Quatrième de couverture:
Parmi eux se trouvaient trois anciens militaires français. Xavier Kerlic, Franck Lecostumer et Paul Brive avaient embarqué sur le "Doux Frimaire" à Concarneau, encadrés par le lieutenant Emily Garcia, des services sociaux de la Défense. Celle-ci devait expérimenter avec eux une méthode de lutte contre le stress post-traumatique en les insérant dans un groupe d'hommes soudés par de rudes conditions de travail -les marins du "Doux Frimaire".
" Je ne le sens pas, ce coup. Qu'est-ce qu'on vient faire dans cette galère ? " avait lancé Franck en montant à bord, avant que le chalutier ne lève l'ancre en direction de la mer d'Irlande et ne disparaisse des radars...
Mon avis:
Peu importe parfois les invraisemblances, j'ai adhéré à cette histoire.
On sent très vite que rien ne sera simple, que Emily Garcia n'est pas qu'un(e) militaire lambda et que ce "Doux Frimaire" n'a de "doux" que le "doux" de son nom.
La vie à bord de ce chalutier, c'est d'abord le travail de la pêche, ce dur labeur. Ces pêcheurs, si proche de "Pêcheur d'Islande" de Loti. La houle, le courage, le danger!
L’Afghanistan, des soldats perdus dans un conflit qu'il ne comprennent pas. Un groupe d'amis soudés par la guerre, le peur et le besoin de secours. A chacun ses traumatismes, les talibans, les civils... Quatre amis qui se perdront après leur démobilisation.
Et puis, il y a Saadia Aleph, la touche de charme, l'enquêtrice pugnace que se retrouve au milieu de la tourmente!
Notre voyage sera mouvementé. Nous naviguerons entre Batz, petite île de Bretagne, l' Afghanistan et le "Doux Frimaire". La houle, le mal de mer...une histoire pas banale du tout! Un thriller hors normes!
Mon petit plus:
J'ai découvert Blanchard avec Iboga. C'est donc sans crainte que j'ai retrouvé cet auteur.
Frimaire, c'est le troisième mois du calendrier républicain français. Il correspondait à la période allant du 21 novembre au 20 décembre du calendrier grégorien.
Le titre bien sûr me fait penser à
Baudelaire
Et cependant voilà des siècles innombrables
Que vous vous combattez sans pitié ni remord,
Tellement vous aimez le carnage et la mort,
Ô lutteurs éternels, ô frères implacables !
mais aussi à
Renaud.
Dès que le vent soufflera
Je repartira
Dès que les vents tourneront
Nous nous en aillerons
C'est pas l'homme qui prend la mer
C'est la mer qui prend l'homme.
Construit en 1949 le chalutier le "Doux Frimaire".