(j'y pense de plus en plus)
Frédérique MARTIN
Quatrième de couverture
De quoi demain sera-t-il fait ? En déréglant les curseurs de notre société, Frédérique Martin convoque le règne des indignités ordinaires et flanque nos libertés au vestiaire. Voici venir le grand show des luttes de classes et de sexe, des dominations ou de la logique marchande. On peut désormais nous séquestrer, nous forcer à jouer, orienter nos choix ou décider à notre place. On peut aussi envisager de nous vendre. Mais pas que.
Vous aimez vous faire peur pourvu qu'à la fin tout se termine bien ? Vous verrez, on en a tenu compte.
En commençant ma lecture, j'ai eu un mouvement de recul…Ma fille m'a prêtée ce recueil de nouvelles… Envisage-t-elle de me vendre!!! J'ai failli lui téléphoner manu militari…Puis je suis allée un peu plus loin…et j'ai découvert que je n'étais pas que maman…Mais aussi Grand-Mère!!! Trop tard, si je vaux (peut-être) mon pesant d'or…il aurait fallut y penser plus tôt!
Avec une douzaine de nouvelles, l'auteur pousse les travers de notre société de consommation à son paroxysme. De vendre sa mère à sponsoriser son mariage, de choisir les caractéristiques de son futur bébé sur catalogue à vivre quand tout devient jeu d'argent et de hasard. Certains thèmes sont plus douloureux que d'autres et nous donnent à réfléchir sûr notre façon de penser ou d'agir. Une vision de l'euthanasie , l'enfermement des femmes, la difficulté de devenir père, ou plutôt de voir la femme qu'on aime devenir mère, un bourreau condamné à être visité par ses victimes… et des femmes enfermées…
Un recueil que j'ai eu plaisir à lire.
la couverture m'interpelle, je la trouve originale !
RépondreSupprimerbonne soirée !
Couverture de Johann Bodin.
SupprimerBon dimanche pascal Christine!