vendredi 11 juillet 2025

Le soldat désaccordé de Gilles MARCHAND

J’ai une tendresse particulière pour les soldats de la guerre de 14-18, et j’aime lire les romans qui retracent cette époque.

Il a perdu une main, mais il désire continuer de servir son pays, alors il reste soldat, il est chargé de rechercher des disparus.
Après la guerre, l’auteur, à travers son narrateur part, à la demande d’une mère, à la recherche d’un soldat-poète, Émile Joplain. Il découvre alors Lucie, une jolie alsacienne dont Émile est tombé amoureux. Une servante qui ne sied pas à Madame Joplain mère.
Une belle histoire d’amour. Des amants se perdent, se cherchent…et dans ces temps de guerre, dans la plaine de Verdun, dans les tranchés, les hommes survivent, racontent mais hélas ne savent plus très bien distinguer le rêve de la réalité.
J’ai beaucoup aimé Anna. Toute amour, toute tendresse.

Un roman court. J’ai tout apprécié, l’histoire, les rencontres et les personnages.

Quatrième de couverture 

Paris, années 20, un ancien combattant est chargé de retrouver un soldat disparu en 1917. Arpentant les champs de bataille, interrogeant témoins et soldats, il va découvrir, au milieu de mille histoires plus incroyables les unes que les autres, la folle histoire d'amour que le jeune homme a vécu au milieu de l'enfer.
Alors que l'enquête progresse, la France se rapproche d'une nouvelle guerre et notre héros se jette à corps perdu dans cette mission désespérée, devenue sa seule source d'espoir dans un monde qui s'effondre.

jeudi 3 juillet 2025

Là où sombrent les secrets de Céline BRÉANT

C’est une meneuse notre jeune Clémence, le genre à dire : « Qui m’aime me suit !», elle est dynamique et n’a peur de rien, elle n’a que douze ans, l’âge de tous les défis, l’âge des « T’es pas cap !».
Trois gamines vont faire le mur, Clémence, aux commandes, Mila en bonne suiveuse, et Maëlle, avec son ours en peluche, à contre coeur ! Deux seulement reviendront.

Des gendarmes qui interrogent une gamine comme si elle était une adulte perverse… provoquant sans doute les quelques années de psychanalyses pour continuer d’avancer.

Quinze ans plus tard…

C’est une histoire passionnante, pleine de rebondissements…Vous pensiez avoir enfin la réponse, mais non ! Une nouvelle énigme… C’est comme des poupées russes…Vous en résolvez une, une autre apparait!
On entre dans le domaine sordide et malsain de la perversion, de la manipulation.
Il y a la fascination que semble exercer la rivière… Ce cours d’eau qui parait avaler les corps, cette rivière dont on ne revient pas.

Avec ce roman je découvre Céline Bréant, nouvel auteur chez Taurnada.
J’ai aimé cette façon de nous entrainer à la suite de ses personnages. Son écriture est agréable, le roman est facile à lire, les personnages sont bien décris.


Présentation de l'éditeur:

Mensonges, trahisons et culpabilité explosent dans ce thriller haletant qui explore les zones d’ombre de l’âme humaine.

Que s’est-il réellement passé cette nuit-là ?
Juin 2007. Trois jeunes amies bravent les interdits lors d’une classe verte en montagne. Une escapade nocturne près de la tristement célèbre « rivière maudite » vire au cauchemar : Maëlle disparaît sans laisser de trace.
Quinze ans plus tard, alors que Clémence tente toujours de vivre avec ce drame, Mila, d’une nature plus fragile, décide de chercher des réponses.
Mais déterrer le passé pourrait bien réveiller des secrets qu’il aurait mieux valu garder enfouis…

Merci aux éditions Taurnada et à Joël Maïssa pour ce partenariat.

samedi 21 juin 2025

Ces mensonges qui nous lient de Linwood BARCLAY

Ce roman se passe dans le milieu très particulier des protections de témoins et des repentis. 
Ajoutons le talent de l’auteur et tous les ingrédients sont réunis pour faire un bon roman.

C’est une aubaine pour Jack, il est approché pour écrire une biographie fictive pour un repenti. Lui inventer une vie, des souvenirs. Va-t-il ainsi pouvoir retrouver ce père qu’il a tant aimé et qui un jour est devenu un témoin protégé?
Les personnages sont parfaits. Attachants pour la plupart, amour filial, mais aussi une jolie histoire d’amour entre notre héros et une jeune et dynamique journaliste.
Ce n’est pas mon Linwood Barclay, mais c’est un roman agréable que j’ai lu avec plaisir.

Quatrième de couverture:

« Ton papa n’est pas quelqu’un de bien. Ton papa a tué des gens, mon grand. »

Tels sont les derniers mots prononcés par le père de Jack avant d’abandonner femme et enfant pour plonger dans l’anonymat du programme de protection des témoins.
Des années plus tard, Jack, devenu écrivain au succès mitigé, est recruté par les U.S. Marshals. Sa mission : rédiger des biographies pour ceux qui, comme son père, se retrouvent contraints de rejeter leur passé et de vivre sous une identité toute neuve, insoupçonnable.
Un signe du destin ! Car Jack cherche depuis toujours à reprendre contact avec son paternel. Mais comment faire quand tout a été mis en place pour le rendre introuvable ? Sans compter que Jack ne sait rien des méfaits de son père, ni de ses ennemis…
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Renaud Morin.

