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dimanche 21 novembre 2021

La ville de vapeur de Carlos RUIZ ZAFÓN


Nous retrouvons dans ce recueil tous les thèmes chers à l’auteur. Les personnages du cycle des cimetières oubliés, les conteurs tels que David Martin, le gardien-éditeur Sempere.
Nous rencontrons un Cerventès qui ressemble à son Don quichotte, nous allons à Manhattan avec Gaudi avant de nous enfermer dans la « Sagrada familia ». La brume d’une Barcelone polluée et triste, bombardée et détruite. Ce brouillard où se dessinent des fantômes, où se croisent des enfants perdus, des manuscrits cachés, des jeunes filles qu’on vend.
S’ajoutent au talent de l’auteur, la nostalgie d’un recueil posthume, le regret qu’ici s’achève l’œuvre d’une trop courte vie.
Un agréable moment de lecture. J’ai retrouvé tout le talent de Carlos Ruiz Zafón dans cet ouvrage.

LE POINT DE VUE DES ÉDITEURS

Un gamin des rues découvre le pouvoir des mots quand ses histoires font briller les yeux de la petite fille riche qui a volé son coeur, un architecte fuit Constantinople avec les plans d'une bibliothèque invraisemblable qui deviendra mythique, un étrange cavalier incite un tout jeune écrivain (nommé Miguel de Cervantes) à composer un roman inégalable...
    On retrouve dans ce volume posthume, voulu par l'auteur et qui rassemble l'intégralité de ses nouvelles, une atmosphère et des thématiques qui seront familières aux lecteurs de Carlos Ruiz Zafón : des écrivains maudits, des bâtisseurs visionnaires, des identités usurpées, une Barcelone gothique et certains des personnages phares de la tétralogie du Cimetière des Livres oubliés.
    Autant de récits qui constituent d'émouvantes miniatures d'un talent narratif incomparable et dégagent un charme profond et envoûtant, dans un halo de mystère et de vapeur. Le dernier hommage à un monstre sacré de la littérature.
Traduit de l'espagnol par Marie Vila Casas

Carlos Ruiz Zafón
1964-2020
Photo source Babelio


Mes lectures de Carlos Ruiz Zafón

dimanche 10 janvier 2021

Le neveu d'Amérique de Luis SEPÙLVEDA


Quatrième de couverture :

Pour s'acquitter d'une promesse faite à son grand-père, Luis part pour le village andalou de ses ancêtres : Martos. Il parcourt d'abord l'Amérique latine, du Chili à la Patagonie, en passant par l'Équateur, et croise en chemin un curé alcoolique et un membre de la secte Hare Krishna. Il étudie la sociologie, côtoie les dictatures… pour sonder l'âme du sous-continent, et devenir homme.

Mon avis: 

J'ai beaucoup aimé suivre Luis Sepùlveda tout au long de ses souvenirs. Quelle façon originale de raconter, sans jamais se mettre en avant. 
Il nous présente les anonymes ou les célébrités qu'il croise sur son chemin .
Les hommes et les femmes qu'il a rencontrés, les amitiés, les combats. 
Il marche, il avance, pour respecter ce serment fait à "Pépé" alors qu'il n'était qu'un petit garçon.
Ce retour au pays de ses ancêtres est une sorte de quête du graal. 
Et j'ai trouvé magique l'arrivée à Martos du "Neveu d'Amérique". 

Mes lectures de Sepùlveda
 
J'ai découvert Sepùlveda avec des romans "jeunesse"

Luis Sepùlveda 
Caricature
Source
Article de Angel Fabian Hernandez Caballero
Article du periodistas-es.com

Merci Laurence !

mardi 14 mai 2019

Une catastrophe n'arrive jamais seule de Laura NORTON


Quatrième de couverture:

La vie de Béa est une vraie catastrophe. Elle vient de perdre son boulot et son futur mari s'affiche dans tous les médias au bras d'une présentatrice télé. Forcément, leurs relations se sont quelque peu refroidies... Pour retrouver un semblant de paix, Béa se réfugie chez ses parents. 

