mercredi 21 mai 2014

La glace noire

Michaël CONNELLY

Couverture: Photo Arthur Meyerson

Quatrième de couverture

La veille de Noël, l'inspecteur Moore est trouvé sans vie dans un motel de Los Angeles. Arrivé sur les lieux, son collègue Harry Bosch se fait virer par ses patrons : c'est un suicide, point final. Furieux, Bosch enquête en douce et comprend que Moore était lié à un trafic de black ice, une drogue nouvelle qui fait des ravages en Californie. 
Plus troublant, dans la voiture de Moore il découvre un mot qui lui est clairement destiné. Entre les deux hommes, un étrange dialogue se noue, d'outre-tombe au début, jusqu'au jour où on décèle une mouche dans le corps d'un travailleur mexicain jeté à la décharge publique...

Traduit de l' américain par Jean Esch.

Deuxième roman dont Harry (Hieronymus) Bosch est le héros, édité en 1993 (1995 pour la traduction française).
Nous retrouvons notre détective, ancien du Vietnam, désabusé mais soucieux de rendre justice à toutes les victimes. Trop souvent franc-tireur, il est forcément mal vu de sa hiérarchie, évité par ses collègues...En un mot, c' est plutôt un solitaire.
Afin de faire remonter les statistiques, et parce que c' est le plus performant de son groupe, Harry va récupérer quelques dossiers. Sa perspicacité va lui faire choisir deux homicides qui semblent liés au décès du policier "Moore" . C' est donc trois enquêtes que nous allons vivre avec Harry.
Ne suivant que son instinct, prenant des risques au sein d' un trafic de drogue, Harry ira jusque' au Mexique pour résoudre son affaire. 
Au fil des pages nous découvrirons un peu plus de la personnalité du héros. Ce célibataire , amateur de Jazz, cuisinant pour son plaisir et aimant un bon vers de vin pour accompagner son repas, "surveillant" et nourrissant un coyote nommé "Timido". Nous ferons aussi la connaissance de son père.
La plume de Connelly est bien là, avec des descriptions des lieux et gens qui accentue le réalisme de l' histoire. J' aime beaucoup.

C' est avec le sourire que j' ai retrouvé les années 90, sans internet, sans téléphone portable, mais avec ces fameux bipeurs, qui, les plus anciens s' en souviennent  nous permettait de communiquer nos angoisses à nos enfants..."Bip Bip ...téléphone-moi...où es-tu?"

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