Mes lectures de Lindwood Barclay

jeudi 12 juin 2025

Memento vivere d' Ismaël LEMONNIER

J’ai aimé ce duo improbable; un presque vieil homme, usé par la vie, et une presque gamine, elle aussi maltraitée par son vécu.
Dans leur service, ils sont « isolés », sans doute peu respectés par leurs collègues parce que trop différents. Ils vont apprendre à se comprendre et à se respecter, ce qui n’était pas évident.

Des dérives de la génétique qui s’apparentent aux savants chercheurs fous, un monde obscur où complots et trahisons s’enchainent, à un individu qui se transforme en «justicier aux dés», nos détectives n’ont guère de temps pour se découvrir.. Deux enquêtes hors normes!
Et pourtant, ils vont devoir affronter ces drames humains qu’ils ont vécus, qui les ont laissé perdus, différents. Peut-être mème finiront-ils par s’apprécier, par se respecter et former un duo sympathique.

Epoustouflant! La course poursuite à bord d’une vieille Citroën (dont je ne me souvenais pas…) Seul Steve McQueen pouvait être au volant et nous offrir une conduite aussi dynamique.

Avec ce roman je découvre un auteur de talent, qui nous emporte dans son histoire, nous fait vivre des moments inoubliables et fait ressortir quelques sentiments humains profondément enfouis dans les méandres de nos cerveaux.

Merci aux éditions Taurnada et à Joël Maïssa pour ce partenariat.

Quatrième de couverture:

Et si la vérité était au-delà du supportable ?
Une enquête qui, très vite, va se transformer en compte à rebours.


Vitry-sur-Seine. Un bébé est retrouvé mort dans la cuvette des toilettes d’un bar sordide.
Lucien, un flic psychorigide et proche de la retraite, et Anaïs, dernière recrue au look provocateur et au comportement borderline, sont appelés sur cette scène de crime pour le moins singulière, le genre d’affaire que personne ne convoite.
Découvrant que le fœtus a été génétiquement modifié, les deux enquêteurs devront mettre de côté leurs différends et plonger dans les abysses de la folie humaine.
En parallèle, un individu sème la terreur dans la ville avec son chien-loup en laissant derrière lui des cadavres.
Et si les deux affaires étaient liées ?


lundi 26 mai 2025

Un long, si long après-midi de Inga VESPER

J’ai beaucoup aimé ce roman qui nous fait vivre les années cinquante et soixante, aux États-Unis, en Californie. L’esclavage est aboli, mais les domestiques, sous-payés, sont noirs. Les blancs aussi sont séparés, les nantis, riches et possédant, et une classe moins favorisée.
Une enquête où une jeune domestique noire et un inspecteur blanc réussissent à lever les préjugés pour découvrir la vérité sur la disparition de Joyce.
Un joli moment de lecture que je recommande!

Quatrième de couverture:

Dans sa cuisine baignée de soleil californien, Joyce rêve à sa fenêtre. Elle est blanche, elle est riche. Son horizon de femme au foyer, pourtant, s’arrête aux haies bien taillées de son jardin. Ruby, elle, travaille comme femme de ménage chez Joyce et rêve de changer de vie. Mais en 1959, la société américaine n’a rien à offrir à une jeune fille noire et pauvre. Quand Joyce disparaît, le vernis des faux-semblants du rêve américain se craquelle. La lutte pour l’égalité des femmes et des afro-américains n’en est qu’à ses débuts, mais ces deux héroïnes bouleversantes font déjà entendre leur cri. Celui d’un espoir brûlant de liberté.
Traduit de l' anglais par Thomas Leclere

mardi 20 mai 2025

Magali de Caryl FÉREY

Parce qu’il a passé une petite partie de son enfance à Montfort sur Meu, en Ille-et-Vilaine, l’éditrice de Caryl Férey lui confit la tâche de raconter Magali Blandin, tuée à coups de batte de baseball par son mari, Jérôme Gaillard. Il ne supportait pas qu’elle le quitte.

Revenant sur les lieux de sa petite enfance, il déambule au fil de ses souvenirs, sans rien reconnaitre, et quand il pose des questions, personne ne semble vraiment se souvenir de Magali. Forcément, cette femme est discrète et n’a vécu que six mois dans cette petite ville. Elle n’a pas eu le temps de s’intégrer.   

J'aime beaucoup cet auteur. C'était un plaisir de le retrouver. 
Une grosse, une très grosse déception que cette histoire, heureusement très courte.

Par curiosité je me suis renseigné sur cette affaire, le suicide de Jérome Gaillard, mais aussi de celui de ses parents. 

Voici une photo de cette jeune femme, mère de quatre enfants.


