Couverture: d'après une illustration de Frédéric Poincelet.
Quatrième de couverture
Ce fut une enfant adorable, une jeune fille charmante, une femme compatissante et dévouée.
Elle a traversé la Bretagne de part en part, tuant avec détermination tous ceux qui croisèrent son chemin : les hommes, les femmes, les vieillards, les enfants et même les nourrissons.
Elle s'appelait Hélène Jégado et le bourreau qui lui trancha la tête, le 26 février 1852 sur la place du Champ-de-Mars de Rennes, ne sut jamais qu'il venait d'exécuter la plus terrifiante meurtrière de tous les temps.
Sous la plume acérée de Jean Teulé, Hélène reprend vie et accomplit son destin, funeste et fascinant.
Inspirée de faits réels, Jean Teulé, avec cette plume que j' aime, se laisse aller à imaginer la vie plus ou moins romancée de Hélène Jégado.
C' est bien écrit, mais tout au long de la lecture je me demandais ce que l' auteur voulait vraiment me dire.
Les deux perruquiers normands, (fil rouge de l' histoire?), traversent avec Hélène le pays breton. Je m' interrogeais parfois, au delà de toutes ces légendes bretonnes que j' aime tant, n' étions-nous pas au coeur du moyen-âge... et l' attaque d' un bateau m' a particulièrement étonnée. Les bretons n' ont pour moi jamais été des barbares.
Je n'ai pas aimé le dernier paragraphe, auquel je n' ai trouvé aucun intérêt.
Je ne suis pas sûre qu' Hélène Jégado était une malade mentale, elle semble suivre un chemin et vouloir simplement être exceptionnelle. Et c'est en cuisine et en manipulation des poisons qu' elle excelle.
J' aurai aimé que Jean Teulé nous parle davantage du procès, et nous explique qui était ce jeune avocat, Magloire Dorange. Je n' ai trouvé sur lui que très peu d' éléments. Etait-il un abolitionniste ou un opportuniste...En ce XIX ème siècle, bien des choix étaient possibles.
Ce n'est pas mon Teulé préféré, mais j' ai au moins découvert une héroïne bretonne...même négative.
Après avoir lu ta chronique, je vois que Jean Teulé apporte toujours une touche de cruauté mêlée d'une certaine vérité, ce qui me fait réfléchir encore et encore à la nature humaine pas si humaine que ça si je puis dire.
RépondreSupprimerBonne continuation dans tes lectures.
C'est vrai que Teulé, pour les ouvrages que j'ai lu de lui en tout cas, nous montre souvent le côté obscur des humains.
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