dimanche 3 février 2019

Comme si j'étais seul de Marco MAGINI


Quatrième de couverture: 

"À Srebrenica, la seule façon de rester innocent était de mourir."

Dražen a vingt ans lorsque la guerre éclate en Yougoslavie. Pour subvenir aux besoins de sa famille, il s’engage dans l’armée serbe. Piégé dans un engrenage qui le dépasse, il finira par prendre part au massacre de Srebrenica. 
Un an après les faits, alors qu’il est le seul soldat à plaider coupable, Dražen est jugé au Tribunal pénal international de La Haye. 
Comme en témoigne Dirk, un casque bleu néerlandais, l’ONU s’est pourtant refusée à intervenir lors de ce génocide qui aura coûté la vie à 8 000 civils. 
Quelle sentence Romeo González, magistrat en charge de l’affaire, peut-il prononcer? 
Quelle part de responsabilité un seul homme peut-il assumer dans ce qui est encore aujourd’hui considéré comme le pire massacre perpétré en Europe depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale?
Traduit de l'italien par Chantal Moiroud.

Mon avis:
Trois voix pour raconter le terrible massacre de Srebrenica en 1995.
Dirk, casque bleu, qui raconte l'incompétence de l'ONU pour agir. Cette impression malsaine d'être là et de ne pas agir. Les ordres qui ne viennent pas, et les soldats de la paix qui ne peuvent que regarder. Entre indifférence et désespoir!
Roméo Gonzalez, un des juges du tribunal de La Haye. Je l'ai trouvé désabusé, imbu sans doute de sa réussite, mais déçu de n'avoir à juger qu'un seul soldat, (qui en plus plaide coupable). 
Drazen Erdemovic, seul soldat à plaider coupable. Ce jeune homme pris dans la tourmente va nous raconter son long cheminement. J'ai trouvé très interessant ce parcours. Comment un homme amoureux de sa femme et désireux de combler sa fille va devenir un tueur.
Drazen Erdemovic a pris part à l’exécution de centaines de Musulmans de Bosnie de l’enclave de Srebrenica.  C'est le premier accusé du Tribunal à avoir plaidé coupable. Il a été condamné à 5 ans d’emprisonnement.

Mon petit plus:
La lecture de ce roman ne peut en aucun cas laisser indifférent. 
Les références historiques au massacre de Srebrenica et au procès se fondent sur des documents.
Quelle est la part de l'imaginaire dans ce roman? 

2 commentaires:

  1. Je passe mon tour car ce n'est pas mon genre de lecture.
    Je te souhaite une bonne journée !

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    Réponses
    1. Je reconnais que même si ce roman traite d'un morceau d'histoire relativement récent, il est difficile parce à lire parce que très proche de la réalité.
      Dimanche se termine, je devrais commencer un roman plus léger cette semaine. Je te souhaite une bonne semaine. Bises.

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