Au total, 1 185 femmes ont été victimes de (ou tentatives de) féminicides au sein du couple, directs ou indirects en 2023. (Source : base des victimes de crimes et délits, SSMSI, ministère de l'Intérieur.)

Quatrième de couverture:

L'affaire Magali Blandin : histoire d'un désastre familial.
Février 2021, Magali Blandin disparaît. Un mois plus tard, son cadavre est découvert dans le bois de Boisgervilly (Ille-et-Vilaine), à proximité de son domicile. Mère de quatre enfants, Magali a été assassinée par son mari.

Caryl Férey se penche sur ce féminicide aux ramifications multiples pour comprendre et ne pas oublier, car " Magali n'est pas anonyme, elle est toutes les femmes. "

Mes lectures de Caryl Férey

samedi 17 mai 2025

La femme de ménage de Freida McFADDEN

Millie, ravissante jeune femme, mais avec une dizaine d’années de prison derrière elle, doit absolument trouver un emploi pour garder sa conditionnelle mais aussi pour ne plus vivre dans sa voiture.
L’offre de Madame Winchester est pour elle un havre de paix. Une petite chambre mansardée, une petite salle de bain privée… C’est une chance pour elle… Alors, une patronne aux humeurs changeantes, une fillette insupportable, qu’importe, elle s’adapte, elle ne lésine pas à la tâche…Mais M. Winchester, Andrew est tellement sexy, et surtout tellement attentionné envers son épouse, si banale…
On va suivre la lente descente aux enfers de Millie. On va découvrir l’horreur dans son état le plus pur. La persécution, la manipulation, la domination…
C’est un livre « tourne-pages », on a envie, non pas de voir jusqu’où ira le sadisme de Andrew, mais comment elle va se sortir de ses griffes.
Une lecture que j’ai aimé!

Quatrième de couverture:

Chaque jour, Millie fait le ménage dans la belle maison des Winchester, une riche famille new-yorkaise. Elle récupère aussi leur fille à l'école et prépare les repas avant d'aller se coucher dans sa chambre, au grenier. Pour la jeune femme, ce nouveau travail est une chance inespérée. L'occasion de repartir de zéro. Mais, sous des dehors respectables, sa patronne se montre de plus en plus instable et toxique. Et puis il y a aussi cette rumeur dérangeante qui court dans le quartier : Mme Winchester aurait tenté de noyer sa fille quelques années auparavant. Heureusement, le gentil et séduisant M. Winchester est là pour rendre la situation supportable. Mais le danger se tapit parfois sous des apparences trompeuses. Et lorsque Millie découvre que la porte de sa chambre mansardée ne ferme que de l'extérieur, il est peut-être déjà trop tard...
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Karine Forestier.

jeudi 15 mai 2025

Papillon de nuit de David BELO

Tiffany est photographe, fille d’un couple atypique, mais riche, sa vie est protégée par les interventions et l’argent de son père.
Lily est née d’un viol, mais sa mère, Tiffany l’adore. La petite fille disparait. Enlèvement, perte dans la foule immense des commémorations?

Nous sombrons avec notre héroïne dans les paradis artificiels, les scarifications, la pornographie, le trafic d’enfants, les orgies…
Lily rêve, Lily à la recherche de sa fille se retrouve dans le passé … 

Avec cette histoire, on entre dans le domaine de la folie provoquée par les abus de drogues. Ce qu’elle ressent, très bien écrit, est très proche des violences provoquées par les psychoses. Persécutée, à tord ou à raison, elle veut fuir, mais retrouver sa fille…des méchants démesurés, quelques gentils parfois, juste pour respirer… avant de sombrer de nouveau.
C’est une réelle souffrance physique qu’elle ressent. Elle retrouve un semblant de paix dans les doses de drogues, les scarifications. C’est la triste histoire d’une junkie, d’une gamine trop tôt maman, qu’on aimerait pouvoir aider.

C’est un roman très étrange, qui nous emmène vers de noirs paradis artificiels. C’est bien écrit, c’est un roman très noir, très violent. 
David Belo nous entraine avec talent dans l'univers psychédélique de la drogue. 


Merci aux éditions Taurnada et à Joël Maïssa pour ce partenariat.

Mes lectures de David Belo

Présentation de l'éditeur :

Mais où se trouve la frontière entre hallucination et réalité ? Comment démêler le vrai du faux sans perdre la raison ?…

Tiffany Malcom, photographe, travaille occasionnellement pour la mairie d’Opatoma. Alors qu’elle couvre la fête annuelle en l’honneur du père fondateur de la ville, Lily, sa fille de 7 ans, disparaît.
Depuis ce jour, inconsolable, c’est une lente agonie pour la jeune femme, entre drogues en tout genre et scarifications…
Lorsque son dealer lui propose une nouvelle substance, Tiffany n’hésite pas longtemps. Durant son trip, elle se retrouve propulsée dans les années 1800, où sévit un redoutable et mystérieux kidnappeur d’enfants… Aussi improbable que cela puisse paraître, la photographe est peu à peu persuadée qu’il s’agit de l’homme qui a enlevé sa fille !

samedi 26 avril 2025

L' été d'avant de Lisa GARDNER

Lorsqu‘elle arrive à Mattapan, quartier de Boston, Frankie Elkin fait tache; un petite blanche dans un lieu où 76,4 % de la population est noire. Mais cette ancienne alcoolique n’a peur de rien, et elle espère retrouver Angélique Badeau, 16 ans, d’origine haïtienne disparue depuis un an au moins.

