Le voilà devenu adulte, brillant hydrogéologue, vivant à Dubaï. Depuis que sa fille a trois ans, il fait de nouveau ce terrible cauchemar qui le plonge dans la boue et la tragédie de son enfance.
Il revient au pays pour analyser les différentes sources et vérifier que le barrage en place résistera à la poussée des eaux malgré l’apparition de surprenantes fissures. Nous naviguons entre légendes et intérêts financiers, entre hallucinations et réalité. Ce brouillard « la magla » ajoute à cette impression de surnaturel. Tous les personnages de ce roman sont surprenants, inquiétants. Ils sont tous à un moment ou un autre effrayants et le monastère transformé en centre psychiatrique n’est pas étranger à cette impression. J’ai attendu toute la lecture que Kosta se décide enfin à aller voir sa grand-mère. Je n’ai pas aimé ce héros que j’ai trouvé profondément égoïste. La fin confirme mon sentiment.
J’ai aimé cette lecture qui dénonce la part de l’homme dans la destruction de la nature, qui nous avertit que l’eau ressource précieuse peut être très vite souillée, empoisonnée, qu’elle peut être dévastatrice aussi.
Quatrième de couverture :
Il y a quarante ans, le petit Jan Kosta, trois ans, a été l’un des rares survivants de la terrible catastrophe de Zavoï. Lors d’un gigantesque glissement de terrain, ce village des Balkans a été littéralement englouti sous des torrents de boue. Sauvé par son chien qui l’a traîné, inconscient, hors de l’eau fangeuse, Jan a perdu toute sa famille. Devenu hydrogéologue, Jan reçoit un coup de fil alarmé d’un ami ingénieur. Il se passe des choses étranges dans et autour de la centrale construite sur les flancs de la montagne de son enfance. Les gens ont des comportements imprévisibles, parfois violents. Les moines du monastère voisin ont tous disparu, et les bâtiments délaissés accueillent désormais un institut psychiatrique. Vladimir demande à Jan de venir étudier les faits. Que le mal vienne de la centrale, de la montagne ou des hommes, si un nouveau drame est sur le point de se produire, seul un survivant de Zavoï aura une chance de pouvoir tout arrêter.
Sonja Delzongle 2 mai 2019
Photo source:
Littérature sans frontières
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