retraités, pas bien riche sans doute, une envie d’évasion, d’enquête aussi pour sortir de l’ordinaire et on tombe dans un panneau gros comme une maison.

"Vie de grenier."
On retrouve les jeux de mots que notre auteur aime dans ses titres. Je ne suis pas amatrice de vide grenier, je n’y trouve jamais vraiment mon bonheur. Cette activité occupe parfois les trottoirs de mon village, et les gens déambulent. Quand j’y vais, c’est à la recherche de livres, et pour discuter avec quelques amis.

"Une fugue au paradis"
Elle ne se passe pas en Normandie. Elle n’a rien de commun avec les trois autres. Malgré son joli titre qui nous fait rêver d’un ailleurs de bonheur, c’est une histoire dramatique.
Sur nos si belles îles de rêves, on vit aussi des histoires que dont on ne se remet jamais vraiment.

Anaïs Aubert 1802 - 1871
"Mademoiselle Anaïs" 
par Langlumé.

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