lundi 10 mai 2021

Le jeu de la dame de Walter TEVIS


Quatrième de couverture :

Kentucky, 1957. Après la mort de sa mère, Beth Harmon, huit ans, est placée dans un orphelinat où l'on donne aux enfants de mystérieuses "vitamines" censées les apaiser. C'est là qu'elle découvre, grâce à un un vieux gardien passionné, le jeu qui changera sa vie: les échecs. Dotée d'un talent prodigieux, Beth commence à gagner vite, trop vite, trop facilement. La nuit, dans son lit, elle rejoue les parties en regardant le plafond où les pièces se bousculent à un rythme effréné. Mais aux pièges de l'échiquier viennent s'ajouter les dangers de la drogue et de l'alcool. Entre la pression des grands tournois et les méandres de l'addiction, Beth découvre que génie et folie vont souvent de pair.
Traduit de l'américain par Jacques Mailhos

Mon avis:

J'ai été profondément choquée qu'on puisse distribuer ainsi à de jeunes enfants, bien sûr orphelins, des tranquillisants. Ces fameuses pilules vertes dont Beth aura besoin très longtemps. (C'était malheureusement courant à l'époque).

Le jeu d’échecs est tout d’abord pour Beth un magnifique moyen d’évasion. Sans doute comprenant cela, la directrice de l’institut qui s’occupe d’elle la punit en lui interdisant de jouer. 

C’est malgré tout une élève brillante, elle sera adoptée.

Sa mère adoptive comprendra les atouts de l’enfant et l’aidera à s’épanouir.

Dans les années soixante les tournois semblent peu ouverts aux femmes.

Elle est jeune ! (C’est moins un handicap pour les garçons !)

Elle est femme ! 

Il lui faut donc un sacré caractère pour s’imposer, imposer le respect.

Je ne joue pas aux échecs, mais j’ai quelques notions. J’ai quand même eu beaucoup de mal avec les descriptions des parties… J’avoue que parfois j’ai « raccourci » la partie en abrégeant la lecture.

L’auteur ne donne pas une belle image de ce sport cérébral. Les personnages du roman sont pratiquement tous antipathiques. Est-ce de l’inconscience ou du courage dont Beth fait preuve ? Il est vrai que même ses premières règles ne l’ont pas perturbée. 

C’est une lecture surréaliste, avec une héroïne surdouée ayant très peu d'état d'âme.


Je confirme que je n'ai pas vu la série, je n'ai pas Netflix,

je ne savais même pas qu'il y avait eu une adaptation.


Walter Tevis
28 février 1928 — 8 août 1984 

 

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