Sa mère a un don pour faire passer la tristesse à grands coups de liqueur artisanale. Mais, cette fois-ci, sa famille démultiplie au contraire ses problèmes. Béa se retrouve à devoir gérer la dépression existentielle de son neveu, la carrière ratée de sa soeur et les tentations de divorce de ses parents. 

Comme si ce n'était pas suffisant, elle tombe amoureuse d'un homme qui n'a pas l'air franchement intéressé. Sa vie est devenir un vrai ouragan. Mais après tout, c'est du chaos que naissent les plus belles histoires…
Traduit de l'espagnol par Paola Appelius et Camille Cosson.

Mon avis:

Je suis très dubitative après la lecture de ce roman. Dans un premier temps, Béa la narratrice m'a épuisée avec ses hurlements. Les colères, les cris, l'absence de prise de recul…Elle m'est apparue très vite insupportable, catégorique… et ce n'est pas seulement un défaut de jeunesse.
Une héroïne immature, égoïste, insupportable et pourtant...
Certains éléments du roman sont intéressants, l'acceptation de la différence, le respect des autres, les erreurs dramatiques et qu'avec un peu d'humour, beaucoup d'amour et de tendresse on arrive à aplanir. 

Ma conclusion:

La vie de Béa n'est pas une catastrophe… Béa gère très mal les aléas de la vie.

mercredi 11 février 2015

Le Puits

Ivan REPILA
Couverture: Constance Clavel—Raphaëlle Faguer

Quatrième de couverture

Deux frères, le Grand et le Petit, sont prisonniers 
au fond d’un puits de terre, au milieu d’une forêt. 
Ils tentent de s’échapper, sans succès. 
Les loups, la soif, les pluies torrentielles: 
ils survivent à tous les dangers. 
À leurs côtés, un sac de victuailles donné par la mère, 
mais ils ont interdiction d’y toucher. 
Jour après jour, le Petit s’affaiblit. 
S’il doit sauver son frère, le Grand doit risquer sa vie. 
Le Petit sortira-t-il? Le Grand survivra-t-il? 
Comment surtout se sont-ils retrouvés là?
Traduit de l'espagnol par Margot Nguyen Béraud

Étrange atmosphère, pour ce premier roman de Repila. 
Deux frères (enfants?), on ne connait ni leur âge, ni leur nom, ils seront le Grand et le Petit. Ils se retrouvent au fond d'un puits, jetés? tombés? poussés? Un sac de victuailles, une mère quelque part…
Ils vont essayer de survivre, délirer, halluciner, s'aimer et se détester…Deux frères dont on ne sait rien.
Et pourtant ce livre prend aux tripes, on a envie de les aider, de comprendre pourquoi ils se retrouvent  au fond de ce puits. C'est brutal et cruel, c'est plein d'amour et de tendresse, c'est un conte, mais ça me parait être aussi un enfermement au sein même de la terre, qui peut être si riche et si avare de ses bienfaits.
Il me semble que ce roman, ce conte, devrait être étudié plus en profondeur, peut-être avec un point de vue philosophique.

samedi 27 septembre 2014

Le prince de la brume

de Carlos RUIZ ZAFON

Quatrième de couverture

1943. Menacée par la guerre, la famille Carver gagne la côte anglaise et emménage dans une belle maison de station balnéaire. Mais un démon les y a précédés... Intrigués par l'histoire trouble de la maison et ses ombres rôdeuses, Max et Alicia, les enfants Carver, explorent les alentours : le jardin aux statues si expressives, l'épave du cargo échoué dans la baie... De redoutables secrets les attendent. D'un Prince, surgi de la brume, la malédiction attend son accomplissement.