Au delà de son enquête, plutôt atypique puisqu’elle n’est ni flic, ni détective privée, mais juste une femme qui essaie de ne pas oublier toutes ces personnes disparues et qu’on ne recherche plus. 
J’ai aimé cette femme qui pense ne pas être guérie, qui continue de lutter contre ses vieux démons. Elle réussit à nouer de bonnes relations, elle travaille dur, se fait des amis… et aussi quelques ennemis. Mais toujours ce démon, cette hantise de rechuter...
Une femme sans doute au passé douloureux… Une lecture agréable et rapide.

Quatrième de couverture :

«Je m’appelle Frankie Elkin et je me suis donné pour mission de retrouver des personnes disparues – en particulier quand elles appartiennent à des minorités. Quand la police a baissé les bras, que les médias ne s’y sont pas intéressés, que tout le monde a oublié, c’est là que j’interviens.»
Frankie, la quarantaine, ancienne alcoolique, est un loup solitaire. Lorsqu’elle apprend qu’une adolescente haïtienne a disparu de Mattapan, quartier chaud de Boston, elle se jure de tout mettre en œuvre pour la retrouver, quitte à risquer sa peau.
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Cécile Deniard

dimanche 20 avril 2025

L'enfant de sel d' Estelle THARREAU

C’est toujours un plaisir de retrouver l’univers d’ Estelle Tharreau. Ses personnages sont toujours bien décrits, jamais banals, avec des touches de personnalités, parfois troubles, parfois naturelles, les façonnant en laissant entrevoir leur vécu, leurs traumatismes, et pour certains cette volonté de continuer.  
Apolline n’a pas de mère, ni vraiment de modèles féminins. Elle ne peut hélas pas rester une petite fille, si la puberté, la venue de l’adolescence la perturbent, c’est peu dire de la réaction de son père! Ce restaurateur bourru, pas remis du départ de la mère d'Apolline. 
Marion Stravi, jeune journaliste, vit avec le désir de comprendre le double suicide de ses parents… 

Quel monde étrange que celui de Salins, où se mélangent la création de thermes, les rites vaudou et un racisme qui a des relents de nazisme, de solution finale. La disparition d’Adrien est-elle liée à la couleur de sa peau, aux investissements de son père ou tout simplement à un accident?

Nous entrons grâce au talent de l’auteur dans le monde passionnant des rites vaudous, d’envoutements et de possession.
Les chapitres sont courts, ce qui donne cette impression de rapidité à l’histoire.
J’ai lu ce roman relativement vite, il est devenu pendant quelques heures ce livre de chevet dont j’avais du mal à me séparer.

Merci aux éditions Taurnada et à Joël Maïssa
pour ce partenariat.

Quatrième de couverture

Adrien Destive disparaît après avoir rencontré Apolline, une adolescente tourmentée, fille d’un restaurateur en faillite. Rapidement, le cadavre d’un autre garçon est découvert tandis que des phénomènes inexpliqués obligent la journaliste, Marion Stravi, à renouer avec des techniques d’investigation paranormales qui pourraient être la clé pour sauver Adrien.
Racisme, omerta, assassinats et vaudou. Entre doutes et certitudes, Marion se lance dans une course effrénée, plongeant au cœur du mal qui couve dans la ville de Salins.

Mes lectures d'Estelle Tharreau

mardi 15 avril 2025

Apnée de Sonja DELZONGLE


C’est un thriller passionnant, que j’ai lu d’une traite, ou presque. 

Une histoire d’amour, mais aussi de rivalités sportives. Des relations inavouées, des trahisons.
Albane est engagée pour retrouver des disparus.
Des meurtres sordides et des vols de poumons… Dans le milieu de l’apnée c’est pour le moins surprenant. Des rivalités sur des capacités respiratoires.
Quel plaisir de retrouver Hannah, une Hannah heureuse enfin!
J’ai aimé lire de nouveau Sonja Delzongle et côtoyer ses personnages.
Une lecture que je recommande.

Le milieu de l'apnée est un milieu que je connais peu.
J'ai donc fait quelques recherches pour aller un peu plus loin dans cette lecture, et essayer de  comprendre la compétition.

Je fais partie des rares spectateurs n’ayant pas aimé « Le grand bleu ». 

Le « Blue Hole » de la mer Rouge en Egypte cité dans le roman est tristement célèbre à cause du nombre important de décès liés à la plongée en apnée et à la course aux records.

Le record de Jacques Mayol (1927-2001), premier apnésite à descendre en dessous de cent mètres : 1976 : - 100 m (à 49 ans) puis 1983 : - 105 m (à 56 ans).

