Couverture: Aurélien Police |
Quatrième de couverture
Pour remonter dans le passé lointain, il n'est pas
nécessaire d'utiliser une machine à voyager dans le temps. Il suffit de
s'imprégner de l'époque dans laquelle on désire se rendre, de se dépouiller de
toutes les pensées, comportements qui vous ancrent dans le présent, bref, de se
conditionner mentalement et physiquement, pour être projeté dans le temps que
l'on croyait perdu. Telle est la théorie du Pr. Danzinger.
Informé de ce projet, qui a secrètement l'aval et
le soutien logistique du gouvernement américain, Simon Morley doute, hésite...
Mais la médiocrité de son existence, la curiosité, et le mystère qui entoure le
suicide d'un aïeul de son amie Kate, finissent par le décider. Installé dans un
appartement du "Dakota", un vieil immeuble new-yorkais demeuré
intact, il va s'y comporter comme un homme de la fin du XIXe siècle, et un soir
de neige, après des jours d'efforts et d'attente, le miracle se produit…
Traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Hélène Collon.
Mon premier voyage dans le temps, je l'ai fait alors
que j'étais encore collégienne avec "Le voyageur imprudent" de René
Barjavel. Ce roman que je n'ai jamais relu, m'avait passionnée. Je ne le
relirai pas (je crois!) pour garder intact le souvenir que j'ai de ce moment de
bonheur.
Mais bien sûr, depuis, dès qu'il s'agit de
"Voyage dans le temps", je prête un oeil, une oreille, je suis
ouverte à toutes les lectures, à tous les films…Bref, je perd raison.
Ce voyage était donc fait pour qu'un jour je le
fasse. La façon dont Simon Morlay est recruté, la façon dont il va voyager et
être "projeté" dans une autre époque est tout à fait originale. Simon
Morlay découvre le New-York de la fin du XIX ème siècle.
Au delà de l'intrigue, très agréable et plutôt bien
menée, au delà de ce besoin de vouloir à tout prix changer un élément du passé
pour tenter d'améliorer le futur, non le présent… Simon Morlay nous raconte ce
New-York de 1882 avec force de détails. Nous avons l'impression qu'un guide
nous promène, pointe du doigt les changements, décrit tel un peintre les rues,
les squares et parcs, la vie de toute une époque. Les photos que nous
avons tous vues à un moment de notre vie s'animent brusquement, les toilettes
tourbillonnent, les couleurs flamboient de nouveau…les gens retrouvent leur
âme, et l'histoire n'est là que pour que nous apprécions ce New-York qui
n'existe plus mais vibre encore.
Inutile de préciser que j'ai aimé Simon, Kate et Julia perdus entre
passé et futur, mais toujours présents.
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