Traduit de l'espagnol parFrançois Maspero

Quel bonheur pour moi que de retrouver Ruiz Zafon! Quelle belle journée j'ai passé avec Max Carver, Alicia et Roland!
En introduction, Ruiz Zafon s'adresse au lecteur, à son "ami lecteur" pour être précis. "J'aime croire que ces contes sont faits pour tous les âges, et j'espère que des adultes auront envie d'explorer ces histoires de magie, de mystères et d'aventures.".
Pour moi en tout cas, c'est parfaitement réussi. 
L'histoire commence le jour où la famille décide de déménager, c'est aussi le jour anniversaire de Max, c'est son treizième anniversaire.
Et nous allons suivre cette famille, le père et la mère, Alicia, l'aînée, Max et la benjamine, Irina.
Le voyage en train, la découverte de la mer, la maison en bord de mer, la plage, le village...et le chat...et l'horloge de la gare qui semble marcher à l'envers... 
On ne sait plus trop où se situe le vrai, le rêve, l'imagination des héros ou la malédiction.
Tout semble tellement vivant...Ce prince de la brume fait revenir toutes nos peurs d'enfants, et pourtant avec quelle vigueur nous retrouvons notre âme d'adolescent pour combattre avec nos héros.
Une belle écriture, de belles heures de lecture.

vendredi 5 avril 2013

Le prisonnier du ciel

Carlos Ruiz Zafon


Me voilà plongée à nouveau dans le cycle du  "Cimetière des Livres Oubliés".
Elle coule toute seule cette lecture, 
on retrouve avec plaisir les personnages de l'ombre du vent et du jeu de l'ange,
un peu comme si c' étaient des proches.
On plonge dans le passé de l' Espagne, les sinistres prisons des dictatures, les meurtres, les vengeances, les abus de pouvoir...
On retrouve les amours, les tendresses et les amitiés...

Un seul bémol:
l' épilogue "1960" qui laisse penser que nous aurons une suite.
Je serai ravie de lire une suite bien sûr, mais je n'aime pas finir un livre sur une histoire qui "ne fait que commencer"




lundi 25 mars 2013

Le jeu de l'ange

Carlos Ruiz Zafon



J'ai été séduite par "L'ombre du vent " du même auteur.
L' histoire du jeu de l'ange a elle aussi pour cadre la ville de Barcelone et on retrouve quelques uns des héros du premier roman.
La librairie Sempere et le tout jeune papa de Daniel mais aussi et surtout la librairie des livres oubliés.

Après une enfance douloureuse , sa mère l'a abandonné à un père alcoolique, David Martin découvre la lecture grâce au libraire Sempere. Il devient un auteur à succès.
Il est aussi très amoureux de la belle Christina.
Un libraire parisien dit "le patron" lui propose d'écrire un livre unique qui fera sa fortune .

On entre alors dans le domaine très particulier soit du fantastique, soit de la folie.
Je pencherai pour ma part pour la schizophrénie du héros.

J'ai aimé le Barcelone de ces années-là,
j'ai encore une fois aimé l' écriture et l'imaginaire de Ruiz Zafon.
et d'ici quelques semaines je plongerai avec plaisir dans Le prisonnier du ciel.



lundi 10 septembre 2012

L' ombre du vent

Carlos Ruiz Zafon

Quand j'ai commencé ce roman, je ne pensais pas le lire aussi vite.

Le narrateur, Daniel, un petit garçon de dix ans, est emmené par son papa au "Cimetière des Livres Oubliés":
" La coutume veut que la personne qui vient ici pour la première fois choisisse un livre, celui qu'elle préfère, et l'adopte, pour faire en sorte qu'il ne disparaisse jamais, qu'il reste toujours vivant. C'est un serment très important. Pour la vie. Aujourd'hui c'est ton tour."
Daniel choisit...(ou est choisi?) L'Ombre du Vent de Julian Carax.
et j'ai trouvé cette idée tellement belle que je n'ai plus quitté ce livre.
Les pages, les chapitres se succèdent...

Nous partons avec Daniel à la recherche de Julian Carax,
véritable enquête policière dans le coeur de Barcelone,
pendant la guerre civile,
et surtout vivre l'adolescence de notre héros.

Lorsque nous quittons Daniel,
il emmène son petit Julian, âgé de dix ans choisir un livre:
"Julian, ce que tu vas voir, tu ne dois en parler à personne. A personne."

Ce livre est un best-seller, je doute donc qu'il tombe dans l'oubli,
merci pour ce cadeau , si je retourne à Barcelone, il m'accompagnera.