Le record a au cour des ans évolué:
214 m par Herbert Nitsch, établi en Grèce le 6 juin 2012.
Pour les femmes, Tanya streeter détient le record avec 160 mètres de profondeur le 17 août 2002 .

Quatrième de couverture :

Sur les bords de la mer Rouge, en Égypte, Lukas Berger s'élance pour battre le record du monde d’apnée, un moment auquel ce jeune prodige s’est préparé toute sa vie. Devant lui s’ouvre le Blue Hole, un gouffre mythique réputé pour sa beauté autant que pour sa dangerosité.
Lukas n’en remontera pas. Il disparaît purement et simplement, comme si le gouffre l’avait absorbé. A-t-il dérivé? A-t-il eu un malaise qui l’a entraîné vers le fond? Mais alors pourquoi sa montre est-elle accrochée au câble qui le reliait à la surface?
Quand, peu après, le corps mutilé d’un autre plongeur est découvert dans les profondeurs, cette fois la femme de Lukas en est persuadée : il ne s’agit pas d’un accident. Et chercher la vérité va faire émerger de bien sombres histoires…


Mes lectures de Sonja Delzongle

dimanche 13 avril 2025

Du feu de Dieu de Jean-Pierre RUMEAU

Patrick Patras a peu de souvenir de sa mère, trop tôt morte. Son père n’est pas un tendre et ne sait sans doute pas parler à ses deux fils. Passionné par les chevaux, notre jeune Patrick va avoir un accident, une belle ruade, et notre héros va avoir du mal à récupérer, et surtout devenir impuissant.
Il rencontre pour sa rééducation le Père Rémy, qui va l’aider, devenir son mentor. La foi soude les deux hommes…Mais quand le drame arrive, Patrick se retrouve seul. Il va essayer de comprendre pourquoi deux jeunes filles deviennent si violentes. Soudées par la même haine, par l’horreur qu’elles ont vécu.

Cette histoire ne m’a pas laissé indifférente. Elle fait appel à notre perception du terrorisme, mais aussi de la religion, des religions, des excès de certains adeptes. La vengeance, les traumatismes, les violences.
La lecture de ce roman est agréable, rien n’est définitif, coupables victimes, victimes coupables, même le policier perd ses marques.

Je remercie Taurnada Éditions et Joël Maïssa pour ce partenariat

Quatrième de couverture:

Lors d’une odieuse agression, un jeune prêtre assiste à l’exécution atroce de son maître spirituel, échappant lui-même de justesse à la mort.
Grièvement blessé dans sa chair et dans son âme, il va, peu à peu, perdre ses repères, puis sa foi, jusqu’à prendre le chemin de la vengeance.

samedi 29 mars 2025

La maison sans souvenirs de Donato CARRISI

C’est le cinquième roman de Carrisi que je lis, et le deuxième dont le héros est l’hypnotiseur Pietro Gerber.
Voilà trois ans déjà que je faisais la connaissance de cet endormeur d’enfants. Fils d’un hypnotiseur de mineurs, il a choisi le même métier que son père, mais semble refuser de lui succéder. 

C’est une juge qui contacte "l'endormeur d'enfants", un enfant, Nikolin, dit avoir tué sa mère. Pietro n’y croit pas.
C’est un roman très étrange, l’enfant semble possédé. Ces propos ne correspondent en rien au vécu de Niko. Quant à Pietro Gerber, il est empêtré par ses problèmes personnels. Difficile parfois de suivre, des délires d’enfants, des mensonges d’adultes.

J’ai trouvé cette lecture facile et agréable, Donatto Carrisi sait manipuler ses lecteurs, tout en gardant un style agréable.
Mes lectures de Donato Carrisi
Quatrième de couverture:

Les faits évoqués dans le rapport de la police locale semblent anodins : peu après l’aube, deux promeneurs découvrent une voiture abandonnée dans les bois en Toscane, le pneu arrière crevé et les portières ouvertes. Mais un détail interpelle les forces de l’ordre : elles remarquent les traces d’une tentative de fuite et les effets personnels d’une mère et de son fils, disparus depuis des mois.
Lorsque l’adolescent réapparaît seul dans la vallée de l’Enfer, il se déclare l’auteur d’un crime effroyable.Et pourtant, l’hypnotiseur florentin Pietro Gerber, appelé à l’aide sur cette enquête, soupçonne que quelque chose d’autre, plus sinistre encore, est à l’origine du mal.
Dès lors, les événements macabres se multiplient et Gerber se retrouve piégé dans une énigme meurtrière où sa vie et celle du garçon seront gravement menacées.

Traduit de l'italien par Anaïs Bouteille-Bokobza.

mardi 25 mars 2025

À la verticale de Dieu d' Aloysius WILDE

Quand il écrit sur un sujet, Aloysius Wilde est toujours très documenté. C’est un plaisir de le suivre, et de s’enrichir à son contact.

J’ai beaucoup aimé le personnage de Michaël. La façon dont il réagit après les raclées infligées par le prêtre, puis par son père est magistrale… S’entrainer et attendre d’être prêt pour se venger.
Bien sûr il y a les mauvais traitements, mais aussi et surtout la pédophilie, les abus perpétrés par le prêtre. Des enfances salies et brisées.

