Quatrième de couverture:
1968. Le Nigeria et la jeune république du Biafra se déchirent, les conflits interethniques sont chaque jour plus meurtriers, la population sombre peu à peu dans le désespoir.
Au coeur de cet océan de violence, la jeune Ijeoma tombe amoureuse d'Amina.
La relation des deux adolescentes est rapidement découverte et tous, mères, pères, voisins, amis, se chargent de leur rappeler qu'aux yeux de Dieu et de la loi, leur amour est criminel.
Pour Ijeoma, un choix se dessine alors : se cacher et suivre ses désirs ; ou s'oublier et jouer le rôle que la société lui impose.
Une existence prisonnière du mensonge, est-ce la seule issue qui s'offre à Ijeoma ?
Traduit de l'anglais (Nigéria) par Carine Chichereau.
Mon avis:
C'est avec une grande douceur que l'auteur nous raconte Ijeoma.
La guerre, la famine puis la mort…Cette mort si présente autour d'elle, cette guerre fratricide qui lui volera son père. L'abandon incompréhensible de sa mère.
Puis l'adolescence et la découverte de l'amour, de son corps, du désir, du plaisir.
Retrouver sa mère qui veut "exorciser" le mal, à grands coups de versets de bibles. Ne pas toujours comprendre cet acharnement.
Rentrer dans le rang, devenir mère…
Puis enfin vivre pleinement ce qu'elle est, et pouvoir de nouveau aimer sa fille, aimer sa mère.
C'est un roman qui raconte sans haine et sans violence tout le drame de l'homosexualité.
Une petite question:
J'ai cherché, en vain, j'ai même tenté avec "OU" mais je n'ai pas trouvé de représentation, de photo ou de dessin de "l'udala".
Si vous êtes plus perspicaces que moi, merci de me diriger, de me faire découvrir l' Udala.
Un livre qui a l'air pas mal par les sujets abordés.
RépondreSupprimerP.S.: j'ai essayé de chercher pour toi "l'Udala" mais rien trouvé non plus.
Bonne journée, bises
J'ai apprécié, et j'ai aimé l'écriture, le récit sans pathos…
SupprimerPeut-être que l'udala est un terme local
en tout cas merci Céline!