Nous rencontrons un Cerventès qui ressemble à son Don quichotte, nous allons à Manhattan avec Gaudi avant de nous enfermer dans la « Sagrada familia ». La brume d’une Barcelone polluée et triste, bombardée et détruite. Ce brouillard où se dessinent des fantômes, où se croisent des enfants perdus, des manuscrits cachés, des jeunes filles qu’on vend.
S’ajoutent au talent de l’auteur, la nostalgie d’un recueil posthume, le regret qu’ici s’achève l’œuvre d’une trop courte vie.
Un agréable moment de lecture. J’ai retrouvé tout le talent de Carlos Ruiz Zafón dans cet ouvrage.
On retrouve dans ce volume posthume, voulu par l'auteur et qui rassemble l'intégralité de ses nouvelles, une atmosphère et des thématiques qui seront familières aux lecteurs de Carlos Ruiz Zafón : des écrivains maudits, des bâtisseurs visionnaires, des identités usurpées, une Barcelone gothique et certains des personnages phares de la tétralogie du Cimetière des Livres oubliés.
Autant de récits qui constituent d'émouvantes miniatures d'un talent narratif incomparable et dégagent un charme profond et envoûtant, dans un halo de mystère et de vapeur. Le dernier hommage à un monstre sacré de la littérature.
Traduit de l'espagnol par Marie Vila Casas
Carlos Ruiz Zafón
1964-2020
Photo source Babelio
Cela fait longtemps que je n'ai pas lu cet auteur, je m'y remettrai un jour :)
RépondreSupprimerBonne journée !
Merci Céline.
SupprimerJe viens de faire un nouveau tour sympa chez la ptitemome, c'est sympa!
Bonne semaine!