Mais s’il est devenu une force de la nature, il a un coeur tendre, un esprit de justicier… et tant d’amour à donner.
Il protège la femme qu’il aime, qui est si mal mariée…et tellement naïve, hors sol… une gérante de galerie qui ne voit pas le mal…et se trompe hélas!
Et il y a l’argent, les malversations, les collectes qui sont détournées, les « miracles » afin d’obtenir des dons des croyants.
La cupidité aussi, qui fait espérer, à l’instar de Ponzi et sa pyramide, des rémunérations importantes, sans se soucier de le légitimité des investissements.

J’ai cependant eu beaucoup de mal avec la chronologie, devant revenir en arrière pour retrouver la date, l’époque. Un roman cependant riche en rebondissements.

Je remercie l’auteur qui m’a gentiment proposé son roman.

Mes lectures d'Aloysius WILDE
Présentation de l'auteur :

Selon le Los Angeles Times, en octobre 2024, l'archidiocèse catholique de Los Angeles a accepté de verser 880 millions de dollars pour indemniser 1 350 victimes d'abus sexuels commis par environ 300 membres du clergé, Mais que valent des chèques face à des vies brisées ? Michael Connor a une autre idée : une vengeance froide, calculée et implacable.

dimanche 23 mars 2025

Le jour du kiwi de Laetitia COLOMBANI

C’est une pièce de théâtre, la première de Laetitia Colombani. 
Barnabé Leroux est veuf, seul après avoir vécu un grand amour et soigné son épouse jusqu’au bout. Cette pièce a été interprétée en 2023 par Gérard et Arthur Jugnot, Elsa Rozenknop et Florence Pernel

Barnabé a pris quelques habitudes de « vieux » garçon, il voit rarement son fils, steward et volage. Alors, quand arrive le vendredi et qu’un yaourt au kiwi, le dernier du pack n’est pas à sa place, il n’a de cesse de vouloir découvrir qui et comment on lui a dérobé son dessert.

C’est la tristesse de la solitude qui accentuent les petites manies, rien ne bouge dans l’univers des personnes qui vivent seules. Puis le grain de sable, et plus rien ne sera comme avant!
Une lecture rapide et agréable.

Quatrième de couverture:

Que feriez-vous si un yaourt disparaissait subitement de votre frigo ? Pour Barnabé Leroux, 60 ans, veuf, expertcomptable extrêmement tatillon dans l’organisation de son quotidien, c’est un mystère tout autant qu’un drame. Alors que son entourage le croit complètement givré, il s’entête, jusqu’à la paranoïa. Mais qui est le plus fou, dans cette histoire ?

jeudi 13 mars 2025

Troubles fêtes de Patrick S.VAST


J’ai toujours eu un petit faible pour les « Vieilles dames indignes ».
Mais Violette Grignon n’est pas si indigne que ça… Abattre un chenapan pour quelques victuailles… c’est juste rétablir un rapport de force. Mais quand on vole plus pauvre que soi, on s’expose à de sinistres représailles.

C’est un monde de misère, une cité d’oubliés, gangrenée par les différents trafics, oubliée des services publics, mal entretenue, des ascenseurs hors service, des couloirs et des accès où s’imposent différents trafics…Essayer de survivre, alors que plus personne n’ose espérer, si ce n’est de partir…de trouver ailleurs des logements sociaux pour élever ses enfants hors de la violence, pour que les personnes âgées n’aient plus à avoir peur…Cette cité, « Au bois radieux » ressemble à un enfer. La misère semble hélas aussi intellectuelle. L’isolement est terrible. Ces solitudes, ces clans, alors qu’il suffit parfois d’un sourire, d’un mot gentil pour désamorcer un conflit.

Avec ce roman Patrick S.VAST nous dépeint un monde sordide, où la loi du plus fort est la norme. J’ai cette triste impression que c’est juste le monde des cités où se retrouvent les plus nécessiteux d’entre-nous, où on ferme les yeux sur certains délinquants, juste pour avoir un semblant de paix.

J’ai aimé découvrir des personnages plutôt pittoresques.
Avec ce roman j'ai aussi découvert Patrick S. Vast.

Je remercie Taurnada Éditions   et Joël Maïssa  pour ce partenariat 

Présentation de l'éditeur :

Aux Bois radieux, une cité sensible du 93, vivent notamment les Butel, une famille de marginaux, ainsi que Violette Grignon, une retraitée que l'existence a rendue extrêmement méfiante.
La veille de Noël, Johnny Butel, âgé de 25 ans, dérobe les provisions d'un couple de seniors.
La semaine suivante, il récidive avec sa voisine Violette, qui, après avoir hésité, a emporté un revolver pour se rendre au centre commercial.
Les fêtes vont alors virer au cauchemar.

vendredi 14 février 2025

Les larmes d'Isis de Christian JACQ (Les enquêtes de l'inspecteur Higgins : Tome 49)

Ma fille cette année s’est souvenu de ma « passion » pour l’Egypte, pour Champollion. 
Merci pour ce cadeau.

Je possède en effet quelques livres écrit par Christian Jacq, à l’époque égyptologue passionné. 


L’occasion pour moi peut-être de retrouver les splendeurs d’une Egypte d’un autre temps, de me plonger à nouveau dans ce monde encore mystérieux.

Mais voilà, Christian Jacq est devenu auteur de romans policiers, avec un inspecteur Higgins assez quelconque.
Une histoire d’enlèvement pas très originale…
Une grosse déception donc que ce roman.
Ce roman est le 49ème d'une série de 53 ... (au moment où j'écris cet avis)

Histoire d'avoir appris quelque chose avec cette lecture:
Le prénom Onuphre vient de l'égyptien ancien : « éternellement beau ou bon », épithète d'Osiris ressuscité. Il a donné en italien Onofrio, (source Wikipédia)

Quatrième de couverture 

À Londres, Onnofrio et Isis Seatwell ont fondé l'Egyptian Center, un lieu d'enseignement prestigieux sur l'Egypte pharaonique. Couple très uni, les Seatwell sont admirés mais aussi jalousés pour leur réussite. Alors, quand Onnofrio ne rentre pas de l'anniversaire de son frère Stormy, où il s'est rendu seul, Isis se ronge les sangs. 

Accident, fugue ? L'inspecteur Higgins est chargé de l'affaire. Très vite, le témoignage de la soeur d'Isis, l'épouse de Stormy, l'intrigue : Onnofrio aurait été kidnappé, pendant la soirée d'anniversaire, par trois hommes dont elle donne les noms.

En suivant cette piste, Higgins pourrait bien découvrir une redoutable association de malfaiteurs..


jeudi 13 février 2025

La vallée des égarés de Céline SERVAT

C’est un roman plutôt violent, d’autant plus qu’il traite par certains égards de l’enfance maltraitée, malmenée. Les placements d’enfants mais aussi parfois les déplacements non justifiés.
Il y a les pages écrites en italiques, un enfant est victime de viols… ça revient , un leitmotiv angoissant, un enfant sacrifié…
Marco Minelli semble un peu perdu, c’est lui qui découvre un corps atrocement mutilé, sans doute une vengeance déclenchée par un viol. La peur des gendarmes empêche notre comptable de déclarer cette mort.
C’est un roman assez étrange. Marco Minelli a des pouvoirs, il coupe le feu, mais aussi il voit en rêve des morts et doit les aider. Il parait perdu. Je n’ai pas trop compris le rôle de Gabrielle.
J’ai lu ce livre très facilement. Les chapitres sont courts et nous suivons le récit de Marco, celui des gendarmes et celui d’une victime.

Présentation de l'éditeur:

Le Comminges. Dans ce coin tranquille, au pied des Pyrénées, la présence incongrue d'un corps mutilé va mobiliser les gendarmes de Salies-du-Salat, associés pour l'occasion à la section de recherche de Toulouse.
Marco Minelli, comptable sans histoires, se retrouve mêlé bien malgré lui à une enquête angoissante qui va le plonger dans les affres du doute, tiraillé entre la raison et la folie.
Ces petites bourgades aux ruelles paisibles abritent-elles la tanière d'un tueur sanguinaire ?
Qui sera la prochaine victime ?
 
Je remercie les éditions Taurnada et Joël Maïssa pour ce partenariat.

dimanche 9 février 2025

Et chaque fois, mourir un peu de Karine GIEBEL

 Livre 1 -  BLAST

C’est un héros des temps modernes que Giebel choisit comme personnage principal de son roman.

Pour Gregory, infirmier à la croix-rouge, comme pour beaucoup de ces hommes et femmes, se rendre où se trouvent les conflits, simplement armés de leur courage, c’est un sacerdoce. Il va dans ces pays en guerre, essayer de soigner les civils, pour la plupart des femmes et des enfants, des vieillards aussi.
Bien sur Grégory est particulier. Il excelle dans son métier d’ infirmier. Il s’investit corps et âme. 

Parce que c’est Giebel, elle va aussi lui faire vivre des drames dans sa vie personnelle.

C’est un roman prenant, il reflète la réalité de notre monde, de ces conflits. Après avoir lu « La peau » de Malaparte, j’ai compris la puissance des mots. Toujours plus forts que ces images dont nous inondent les médias et qui deviennent si banales, beaucoup trop banales.
J’ai eu cette impression d’être dans la réalité. Les femmes mutilées, les enfants soldats, les traumatismes et fêlures que rien, pas même l’amour ne peut calmer.

Ce n’est pas un roman que nous offre Karine Giebel, c’est la triste réalité des conflits actuels.
Excellent, bouleversant!

Quatrième de couverture:

De Sarajevo à Gaza, en passant par Grozny, la Colombie ou l'Afghanistan, Grégory se rend au chevet des sacrifiés sous l'égide de la Croix-Rouge internationale. Chaque victime sauvée est une victoire sur la folie des hommes. Chaque vie épargnée donne un sens à la sienne. Peu importe les cicatrices et les plaies invisibles que lui laisse chaque conflit.
Poussé par l'adrénaline, par un courage hors du commun et par l'envie de sauver ceux que le monde oublie, Grégory prend de plus en plus de risques.
Jusqu'au risque de trop. Jusqu'au drame...

Ne pas flancher, ne pas s'effondrer. Ne pas perdre la raison.
Choisir.
Sauver cette jeune fille, condamner cet adolescent. 
Soigner ce quadragénaire, laisser mourir cet enfant.
Choisir.
Endurer les suppliques d'une mère, d'un père.
Certains tombent à genoux devant lui, comme s'il était Dieu.
Choisir.
Tenter de sauver cette femme. 
Sacrifier sa petite fille qui n'a que peu de chances de survivre à ses blessures.
Choisir.
Et chaque fois, mourir un peu.


Mes lectures de Karine Giebel

dimanche 2 février 2025

Game over d' Isabelle VILLAIN

J’ai lu et j’ai aimé é cet opus.

On sent bien que Rebecca de Lost est fatiguée de tous ces meurtres, que de voir jouer des adeptes de jeux vidéos et de passer du virtuel au réel…!!! L’amour d’un père ne suffit hélas pas à sauver son fils.
Elle est moins attentive, moins vigilante et le violon de sa grand-mère la perturbe au-delà du rationnel.
Sa vie familiale est maintenant équilibrée.
J’ai aimé qu’Isabelle Villain épargne sa détective en la faisant évoluer de jolie façon dans sa carrière. Peut-être même va-t-on la retrouver évoluant dans la domaine de la recherche des oeuvres d’art?

Je remercie les éditions Taurnada et Joël Maïssa pour ce partenariat. 

Mes lectures d’Isabelle VILLAIN


Présentation de l'éditeur 

Une vieille dame meurt écrasée sous les roues d'un bus. Un nouveau fait divers dans les rues de Paris.
Cependant, d'autres « accidents » sont rapidement à déplorer, laissant présager que ces tragiques événements ne sont que les prémices d'un sombre dessein.
Le groupe de Lost se retrouve à la tête d'une affaire qui va bousculer toutes ses certitudes.
Frustration. Colère. Incompréhension. Impuissance…
Une course contre la montre au dénouement glaçant et inacceptable.

mercredi 22 janvier 2025

Lux de Maxime CHATTAM

Avant de donner mon avis, il vaut mieux savoir que, si j’aime Chattam, je n’aime ni les dystopies, ni la SF, ni les romans d’anticipation. Adolescente je dévorais Barjavel! 

Ils sont une dizaine, choisis par Simon pour vivre isolés du monde dans une sphère. Un huis clos où ils vont évoluer, donnant leur avis de néophytes sur le climat et les tempêtes qui deviennent de plus en plus fréquentes.

J’ai trouvé les personnages agréables à suivre. Zoé est sympa, sa fille Romy attachante malgré son parcours et à ses blessures. Ajoutons le chien René! Simon, déjà « mort » quand son fils est mort, ne retrouve le sourire que grâce à Zoé.

Un Chattam inattendu, toujours aussi agréable à lire.

Quatrième de couverture

Les scientifiques comme les religieux ne peuvent expliquer ce qu'elle est ni d'où elle vient. 
L
Elle va transformer pour toujours le quotidien du monde entier, en particulier l'existence d'une mère et de sa fille. 
U
Tout en posant la question qui nous obsède tous... 
X
Nos vies ont-elles un sens ?

jeudi 2 janvier 2025

Les guerriers de l'hiver d' Olivier NOREK

Norek nous emmène au coeur d’un conflit entre la Finlande, petit pays d'Europe du Nord, et la grande Russie de Staline, peu avant la deuxième guerre mondiale.
Le monde entier condamne, mais personne ne bouge, ou si peu.
Simo Häyhä, superbe tireur, snipper hors norme, surnommé « La mort blanche » va se battre pour son pays.
Malgré un héros et quelques personnages sympathiques, je suis hélas passée complètement à coté de ce roman.
J’y ai retrouvé  l’écriture du Norek que j’aime, mais l’histoire ne m’a jamais captivée et je n’ai continué ma lecture que parce que j’espérais y retrouver un peu de l’âme de Simo.

Quatrième de couverture:

« Je suis certain que nous avons réveillé leur satané Sisu.
– Je ne parle pas leur langue, camarade.
– Et je ne pourrais te traduire ce mot, car il n’a d’équivalent nulle part ailleurs. Le Sisu est l’âme de la Finlande. Il dit le courage, la force intérieure, la ténacité, la résistance, la détermination…
Une vie austère, dans un environnement hostile, a forgé leur mental d’un acier qui nous résiste aujourd’hui. »

Imaginez un pays minuscule.
Imaginez-en un autre, gigantesque.
Imaginez maintenant qu’ils s’affrontent.

Au cœur du plus mordant de ses hivers, au cœur de la guerre la plus meurtrière de son histoire, un peuple se dresse contre l’ennemi, et parmi ses soldats naît une légende.
La légende de Simo, la Mort Blanche.


Voici l'avis très positif de ma fille